Assurance chômage, arrêts de travail… Bruno Le Maire veut tailler dans ces dépenses
Mauvaise nouvelle confirmée. L’Insee a annoncé, ce mardi 26 mars, que «le déficit public pour 2023 s’établit à 154 milliards d’euros, soit 5,5% du produit intérieur brut (PIB)». Un chiffre supérieur de 15,8 milliards d’euros aux prévisions du gouvernement qui anticipait jusque-là un déficit public de 4,9%. «Ce dérapage, longtemps occulté mais maintenant avéré, est le résultat d'une politique budgétaire désastreuse qui depuis des années ne pose aucune limite à la dépense publique, voulant faire de la politique du chèque une solution à tous les problèmes sans préoccupation des équilibres financiers les plus élémentaires ni souci du lendemain», a vivement réagi dans un communiqué la présidence du Sénat. Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a lui-même déploré un dérapage «important», et «très très rare» du déficit.
Selon le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, si «la croissance a été au rendez-vous en 2023», l’aggravation du déficit public s’explique surtout par un trou dans les recettes fiscales de «21 milliards d’euros» l’an passé. «Nous avons peut-être sous-estimé le fait que l'inflation baisse plus vite que ce à quoi nous nous étions attendus : ça fait moins de recettes de TVA, moins de masse salariale, moins de recettes sur la masse salariale, moins d'impôt sur le revenu, moins d'impôt sur les sociétés», a-t-il détaillé ce mardi dans un échange avec la presse. Malgré cette situation très dégradée, le patron de Bercy n’entend pas renoncer à son objectif : ramener (...)
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