Elon Musk est désormais la personne la plus riche du monde
Voici ce que nous savons d'Elon Musk et de sa fortune.
De son vrai nom Tarik Andrieu, il comparaît ce mercredi au tribunal correctionnel de Paris, après une interpellation mouvementée à Paris, en septembre dernier.
Jean Graton, l'auteur français qui avait créé à la fin des années 1950 la bande dessinée Michel Vaillant, est inhumé mercredi 27 janvier à Bruxelles, une semaine après sa mort à l'âge de 97 ans. La série, qui racontait les aventures d'un pilote de course automobile, s'est déclinée en 79 tomes avec au total quelque 25 millions d'albums vendus dans le monde. Son fils Philippe, qui signe les scénarios de Michel Vaillant depuis plus de 15 ans, nous raconte comment la saga, et son père, sont devenus cultes.
CHOIX - Pour trancher sur les nouvelles mesures sanitaires, le gouvernement semble vouloir attendre d’examiner vendredi l’impact du couvre-feu et la progression des variants du virus
Plus de deux mois et demi après leur départ, le 8 novembre, des Sables-d'Olonne, les premiers voiliers du Vendée Globe sont de retour mercredi dans le port vendéen après 79 jours de course. Mais attention : le premier à franchir la ligne d'arrivée ne sera pas forcément le gagnant de la compétition.
Qu’est-ce que Railcoop ? Merci d'avoir posé la question ! Railcoop est une jeune société ferroviaire française qui entend investir dans le train : trains entre régions mal reliées, trains de nuit, et même trains de marchandises. Les premiers passagers pourraient embarquer à bord d’un train railcoop Lyon-Bordeaux en 2022. Depuis le 13 décembre 2020, la SNCF n’a plus le monopole des rails en France : le trafic ferroviaire est ouvert à la concurrence. Cette forme de privatisation des transports est critiquée d’une part : on craint les effets sur les prix, sur la qualité des services, sur les rémunérations des travailleurs, sur les lignes peu rentables....Mais quelle est l'avantage de Railcoop ? Mais pour certains, il y a justement là une opportunité : investir là où la SNCF s’est désinvestie depuis des années. C’est ainsi qu’est née Railcoop en 2019, rassemblant des acteurs de l’économie sociale et solidaire, et des experts des questions de climat et mobilité. Le tout sur un modèle coopératif : n’importe qui peut acheter une part de l’entreprise pour 100 euros et devenir sociétaire. Chaque sociétaire possède une voix dans l’entreprise, quel que soit le nombre de parts qu’il possède.Et ils vont proposer quoi concrètement ? Les trajets ne seront-ils pas beaucoup plus longs ? En quoi est-ce bon pour la planète ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez".Un podcast écrit et réalisé par Quentin Tenaud.A écouter aussi : Qu'est-ce que le flygskam ?Qu'est-ce que le green new deal ?Qu'est-ce que la taxe kerosene ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.Découvrez le podcast sur BababamA écouter aussi :Qu’est-ce que Parler ?Qu'est-ce que le VOC2020 ?Qu'est-ce que la neurasthénie ?
La monnaie commune aux pays de la Cédéao pourrait ne pas voir le jour avant 2025, au mieux. C'est ce qui ressort des débats tenus ce dimanche par les dirigeants de la Cédéao réunis en sommet ordinaire. Les chefs d'État ont décidé de repousser à janvier 2022 la reprise de l'application de leur pacte de convergence, à cause de la pandémie de Covid-19 qui a obligé les pays ouest-africains à accroitre leurs dépenses. Déjà suspendues pour 2020, les mesures de convergence ont aussi été gelées par les chefs d'État pour l'ensemble de l'année 2021. Un nouveau pacte de convergence doit être discuté par les pays de la Cédéao. Il entrera en vigueur au 1er janvier 2022. L'organisation ouest-africaine s'en explique par le fait que la pandémie entraine des dépenses supplémentaires, ce qui éloigne les gouvernements de l'application des critères notamment sur la dette et le déficit budgétaire.Dès lors que la convergence ne reprendra qu'en 2022, la monnaie commune est ajournée. En effet, le ministre burkinabè de l'Economie explique dans la presse qu'il faut trois ans de convergence pour envisager le lancement de l'éco, ce qui repousse sa date d'entrée en vigueur à 2025.Beaucoup d'économistes ouest-africains posent donc une question : ce report de l'éco n'est-il pas surtout un aveu d'échec ? Dans les colonnes du quotidien Sidwaya, l'économiste burkinabé Ousséni Illy souligne les clivages existants entre les pays de l'UEMOA et les autres, en particulier le Nigeria.Clivage qui bloque le processus d'intégration monétaire. En effet, que ce soit sur les statuts de la future Banque centrale ou le régime de change de la monnaie commune, les dirigeants n'ont pas avancé. Le risque étant de laisser le doute sur la volonté politique s'installer dans l'opinion.
Sorti de l’Union européenne, le Royaume-Uni cherche désormais à réaffirmer ses relations bilatérales. C’est notamment le cas avec le Kenya, son partenaire de longue date. Les deux pays ont ainsi annoncé lundi 25 janvier la signature d’un accord de défense pour faire face aux menaces sécuritaires de l’Afrique de l’Est. Avec notre correspondante à Nairobi, Albane ThirouardRenforcer la coopération entre les deux pays pour assurer la stabilité de la corne de l’Afrique, c’est l’objectif du nouvel accord signé lundi entre Londres et Nairobi. Les deux pays ont notamment insisté sur leur volonté de lutter conjointement contre le terrorisme dans la région.« Nous devons travailler ensemble pour faire face à la menace des islamistes shebab, et la vaincre ici au Kenya, mais aussi au Royaume-Uni », a ainsi déclaré Ben Wallace, secrétaire d’État à la Défense britannique. En visite pour deux jours dans le pays, il a rencontré lundi le ministre de l’Intérieur kényan, Fred Matiang’i. Ensemble, ils ont discuté d’une approche commune pour faire face aux menaces sécuritaires en Afrique de l’Est.Cet accord entre Londres et Nairobi vient renforcer un pacte de sécurité déjà mis en place en 2015, puis renouvelé en 2018. Il s'inscrit dans un contexte post-Brexit où les Britanniques cherchent à réaffirmer leurs partenariats après avoir quitté l’Union européenne. Début décembre, Londres et Nairobi avaient ainsi déjà signé un accord bilatéral visant à limiter l’impact du Brexit sur leurs échanges commerciaux.
Les forces armées centrafricaines et leurs alliés, Minusca, Russes et Rwandais, ont entamé ces derniers jours une contre-offensive pour repousser la pression des forces rebelles autour de Bangui. Pour ce faire, des véhicules ont été réquisitionnés dans la capitale, parfois même ceux appartenant à des entreprises ou des particuliers. Le point sur la situation. Avec notre envoyée spéciale à Bangui, Florence MoriceLundi, les FACA et leurs alliés ont notamment repris la ville de Boda et tentent aussi de libérer l'axe qui mène au Cameroun pour contrer la tentative des rebelles d'asphyxier Bangui en empêchant le ravitaillement du pays en provenance du Cameroun. « Cette contre-offensive a pour but de stopper ou d'annihiler les bases arrières pour destructurer ces groupes armés », explique Ange Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement centrafricain.C'est dans ce contexte que les autorités centrafricaines ont lancé lundi dernier une campagne de réquisitions de véhicules 4x4 à Bangui. L'opération a suscité des interrogations et des inquiétudes dans la capitale. L'objectif ? Transporter des troupes dans le cadre de la contre offensive lancée par les FACA et ses alliées pour tenter de faire reculer la rébellion CPC et ouvrir le corridor qui relie Bangui au Cameroun. Et cette opération n'est censée concerner que les véhicules des administrations publiques. Il s'agit, selon le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui, d'une nécessité.
S’exprimant lors du Forum économique mondial de Davos, Cyril Ramaphosa a mis en garde contre tout nationalisme dans les stratégies d’acquisition du vaccin. « Les pays riches de ce monde ont acheté de très grandes quantités de vaccins. Certains, quatre fois plus que ce dont ils ont besoin », a déploré le président sud-africain dont le pays est le plus touché du continent par l’épidémie de Covid avec plus d’1,4 million de cas et 41 000 décès.Alors que les campagnes de vaccination ont commencé à travers le monde, l’Afrique du Sud attend toujours ses premiers vaccins.1,5 million de doses ont été achetées auprès d’un laboratoire indien et devraient être livrés dans les prochains jours. À peine de quoi vacciner la moitié des professionnels de la santé.► Lire aussi : Covid-19: l'Afrique du Sud veut vacciner 67% de sa population en 2021Pour le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, il faut un accès équitable aux vaccins. « Nous leur disons : "mettez à disposition les doses excédentaires que vous avez commandées et mises de côté. Il n’y a absolument aucune raison pour qu’un pays de 40 millions d’habitants achètent 120 millions de doses. Cela se fait au détriment de certains pays qui en ont le plus besoin". »Un appel qui fait écho aux avertissements de l'Organisation mondiale de la santé. Son directeur avait déjà appelé les pays riches à ne pas « couper la file ». Et mettre à disposition des pays pauvres leurs doses excédentaires par le biais du mécanisme Covax.Ce dispositif de l'OMS doit permettre de vacciner 20% de la population du continent africain avant la fin de l'année.
Le Comité national de salut pour le peuple (CNSP), organe créé par les militaires putschistes du 18 août dernier au Mali, est officiellement dissous. C'est ce qu'indique un décret signé notamment par le président de transition et le Premier ministre Moctar Ouane. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) avait encore récemment demandé avec insistance la dissolution de cet organe qui renforçait le pouvoir des militaires. Même si cette dissolution est un événement, les militaires n'ont pas totalement disparu. Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel Le CNSP est désormais officiellement dissous, mais ses principaux responsables militaires ne sont ni retournés dans les camps ni au chômage. Par exemple, l’ex-président du CNSP, le colonel Assimi Goïta, occupe déjà le poste de vice-président de la Transition, il est le numéro 2 du régime. L’ancien vice-président du comité dissous, le colonel Malick Diaw, est quant à lui, déjà à la tête du Conseil national de transition, organe législatif. D’autres grosses pointures de l’ex-junte occupent depuis un moment des postes régaliens au sein du gouvernement.Malgré tout, la dissolution du CNSP est un évènement. Les pressions diplomatiques de la Cédéao ont donné des résultats. Ensuite, Kati, ville-garnison située près de Bamako et fief de l’ex-junte sera de moins en moins une direction prisée. Par ailleurs, ici des hommes politiques espèrent avoir maintenant des coudées plus franches avec les militaires.Et si tout fonctionne comme prévu, on prend un virage pour le retour des civils au pouvoir. Les membres du Conseil national de transition travaillent actuellement sur les textes qui doivent conduire à des élections transparentes. Il reste à associer à ce travail une importante partie de la classe politique malienne non représentée au CNT.Cette dissolution, réclamée avec insistance par la Cédéao, intervient la veille de la visite du président Bah N'Daw à Paris (lire encadré). Comment réagit l'opposition à cette annonce ?■ Le président N'Daw à Paris, un signal fort envoyé par la FranceLe sommet du G5 Sahel aura lieu dans trois semaines, les 15 et 16 février prochains, à N’Djamena. Pour préparer ce rendez-vous, Emmanuel Macron reçoit depuis mi-janvier ses homologues sahéliens. Après Idriss Déby la semaine dernière, c’est au tour de Bah N’Daw le président de transition de malien d’être reçu ce mercredi à l’Élysée. Cette visite inattendue est un signal fort envoyé par la France aux nouvelles autorités maliennes.C’est accompagné d’une partie de son cabinet et de son ministre des Affaires étrangères que le président de transition malien a atterri hier à Paris. Bah N’Daw sera reçu à l’Élysée en début d’après-midi pour un déjeuner de travail avec Emmanuel Macron. Une entrevue qui s’inscrit dans la lignée des rendez-vous avec les présidents Ghazouani, Issoufou et Déby, minimise-t-on dans l’entourage du président français.Sauf que cette visite n’est pas si anodine. C’est la première fois que Bah N’Daw sera reçu par le président d’un pays hors Cédéao. L’Élysée a même décidé pour l’occasion d’ouvrir la cour du palais présidentiel à la presse et d’officialiser sa venue par un communiqué. En l’accueillant avec maints égards, Paris offre ainsi une sorte de reconnaissance internationale à un président qui a été propulsé à la tête du pouvoir malien par une junte militaire.Y a-t-il eu des engagements de Bamako en échange ? Les autorités maliennes ont annoncé hier soir la dissolution du CNSP, l’organe formé par les militaires qui avait renversé Ibrahim Boubacar Keita en août dernier. C’était une demande de la Cédéao. En début de semaine, une délégation ministérielle s’est rendue à Kidal pour relancer notamment les accords de paix d’Alger. Or, Paris milite depuis des années pour leur mise en œuvre rapide. De quoi certainement satisfaire la France à la veille de cette visite.
Le chef du gouvernement a présenté dans l’hémicycle onze nouveaux ministres qui ont reçu le vote de confiance du Parlement. Ce remodelage politique n’est pas du gout du président de la république qui a dit tout le mal qu’il pensait de ce remaniement.. Avec notre correspondant à Tunis, Michel PicardC’est le remaniement de trop pour le président Kaïs Saïed. Il avait pourtant nommé lui-même l’été dernier Hichem Mechichi à la présidence du gouvernement pour qu’il mette en place une équipe de technocrates habilités à réformer.Mais très vite, le chef du gouvernement, par crainte de blocages parlementaires et par des jeux d’alliances, a rompu la confiance présidentielle en se rapprochant du parti d’inspiration islamiste Ennahdha, première force au Parlement et ennemi politique du chef de l’État.Dans un ultime geste d’affront envers le palais de Carthage, Hichem Mechichi a procédé à un remaniement après avoir limogé jusqu’au ministre de l’Intérieur, réputé proche du président de la République.Ce dernier ne s’est donc pas privé lundi soir de sermonner le premier des ministres. Il l’a accusé d’enfreindre la Constitution et d’avoir choisi quatre ministres sur lesquels pèsent des soupçons des conflits d’intérêts.En Tunisie, le régime semi-parlementaire, issu de la Constitution de 2014, octroie des prérogatives larges au chef du gouvernement et limite celles du chef de l’État qui pourrait tout de même, par sa posture, s’attirer de nouveaux soutiens.Les deux hommes sont désormais en conflit ouvert, alimentant une instabilité politique qui, avec la crise économique et sociale, a entrainé des manifestations ces derniers jours.Plusieurs centaines de manifestants sont venus hier près du Parlement crier leur colère contre le système en place, les violences policières, les difficultés économiques, mais aussi pour réclamer la libération du millier de jeunes arrêtés la semaine dernière lors d’affrontements avec la police.
C’est un nouveau pas dans le rapprochement entre les États-Unis et le Soudan. Le numéro deux du Commandement américain pour l’Afrique (Africom), Andrew Young, est arrivé hier à Khartoum pour une visite de deux jours. Cette visite intervient après la levée des sanctions américaines et le retrait du Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme. Elle a une haute valeur symbolique. Avec notre correspondant à Khartoum, Eliott BrachetC’est une première depuis la création de l’Africom, qui coordonne les activités militaires et sécuritaires des États-Unis sur le continent. Pour Cameron Hudson, chercheur à l’Atlantic Council, la visite d’Andrew Young revêt une importance stratégique pour les États-Unis.« Washington réalise son retard dans sa coopération avec le Soudan. Par exemple, en novembre la Russie a annoncé la création d’une base navale sur la Mer Rouge. Washington doit prendre conscience que s’il n’agit pas rapidement, le Soudan est en passe de se rapprocher d’autres acteurs internationaux : la Chine, la Russie, les pays du Golfe. Donc Washington essaye de préserver sa propre influence à Khartoum. »Au menu des discussions : coopération sécuritaire, retrait de la mission de l’ONU au Darfour mais aussi un volet plus politique, le soutien américain au processus de transition. « Washington s’intéresse de près à la question de la restructuration des forces armées soudanaises. Si elles sont prêtes ou non à se réformer. Si les militaires sont juste en train de préparer leur retour au pouvoir, Washington devra adapter sa stratégie pour soutenir et renforcer les parties civiles du gouvernement et envisager peut-être de réduire le poids de l’armée dans le gouvernement. »Si la rencontre était prévue depuis longtemps, selon cet analyste, cette visite marque aussi les premiers pas au Soudan de la nouvelle administration de Joe Biden.Un important dispositif de sécurité a été déployé dans les rues de Khartoum à l’arrivée de la délégation américaine, alors que plusieurs manifestations ont éclaté ces derniers jours contre la dégradation de la situation économique. A noter que dans le cadre du processus de normalisation des relations entre le Soudan et Israël parrainé par le désormais ex président Donald Trump, pour la première fois un ministre israélien s’est rendu lundi à Khartoum. Le ministre des Renseignements israélien, Eli Cohen, s’est entretenu avec le chef du Conseil souverain, le général Abdel Fattah al-Burhane, ainsi que le ministre de la Défense soudanais sur « l’approfondissement de leur coopération en matière de renseignement » ont annoncé mardi les autorités israéliennes.
De nouvelles manifestations se sont produites mardi à travers le Liban contre le confinement strict imposé par les autorités depuis le 14 janvier et prolongé jusqu'au 8 février pour lutter contre la propagation du coronavirus, une mesure qui vient aggraver des conditions de vie déjà difficiles Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul KhalifehAprès plusieurs mois de répit, le mouvement de contestation populaire a repris au Liban. Le bouclage total imposé pour lutter contre la progression du coronavirus a aggravé les conditions socio-économiques d’une grande partie de la population, déjà très affectée par la crise qui frappe le pays depuis plus d’un an.Du nord au sud, dans les grandes villes comme en province, des centaines de personnes sont encore descendues dans la rue mardi pour la deuxième journée consécutive.Des routes ont été bloquées à l’aide de bennes à ordure ou de pneus enflammés à Beyrouth, sur l’autoroute qui mène dans le sud du pays ou dans la plaine oriental de la Békaa.Les manifestations les plus violentes se sont déroulées dans la ville de Tripoli, où des heurts ont opposé les forces de l’ordre aux contestataires, qui ont incendié des voitures et tenté d’attaquer le Sérail, qui regroupe les administrations publiques.L’armée libanaise a envoyé d’importants renforts dans cette ville du nord ou une foule en colère s’est rassemblée devant les domiciles de députés et de notables.Cette nouvelle vague de protestation intervient alors que le Liban est sans gouvernement depuis le mois d’août en raison des blocages politiques dus aux querelles entre les partis traditionnels.
Le manuscrit dicté et annoté par Napoléon, ainsi qu'un plan de bataille dessiné par un général fidèle à l'empereur, exposés dans une galerie parisienne, le 25 janvier 2021
Les sénateurs américains ont prêté serment mardi 26 janvier en tant que jurés dans la perspective du procès de Donald Trump. Celui-ci débutera dans deux semaines pour laisser le temps à l’ancien président de préparer sa défense, et à la chambre haute de confirmer la nomination des membres du cabinet de Joe Biden. Avec notre correspondante à Washington, Anne CorpetIl faudrait que dix-sept républicains se rangent aux côtés des démocrates pour que Donald Trump soit condamné à l’issue de ce procès. Mais peu d’élus de ce parti vont oser défier l’ancien locataire de la Maison Blanche, toujours très populaire au sein de l’électorat conservateur. C’est en tous cas ce qu’indique un vote de procédure ce mardi.Debout la main droite levée les sénateurs jurent de servir la justice de manière impartiale pendant le procès en destitution. Mais à peine son serment prononcé, Rand Paul, élu du Kentucky, conteste la procédure.« Depuis midi mercredi dernier, Donald Trump n’occupe aucune position listée dans la Constitution. C’est un citoyen privé. Je dépose donc une objection. Cette procédure viole la Constitution et n’est pas conforme. »Chuck Schumer, chef de la nouvelle majorité démocrate, rétorque immédiatement : « la théorie selon laquelle la destitution d’un ancien responsable est anti-constitutionnelle est complètement erronée, quelle que soit l’analyse : du point de vue du contexte constitutionnel, de la pratique historique, et du sens commun le plus basique. »L’objection de Rand Paul est soumise au vote : 45 républicains sur 50 le rejoignent pour contester la légalité du procès de Donald Trump. Parmi eux, Mitch McConnell qui a pourtant reconnu la responsabilité de l’ex-président dans les émeutes du Capitole. Seuls cinq élus républicains ont rallié les démocrates. Il en faudra 17 pour obtenir la condamnation du président à l’issue du procès. Cela semble de plus en plus improbable.■ Le sénateur qui va présider le procès Trump brièvement hospitaliséLe sénateur démocrate Patrick Leahy, qui sera chargé de présider le procès en destitution de Donald Trump au Sénat américain, a été brièvement hospitalisé mardi après avoir indiqué ne pas se sentir bien.« Après avoir reçu les résultats des tests et après avoir été examiné, le sénateur Leahy est maintenant rentré chez lui. Il est impatient de se remettre au travail », a déclaré son porte-parole dans un communiqué.Le sénateur âgé de 80 ans venait de présider à Washington, d'une voix fatiguée, la prestation de serment des sénateurs, qui feront office de jurés lors du procès, prévu à partir du 9 février, de l'ex-président accusé « d'incitation à l'insurrection » dans l'assaut meurtrier du Capitole, le 6 janvier.
C’est une « perte substantielle » a expliqué l’économiste en chef de l’organisation Gita Gopinath. Mais une croissance plus importante que prévue pourrait marquer cette année, grâce au déploiement accéléré des vaccins. Finalement, ce sera 22 000 milliards de dollars de moins pour le PIB mondial entre 2020 et 2025. C’est la différence « substantielle » entre les projections réalisées avant et après l’épidémie. Ses effets vont se poursuivre encore quelques années d’autant plus que la pandémie n'est toujours pas sous contrôle, voire reprend de la vigueur, comme au Royaume-Uni. L’Europe, avec ses mesures de confinement voit repoussé à 2022 le retour potentiel de son économie aux niveaux d’avant crise. Pourtant, le FMI s'attend à un rebond de 5,5% du PIB mondial contre 5,2% trois mois plus tôt.Mais encore faut-il que la vaccination se poursuivent vite et concerne le plus grand nombre d’ici 2022 et que les plans d'aide massifs des gouvernements continuent.Le petit rebond des prévisions de croissance en 2021 repose aussi sur la reprise en Chine (qui affiche plus de 8%) et l’effet attendu des plans de relance américains. Celui de Trump et celui à venir de Biden. La croissance américaine pourrait afficher dès cette année une fière croissance de 5,1%. A condition de ne pas retirer prématurément les aides, notamment aux populations les plus fragiles. Ce sont elles, rappelle l’économiste en chef du FMI, qui portent de façon disproportionnée le fardeau de la crise.
CRISE - A l’intérieur du bâtiment, les députés ont validé un large remaniement du gouvernement. Le choix de certains ministres est contesté par le président de la République
Un infirmier de la garde nationale américaine s'apprête à vacciner un patient dans un centre de vaccination de masse à Ridgefield, dans l'Etat de Washington, le 26 janvier 2021
Un énième conseil de défense Covid-19 se tient mercredi à l'Elysée.
Enième demande d'actes sans lendemain ou prélude à un tournant crucial? La justice va dire mercredi si elle autorise de nouvelles expertises, notamment ADN, dans l'espoir d'élucider enfin l'assassinat du petit Grégory Villemin, plus de 36 ans après les faits.