Energie : l’interdiction des chaudières à gaz pas à l’ordre du jour, promet le gouvernement
La prise de parole suffira-t-elle à adoucir les craintes ? Mardi 11 avril à l’Assemblée nationale, au cours d’une séance de questions au gouvernement, le ministre du Logement Olivier Klein a répondu à une interpellation du député du Morbihan Paul Molac (groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). Une interrogation concernant la possible interdiction de renouveler les chaudières au gaz dans les logements anciens, qui toucherait potentiellement 11 millions de foyers. Le projet serait en effet mis sur la table depuis plusieurs mois par le gouvernement. Celui-ci a ainsi pris contact en coulisse avec les grandes fédérations professionnelles du monde du bâtiment, de la filière gaz et des fédérations de collectivités locales. Leurs échanges s'inscrivent dans une réflexion plus générale visant à limiter les émissions de carbone liées aux logements. Les discussions ont surtout alimenté les inquiétudes des professionnels, qui en ont publiquement fait part au mois de mars dernier.
Pour le moment, l’interdiction du chauffage au gaz se limite aux seules constructions de logements individuels (grossièrement, aux maisons neuves). Elle sera toutefois étendue en 2025 aux bâtiments collectifs (les immeubles en copropriété, par exemple). La question est donc de savoir si, comme le craignent de nombreux professionnels, l’interdiction pourrait à terme être étendue aux logements anciens. “Aujourd’hui, le bannissement du gaz ne concerne que les logements neufs, mais qu’en sera-t-il demain ?”, (...)
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