Yahoo Finance "Club des perdants", "musée des horreurs"... La gauche torpille le gouvernement Barnier
Au lendemain de l'annonce de la composition à droite du gouvernement Barnier, la gauche - dont la coalition est arrivée en tête aux élections législatives - fulmine. Et attend de pied ferme l'occasion de tenter de censurer cette nouvelle équipe gouvernementale.
"Le casting du nouveau film catastrophe macroniste est connu". C'est par ces mots que le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a ouvert son commentaire sur le réseau social X (ex-Twitter), après l'annonce du gouvernement Barnier, dont la composition penche très à droite. Comme tout le reste de l'alliance du Nouveau front populaire, l'homme politique regrette amèrement que - malgré l'arrivée en tête de sa coalition aux élections législatives - la gauche n'ait pas été choisie pour prendre les clés de Matignon, via sa candidate Lucie Castets. L'ancien ministre de Lionel Jospin conclue : "Cette combinaison n'a ni légitimité ni futur. Il faudra s'en débarrasser aussitôt que possible."
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Si Jean-Luc Mélenchon a choisi la métaphore cinématographique, il n'est pas le seul. Sandrine Rousseau, la médiatique députée écologiste, parle ainsi d'un gouvernement "en couleur sépia", en référence à la présence de vieux briscards de la politique en son sein (Retailleau, Barnier, Girard, Vautrin...). Le chef de file des insoumis avait plus tôt employé la même imagerie, comparant la nouvelle équipe en place à "un film de l'INA", l'institut spécialiste des archives audiovisuels.
"Sosie raté de Jean-Marie Le Pen"
D'autres députés et politiques de gauche trouvent des comparaisons plus inattendues. Ersilia Soudais, députée insoumise, commente ainsi : "Le gouvernement Barnier, c'est le musée des horreurs". Et le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard évoque un "club des perdants" des dernières élections qui se serait réparti les postes. L'élu de Marseille va même jusqu'à qualifier le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau de "sosie raté de Jean-Marie Le Pen".
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