France Travail, une «machine à broyer» ? C’est en tout cas le constat du syndicat Solidaires Sud emploi qui, lors d’un rassemblement devant la direction générale de l’opérateur, mardi 17 septembre, a tenu à dénoncer le «grand nettoyage» qui a commencé au sein de l’institution, 3 200 postes devant être supprimés d’ici 2027. Une décision qui ne va pas arranger la situation déjà tendue pour les agents en poste chez France Travail. Dans le cadre d’une vaste enquête menée par plusieurs sociologues et récemment publiée par la Dares, de nombreux salariés alertent, en effet, sur le fait que France Travail est devenu «une structure qui crée de la précarité» pour eux, mais aussi pour les chômeurs.
Depuis la parution de cette étude, Capital a reçu plusieurs dizaines de témoignages d’agents de France Travail souhaitant dénoncer les conditions dans lesquelles ils sont amenés à exercer leurs fonctions aujourd’hui. Si, après avoir rappelé que 73% des agents seraient fiers de travailler pour l’institution*, la direction générale de l’opérateur public pour l’emploi estime que «les sujets abordés dans les témoignages sont le reflet de situations vécues individuellement et ne peuvent être généralisés à l’ensemble de France Travail», les récits récoltés par Capital présentent pourtant de nombreuses similitudes.
Avec, en premier lieu, une motivation partagée par tous : certains évoquent «l’envie de se sentir utile» en rejoignant l’ex-Pôle emploi, d’autres parlent d’une «vocation» ou encore d’un métier (...)
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