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Grèce : de l’arrièré de paiement à la sortie de l’euro

Les caisses de l’Etat grec sont vides : il y aurait à peine de quoi boucler les salaires et les pensions du mois selon des experts du dossier. A moins d’un miracle donc, la Grèce ne pourra pas honorer mardi soir un paiement de 1,5 milliard d’euros au Fonds monétaire international. Pourtant, ce non paiement d’une échéance au FMI, présenté ces derniers mois comme un risque terrible pour la Grèce, passe presque au second plan aujourd’hui. “Ils n’honoreront pas le paiement d’aujourd’hui, explique Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Donc ça les met en arrièrés de paiement avec le FMI pas nécessairement en défaut de paiement. Mais des arrièrés de paiement placent les grecs dans la liste de pays comme le Zimbabwe. Donc la prochaine date importante c’est vraiment le référendum du 5 juillet”. D’autant que la Grèce doit encore honorer une échéance importante de remboursement : 3,4 milliards d’euros, cette fois-ci vis-à-vis de la BCE. Si c’est le “non” qui l’emporte dimanche, les banques grecques seront en faillite virtuelle car la BCE ne les financera peut-être plus. La Grèce devra alors imprimer sa propre monnaie parallèle. “La majorité de la dette grecque est détenue par la BCE ou ses représentants et au final, explique Ed Dempsey, responsable des investissements chez Pension Partners, la Grèce ne représente pas un problème économique car elle représente en gros 2% du PIB de la zone euro et beaucoup moins par rapport au Produit intérieur brut mondial. C’est vraiment un problème par rapport à la confusion que cela crée et sur la façon dont les marchés se comportent avec cette confusion par rapport à ce qui pourrait se passer ensuite”. Arrièrés de paiement ne veut pas dire défaut de paiement qui ne veut pas dire sortie de la zone euro. On le voit la Grèce n’a pas encore quitté la zone euro mais si le “non” par rapport aux propositions des créanciers l’emporte dimanche au référendum, le Grexit ne sera plus très loin.