L'opposant Alexeï Navalny arrêté dès son retour en Russie
Alexeï Navalny et sa femme Ioulia à bord de l'avion qui les ramène à Moscou, le 17 janvier 2021
EREVAN (Reuters) - Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, s'est dit ouvert lundi à des élections législatives anticipées sous certaines conditions, après avoir dénoncé jeudi dernier une tentative de coup d'Etat de l'armée, qui a réclamé sa démission. Quelques mois à peine après le conflit dans le Haut-Karabakh, la demande de l'armée a plongé l'ex-république soviétique de moins de 3 millions d'habitants dans une nouvelle crise politique, incitant l'opposition à descendre dans la rue, scandant "Arménie sans Nikol" devant l'Assemblée nationale.
« Tristesse », « stupéfaction » face à un « acharnement judiciaire » pour la famille politique de l’ancien président, un verdict « rassurant » voire « historique » à gauche : la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme, ce lundi 1er mars, pour « corruption » dans l'affaire dite des « écoutes », a provoqué de vives réactions dans la classe politique. À droite, lacondamnation de l'ancien président passe très mal. « La sévérité de la peine retenue est absolument disproportionnée et révélatrice de l'acharnement judiciaire d'une institution déjà très contestée. Toute la lumière devra être faite sur les méthodes et l'indépendance du PNF [le Parquet national financier, ndlr] », a affirmé sur Twitter le président du parti Les Républicains Christian Jacob.« Un ancien président de la République n'est évidemment pas au-dessus des lois, a réagi sur RFI Annie Genevard, vice-présidente LR de l'Assemblée nationale. Mais la justice ne doit pas être plus sévère avec tel ou tel au motif des fonctions qu'il a pu occuper. »Le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau a lui déploré « une condamnation extrêmement dure dans un dossier particulièrement faible ».« Toutes les voies de recours doivent être utilisées pour qu'il puisse laver son honneur et que toute la vérité soit faite », a affirmé le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand. Nicolas Sarkozy, qui a toujours affirmé n'avoir jamais commis « le moindre acte de corruption », a justement annoncé qu'il allait faire appel de sa condamnation.Interrogé par RFI, le député européen Geoffroy Didier se dit lui « surpris » par ce verdict. « Il y a un secret professionnel entre un avocat et son client » qui doit être respecté, selon lui. S'il ne veut pas parler « d'acharnement judiciaire », Geoffroy Didier, lui-même avocat, évoque en revanche un « acharnement politique » : « Depuis de nombreuses années, Nicolas Sarkozy est une cible de choix, d'attaques politiques, de caricatures ; des moqueries qui finissent pas porter leurs fruits malheureusement, dans les urnes et peut-être dans les prétoires... »Ce lundi soir, la droite fait donc bloc derrière l'ancien président, insistant sur l'appel interjeté, et que donc Nicolas Sarkozy est de nouveau présumé innocent.Mais derrière ce moment judiciaire historique, c'est bien de politique dont il est question : l'ancien chef de l'État était encore pour beaucoup à droite un possible recours pour 2022. La condamnation d'aujourd'hui change la donne.« Un verdict historique » à gaucheDe l'autre côté du spectre politique, les réactions sont toutes autres. Selon le secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts, Julien Bayou, cette décision judiciaire est rassurante pour le système démocratique français : « Cela montre qu'il n'y a pas une justice pour les pauvres et une autre pour les puissants. »Pour le député communiste Sébastien Jumel, cette décision de justice est forcément historique. « Ce n’est pas rien, un ancien président de la République condamné à un an de prison ferme. C’est du jamais vu sous la Ve République », a-t-il notamment déclaré à RFI.
La consultation a été lancée mi-janvier par une mission d'information parlementaire.
Défiant une interdiction préfectorale, liée à l'épidémie de Covid-19, le maire de Chalon-sur-Saône a autorisé, lundi, la tenue de la traditionnelle fête foraine dans sa ville.
La condamnation lundi de Nicolas Sarkozy à de la prison ferme plombe l'idée d'un éventuel "recours" pour 2022 que certains commençaient à caresser dans une droite toujours en quête de son candidat.
Aux Etats-Unis, les ventes de vinyles sont repassées devant les ventes de CD, pour la première fois depuis 1986.
RECOURS EN FORCE - Le tribunal administratif de Nice doit étudier une procédure de référé-liberté ce mardi
Les ministres de l'Intérieur, de la Justice et de l'Éducation se sont réunis ce lundi 1er mars pour décréter la mobilisation générale du gouvernement français contre le phénomène des rixes entre jeunes, qui ont fait plusieurs morts la semaine dernière. Le gouvernement français veut prendre la question des rixes entre bandes de jeunes à bras le corps. Après la mort d'une collégienne et d'un collégien, poignardés au cours de différentes bagarres dans l'Essonne les 22 et 23 février, le ministre de l'Intérieur avait fixé un rendez-vous pour tenter de trouver une réponse à ce phénomène.À l'issue de cette réunion, les ministères de la Justice et de l'Intérieur ont annoncé l'adoption d'un plan rénové de lutte contre les bandes d'ici le 1er mai. Il prévoit notamment de recourir à des groupes locaux de traitement de la délinquance, sur le modèle de celui mis en place à Paris qui associe police, mairie et services éducatifs sous l'égide du parquet. Leur but sera notamment de surveiller les réseaux sociaux via lesquels les jeunes peuvent se donner rendez-vous pour en découdre.La sécurité aux abords des écoles, le suivi de l'absentéisme scolaire et la médiation de quartiers doivent également être renforcés. « On doit être complémentaires dans nos actions », a déclaré le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, lors d'un déplacement en Haute-Saône.Un nouveau Code de justice pénale des mineursPour éviter de nouveaux drames, il faut une généralisation « des bonnes pratiques », a plaidé le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, évoquant une « meilleure collaboration entre les différents parquets généraux » et un recours décuplé aux « interdictions de paraître ». « Il faut développer » ces alternatives aux poursuites qui permettent « d'extraire » des jeunes « de la bande ».Le ministre de la Justice a également mis en avant le nouveau Code de justice pénale des mineurs, qui entrera en vigueur le 30 septembre et vise à réduire les délais de jugement. « On va passer de délais extrêmement longs où on voit des gamins de 16 ans qui sont jugés quand ils en ont 22 » à « une justice qui peut être rendue très, très vite », a-t-il assuré. « Si on laisse filer et qu'aucune réponse n'intervient, on a un risque de réitération ».Selon le ministère de l'Intérieur, 357 affrontements entre bandes ont été recensés en 2020 contre 288 en 2019, soit une hausse de près de 25%, et trois personnes ont été tuées et 218 blessées lors des affrontements de l'an dernier. À l'échelle nationale, le ministère recense 74 bandes, dont 46 sur le ressort de la préfecture de police de Paris, qui comprend aussi la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine.(Avec AFP)
Les Etats-Unis et l'Iran se jaugent: soucieux de ne pas apparaître trop faibles face à l'ennemi juré, les deux pays font monter les enchères, au risque de repousser le sauvetage de l'accord sur le nucléaire iranien pourtant promis par Joe Biden.
Tout comme les exoplanètes, les trous noirs deviennent des objets d'observation courants pour les astronomes en cette fin du premier quart du XXIe siècle. On peut s'en convaincre avec le début de la réalisation d'une carte montrant déjà 25.000 trous noirs supermassifs sur une portion de la voûte céleste. Elle provient d'images réalisées à partir d'observations à basse fréquence du radiotélescope géant Lofar (LOw Frequency ARray).
Selon son entraîneur au Paris Saint-Germain, Mauricio Pochettino, Kylian Mbappé peut succéder à Cristiano Ronaldo et à Lionel Messi, au sommet du football planétaire.
Ce lundi 1er mars, France 2 diffuse Intraitable, un téléfilm avec Fred Testot sur un vigneron qui refuse une obligation d’utiliser des pesticides. Cette histoire, c’est celle d’un véritable vigneron, Emmanuel Giboulot, qui s’est terminée en 2014 au tribunal.
Une grande partie des habitants des Alpes-Maritimes a dû rester à la maison ce week-end, pour le premier des deux week-ends prévus de confinement local. A Nice, les autorités en tirent un bilan plutôt positif, mais les habitants rencontrés par Europe 1 sont plus mitigés.
Dimanche 28 février, Manuela Lopez a annoncé une mauvaise nouvelle à ses abonnés sur Instagram. Atteinte d'une maladie incurable depuis 2007, l'actrice des Mystères de l'amour a révélé être à l'hôpital.
Nicolas Sarkozy a été condamné lundi à trois ans de prison, dont deux avec sursis, dans l'affaire dite des "écoutes", pour corruption et trafic d'influence. L'actuel ministre de l'Intérieur, qui fut son bras droit aux Républicains, a redit son "respect" et son "affection" pour l'ancien chef de l'État.
La ministre des Sports Roxana Maracineanu a indiqué lundi que le sport amateur ne redémarrera pas "avant au moins un mois".
Le président de l'OM, l'homme d'affaires américain Frank McCourt, est arrivé à Marseille lundi pour rencontrer les représentants des différents groupes de supporters. Des réunions qui doivent permettre de mettre fin à plusieurs semaines de tensions entre le club et ces derniers.
"Non c'est non, même sur un plateau" : des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant les locaux du Cours Florent à Paris pour dénoncer le "silence" de la prestigieuse école privée de théâtre face à des abus présumés de certains de ses professeurs.
CRISE SANITAIRE - Le département a toujours un taux d'incidence trois fois supérieur à la moyenne nationale avec 617 cas confirmés pour 100.000 habitants
La nouvelle version de l’article 24 du texte ne touche plus à la loi sur la liberté de la presse et se concentre sur le Code pénal. Les sénateurs ne parlent plus de la diffusion d’images et créent un nouveau délit de provocation à l’identification dans le but « malveillant d’identifier » les policiers. Ils s’appuient aussi sur la protection des données personnelles des forces de l’ordre, suivant l’avis de la Cnil.