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Quel bilan pour le premier semestre sur les marchés aux États-Unis et au Moyen-Orient ?

Bonjour et bienvenue dans Business Middle East. Dans cette édition : gros plans sur les performances économiques du premier semestre 2015. Contrairement aux attentes, les États-Unis affichent des résultats en demi-teinte pour les 6 premiers mois de l’année. Rien d’inquiétant pour autant, selon certains analystes. À 5,3 %, le taux de chômage, par exemple, a beaucoup baissé. Quant aux déclarations successives de la réserve fédérale américaine (Fed), elles n’ont pas manqué d’agiter les marchés. Avant d’analyser les différents facteurs en jeu, le point sur l‘état de santé de l‘économie outre-atlantique. Les résultats économiques américains en deçà des attentes L‘économie américaine n’a pas tenu toutes ses promesses. Malgré des prévisions plutôt optimistes, ses performances déçoivent depuis la fin du programme d’assouplissement quantitatif de la Fed en octobre dernier. Alors que certains analystes misaient sur une croissance de 3,1 % en mars, les dernières estimations ne tablent plus que sur 2,4 %. Mêmes résultats mitigés sur le front de l’emploi. En juin, 223 mille postes ont été créés, contre 230 mille attendus. En outre, avec 423 mille personnes ayant quitté le marché du travail le mois dernier, le taux de chômage aux États-Unis est tombé à 5,3 %, son plus bas niveau depuis 7 ans. Enfin, la participation de la main d‘œuvre, soit la part des Américains en âge de travailler occupant ou cherchant un emploi, est tombée à 62,6 %, son taux le plus faible depuis 1977. L’analyse : première partie Daleen Hassan, euronews: “Pour analyser les performances de l‘économie américaine au premier semestre 2015, accueillons Nour Eldeen Al-Hammoury, Responsable en chef des Stratégies Marchés, chez ADS Securities, à Abu Dhabi. Commençons par le dernier rapport sur l’emploi, en quoi est-il important ?” Nour Eldeen Al-Hammoury, ADS Securities : “Le rapport sur l’emploi aux États-Unis présente des données positives et négatives. D’un côté, l‘économie américaine a créé moins d’emplois que prévu. D’un autre côté, le chômage a baissé de façon significative ; de même que le taux de participation de la main d‘œuvre. Le point le plus important de ce rapport concernait l’augmentation des salaires qui n’a pas eu lieu contrairement aux prévisions. Le salaire moyen s’est même replié à son plus bas niveau depuis l’année dernière. Les tergiversations de la Fed autour du possible relèvement de ses taux n’aident pas non et les chances d’une hausse des taux d’intérêt américains en septembre s’amenuisent.” Daleen Hassan, euronews : “Nour, quelles sont vos prévisions concernant l‘économie américaine pour le second semestre 2015 ?” Nour Eldeen Al-Hammoury, ADS Securities : “Pour l’heure, nos prévisions sont neutres, surtout après les déclarations de Janet Yellen lors de la dernière réunion de la Fed en juin au cours de laquelle elle n’a pas relevé les taux d’intérêt américains comme promis. Cela ajoute de l’incertitude. Cela dit, l’appréciation du dollar a un impact négatif sur l‘économie américaine et les bénéfices des sociétés qui ont déjà baissé et pourraient encore baisser davantage. A partir de la semaine prochaine, nous serons donc être attentifs aux bénéfices pour le second semestre 2015. Nous allons scruter le moindre signe avant de revoir à la hausse ou à la baisse nos prévisions.” Daleen Hassan,euronews: “Nour, intéressons-nous à présent aux bénéfices au Moyen-Orient pour les 6 premiers mois de l’année. On se retrouve juste après ce sujet. En dépit des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et la chute vertigineuse des cours du pétrole au cours du premier semestre 2015, les marchés de la région demeurent stables, sauf en Égypte.” Performances des marchés au Moyen-Orient pour le 1er semestre 2015* De nombreux facteurs ont impacté la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, tels que les turbulences sur les marchés boursiers mondiaux, ou encore la possibilité d’un relèvement des taux d’intérêt aux États-Unis. Mais pas de quoi empêcher, dans un premier temps, la bourse saoudienne d’enregistrer des résultats en hausse de 21 % au cour du premier trimestre 2015, avant d’amorcer un virage à la baisse en raison du conflit au Yémen. Au final, l’Arabie Saoudite a terminé le semestre sur une hausse de 9 %, malgré l’ouverture de son marché boursier aux investisseurs étrangers. À Dubaï et à Abu Dhabi, les marchés financiers sont restés globalement stables, n’affichant qu’un léger repli au début du Ramadan. Quant à la bourse égyptienne, elle accusait une baisse de 6,21 % fin juin. En cause, entre autres, l’introduction d’une taxe controversée sur les plus-values financières. L’analyse : deuxième partie Daleen hassan, euronews: “Nour, comme on le disait plus tôt, les marchés de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord restent stables, même s’ils ne sont pas aussi porteurs qu’au premier semestre 2014. Alors, pourquoi ? Et la bourse égyptienne va-t-elle remonter au second semestre ?” Nour Eldeen Al-Hammoury, ADS Securities : “Depuis le début de l’année, l‘économie mondiale a connu une période agitée, contrairement à la même période l’année précédente. Les événements qui ont eu lieu dernièrement ont accentué le climat d’incertitude au Moyen-Orient. La principale pression sur les marchés de la région est géopolitique. La guerre en Syrie, en Irak et au Yémen pèsent sur les marchés. Concernant l‘Égypte, nous sommes convaincus que la bourse est en mesure de remonter la pente. La situation en Égypte et l’introduction d’une taxe boursière ont poussé les investisseurs à se retirer provisoirement, ce qui a conduit à l’effondrement des marchés. Mais cette baisse est un bien pour un mal et devrait permettre à la bourse égyptienne de repartir sur des bases saines.” C’est tout pour cette édition de Business Middle East, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires sur les pages des réseaux sociaux d’Euronews. Et à la semaine prochaine.