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Grèce : les raisons de la colère

C’est une pilule bien amère qu’Alexis Tsipras doit faire avaler à son parlement et aux Grecs, épuisés par des années d’austérité. Hausse de l’impôt de solidarité, de l’impôt sur les hauts revenus et de la taxe sur les dividendes des sociétés ; quant au plafond des revenus non imposables, il pourrait être abaissé. Mais la plus difficile à digérer reste la baisse de des retraites à partir de 2019 : à partir de 750 euros par mois, elles seront réduites de 15%. Les retraités touchant plus de 2000 euros par mois perdront 40%. Et ce, même si le système grec restera le plus généreux d’Europe, martèle le ministre du travail, George Katrougalos. C’est lui qui a défendu la réforme devant les députés. “Nous sommes dans une situation où la richesse nationale est nettement plus faible. Nous sommes 25% plus pauvres que nous ne l‘étions en 2010. Et il nous faut donc distribuer de plus petites retraites. Mais pour la première fois, cela se fera de façon juste,“ a-t-il assuré. Ces économies, évaluées à 1,3 milliards d’euros par an, visent à obtenir dès lundi à Bruxelles, le feu vert de l’Eurogroupe, du FMI et de la BCE au versement d’une nouvelle tranche d’aide. La Grèce en a besoin pour honorer ses échéances de juillet auprès de la BCE. Elle compte aussi sur le soutien du FMI pour lancer une renégociation de sa dette.