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Tensions russo-turques : quel impact sur les échanges commerciaux ?

La destruction d’un bombardier russe par l’armée turque à la frontière syrienne aura-t-elle des conséquences sur les relations économiques entre les deux pays ? Si Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine entretiennent des relations tendues depuis plusieurs mois, les deux Présidents ont toutefois conscience de l’importance de leur coopération commerciale, particulièrement étroite ces dernières années. En 2014, la Turquie a exporté pour environ six milliards de dollars vers la Russie, principalement des produits textiles et de la nourriture. À l’inverse, les exportations russes vers la Turquie, essentiellement du gaz naturel, du pétrole et du blé, sans oublier le tourisme, ont généré des revenus d’un montant de 25 milliards de dollars. “Il est évident que si les Russes décident d’adopter des sanctions, cela aurait un impact certain sur l‘économie turque, explique Chris Beauchamp, analyste marchés chez IG. Des projets d’accords pourraient être retirés. Mais à mon avis, le récent incident n’aura pas d’impact à long-terme sur les relations russo-turques. Les deux parties ont bien trop à perdre en cas de rupture.” Les touristes russes représentent une source de revenus importante pour Ankara. Plus de trois millions d’entre eux se sont rendus en Turquie l’année dernière. Et ils étaient nombreux à choisir les stations balnéaires turques après le crash en Egypte. L‘énergie est l’autre pilier de ce partenariat commercial, la Turquie étant après l’Allemagne le plus gros acheteur de gaz naturel russe. Plus de 50 % de ses importations de gaz proviennent de Russie. Une coopération appelée à être renforcée par le projet d’oléoduc Turkish stream. Un projet, qui dans le contexte actuel semble menacé.