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Grèce : les petits commerçants tirent la langue

Faire des affaires en faisant du shopping dans les magasins, ok mais en Gréce, les commerçants n’ont plus de stocks. La fédération grecque des commerçants explique que les fournisseurs exigent désormais une avance sur facture et parfois en cash. Ces pratiques contraignantes viennent s’ajouter à la crise de confiance et la baisse du pouvoir d’achat qui frappe plus qu’ailleurs les consommateurs grecs. Les affaires sont au point mort, rien ne bouge. C’est vraiment inquiétant affirme Mina Minetsi, commerçante à Athènes. Avec tout ce qu’on entend chaque jour : un accord un jour puis plus d’accord le lendemain : les gens n’achètent plus parce qu’ils ont peur de l’avenir”. De nombreux petits commerces grecs et même ceux de taille moyenne ont fermé durant la crise de la dette. Et 20% de ceux qui continuent ne seront pas capables de payer leurs impôts cette année. “Environ 8.500 commerces arrêteront leur activité en 2015, explique George Kavathas, le président de la confédération des commerçants et artisans, et plus de 20.000 emplois seront perdus parmi les salariés, les auto-entrepreneurs et les employeurs”. Après trois jours de négociations entre Athènes et ses créanciers sur les réformes que le pays doit réaliser : un accord semble possible mais il reste beaucoup à faire. Cet accord assurerait le versement d’une nouvelle aide au gouvernement grec qui doit assurer des remboursements de dette au mois d’avril alors que ses caisses sont presque vides.