Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 352,30
    -79,66 (-1,07 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 738,06
    -77,09 (-1,60 %)
     
  • Dow Jones

    40 345,41
    -410,34 (-1,01 %)
     
  • EUR/USD

    1,1089
    -0,0023 (-0,21 %)
     
  • Gold future

    2 526,80
    -16,30 (-0,64 %)
     
  • Bitcoin EUR

    48 881,66
    -260,34 (-0,53 %)
     
  • XRP EUR

    0,47
    -0,00 (-0,69 %)
     
  • Pétrole WTI

    68,16
    -0,99 (-1,43 %)
     
  • DAX

    18 301,90
    -274,60 (-1,48 %)
     
  • FTSE 100

    8 181,47
    -60,24 (-0,73 %)
     
  • Nasdaq

    16 690,83
    -436,83 (-2,55 %)
     
  • S&P 500

    5 408,42
    -94,99 (-1,73 %)
     
  • Nikkei 225

    36 391,47
    -265,62 (-0,72 %)
     
  • HANG SENG

    17 444,30
    0,00 (0,00 %)
     
  • GBP/USD

    1,3130
    -0,0050 (-0,38 %)
     

Drones militaires : comment la France compte rattraper son retard avec Delair

Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, en visite dans les locaux de Delair, à Labège, près de Toulouse, le 29 février 2024.  - Credit:Fred Scheiber/Sipa
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, en visite dans les locaux de Delair, à Labège, près de Toulouse, le 29 février 2024. - Credit:Fred Scheiber/Sipa

Un effectif qui a doublé, une production qui a triplé et un ministre en visite : ces derniers mois, tout sourit à Delair. Le fabricant toulousain de drones devrait dégager un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros en 2024, « en pleine croissance », selon Bastien Mancini, le PDG de l'entreprise.

Ce dernier est fier de montrer le succès de sa firme au ministre des Armées Sébastien Lecornu, en visite sur le site de production, jeudi 29 février, à Labège, près de Toulouse. Dans ce hangar en tôle de 2 000 mètres carrés, la centaine de salariés s'affaire à la construction de drones. Une cinquantaine y est produite chaque mois. Aujourd'hui, ce sont environ 3 000 appareils qui volent dans le monde, dont la majorité est en France et en Afrique de l'Ouest.

« Maîtrise de l'ensemble de la chaîne »

« On maîtrise toutes les couches de l'appareil, ce qui nous permet de vite corriger les défauts. On a tous les métiers de A à Z pour construire notre drone. » De la peinture aux cartes électroniques en passant par le système informatique, l'entreprise se félicite de « maîtriser l'ensemble de la chaîne ».

Au rez-de-chaussée, les petites mains s'activent pour assembler les pièces du drone. Changement d'ambiance à l'étage, où les ingénieurs, rivés sur leurs écrans, peaufinent les détails techniques. « Le succès, on le partage entre tous les membres de l'entreprise », sourit Vincent Desperiere, directeur commercial de l'entreprise.

À LIRE AUSSI Ukraine : ces armes de longue porté [...] Lire la suite