Publicité
La bourse ferme dans 6 h 28 min
  • CAC 40

    7 934,02
    -111,09 (-1,38 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 914,05
    -70,43 (-1,41 %)
     
  • Dow Jones

    37 735,11
    -248,13 (-0,65 %)
     
  • EUR/USD

    1,0620
    -0,0006 (-0,05 %)
     
  • Gold future

    2 385,20
    +2,20 (+0,09 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 658,37
    -2 848,43 (-4,56 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    85,13
    -0,28 (-0,33 %)
     
  • DAX

    17 762,61
    -263,97 (-1,46 %)
     
  • FTSE 100

    7 841,81
    -123,72 (-1,55 %)
     
  • Nasdaq

    15 885,02
    -290,08 (-1,79 %)
     
  • S&P 500

    5 061,82
    -61,59 (-1,20 %)
     
  • Nikkei 225

    38 471,20
    -761,60 (-1,94 %)
     
  • HANG SENG

    16 248,97
    -351,49 (-2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2438
    -0,0009 (-0,07 %)
     

Turquie : l’instabilité politique déboussole la bourse

La mise à l‘écart du premier ministre turc Ahmet Davutoglu donne des sueurs froides aux investisseurs d’Istanbul. Après un plongeon de plus de 2% à l’ouverture, l’indice des 100 premières capitalisations boursières a clôturé en baisse de 0,8%. Quant à la livre turque, elle a abandonné 1,5% contre le billet vert, à 2 livres 91 pour 1 dollar. La veille, elle avait cédé près de 4%, sa plus forte baisse quotidienne de l’année contre dollar. Murat Demirel, PDG du groupe ATA Finance, relativise. “Ce serait une erreur de prendre des décisions à court et long terme sur la base de ces turbulences. Il faut attendre que les choses se calment pour comprendre la situation,“ estime-il. Les marchés s’inquiètent de voir le président Erdogan nommer un chef de gouvernement plus malléable (on évoque souvent son gendre) afin de renforcer son contrôle sur les affaires économiques du pays. Ses appels répétés à la Banque centrale en faveur d’une baisse des taux d’intérêts font craindre pour l’indépendance de l’institution. Et puis il y a la volonté de Recep Tayyip Erdogan de faire adopter une nouvelle Constitution instaurant un régime présidentiel, un projet tièdement accueilli par Ahmet Davutoglu. Les milieux d’affaires redoutent que les réformes politiques nécessaires n’accaparent le gouvernement, au détriment des réformes structurelles.