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Canicule, inondation… puis-je refuser d’aller au travail à cause de la météo ?

Illustration Capital / Générée à l'aide de l'IA

L’été peine à pointer le bout de son nez en France. Vous l’avez peut-être déjà vécu ces dernières semaines. Prêt à sortir de chez vous, et alors que vous ouvrez la porte, un vent glacial vous fouette le visage. Le temps de rejoindre votre véhicule pour vous rendre au bureau, vous êtes trempé sous des trombes d’eau. Les alertes météo à la radio ne sont guère plus réjouissantes, prévoyant pluies torrentielles et risques d'inondations. Mais quand vous appelez votre patron pour lui signaler que la route est trop périlleuse pour vous rendre au bureau, il vous enjoint de faire preuve de bonne volonté, car plusieurs de vos collègues sont déjà en route.

Théoriquement, dans cette situation, votre patron est dans son bon droit : le code du travail ne prévoit rien pour les absences ou les retards involontaires liés aux conditions météorologiques. En clair : pas de travail, pas de salaire. A ceci près que l’article L 4221-1 du code du travail oblige l’employeur à respecter son obligation de protection de la santé et de la sécurité de ses salariés. Ainsi, si vous ne pouvez pas télétravailler et «que vous considérez que vous rendre sur votre lieu de travail ou exercer votre activité pourrait mettre en danger votre sécurité, vous avez la possibilité d’exercer votre droit de retrait, à condition d’en informer votre employeur par écrit en amont», explique Elodie Cohen-Morvan, avocate spécialisée en droit du travail. Une enquête doit alors être menée par votre employeur.

Si votre droit de retrait (...)

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