Les conservateurs allemands choisissent la continuité avec l'ère Merkel
Annegret Kramp-Karrenbauer (g) et Friedrich Merz lors d'un congrès de la CDU à Hambourg, le 7 décembre 2018
Quand Christophe Colomb aperçut les nuages qui couronnaient l’île de Nevis, il crut qu’il s’agissait de neige, et la baptisa « Isla de Nieves, l’île des neiges ». Au débarcadère du bourg de Charlestown, un rasta autochtone gratte sa guitare, c’est un des chauffeurs de taxi locaux qui vous emmènera en chantant découvrir son île. Un des titres de gloire de Nevis, c’est d’avoir traditionnellement ravitaillé en eau les navires de la flotte de l’Amiral Nelson, qui s’est marié dans une des chapelles de l’île. Alexander Hamilton, un des pères fondateurs des États-Unis était, lui, né à Nevis.
Près d’un an après la mort de George Floyd, le mouvement Black Lives Matter a permis aux États-Unis de regarder la question du racisme en face. Joe Biden et sa vice-présidente, Kamala Harris, ont également promis de lutter contre un fléau qu’ils jugent "systémique". Entre 15 et 26 millions de manifestants à travers les États-Unis, des rassemblements dans plus de 2 500 villes et plusieurs mois de contestation : au lendemain de la mort de George Floyd, le 25 mai 2020 à Minneapolis, le mouvement contre le racisme et les violences policières Black Lives Matter est devenu, en à peine quelques semaines, l’un des plus importants de l’histoire du pays. Neuf mois après et alors que doit s’ouvrir cette semaine le procès de Derek Chauvin, le policier ayant donné la mort à George Floyd, la société américaine avance à petits pas."Black Lives Matter a permis de poser le débat et de faire avancer les choses, le choix de Kamala Harris pour la vice-présidence en étant la première illustration", juge Jean-Éric Branaa, spécialiste des États-Unis et maître de conférences à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, contacté par France 24. "Joe Biden avait toujours dit qu’il choisirait une femme, mais les manifestations l’ont poussé à opter pour une Afro-Américaine. Or, Kamala Harris n’est pas n’importe qui : ses parents ont contribué à faire naître le mouvement pour les droits civiques à l’université de Berkeley.">> À voir : "En images : mobilisation massive contre le racisme à travers la planète"Au-delà d’un choix symbolique qui tranche avec un président sortant, Donald Trump, qui n’avait de cesse de diviser les Américains sur la thématique de "la loi et de l’ordre", le candidat Joe Biden montre qu’il compte bien s’emparer du sujet et parle rapidement de "racisme systémique" aux États-Unis. Une expression qu’il continue d’employer en tant que président des États-Unis.Mais l’avancée la plus concrète est l’adoption par la Chambre des représentants, le 4 mars, du projet de réforme de la police. Baptisée "George Floyd Justice in Policing Act", cette réforme prévoit, entre autres, d'interdire les prises d'étranglement, de limiter les transferts d'équipements militaires aux forces de l’ordre et de créer un registre national des policiers licenciés pour abus.La crainte d'un jugement type Rodney KingLe projet de réforme s'attaque aussi à la large immunité dont jouissent les policiers en cas de poursuites au civil. Il prévoit également la fin, pour les infractions liées aux stupéfiants, des mandats de perquisition permettant aux agents d'entrer sans frapper chez les suspects.Le texte, qui doit maintenant être voté au Sénat, "n'effacera pas les siècles de racisme systémique" aux États-Unis, a déclaré la présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, avant son adoption. Mais il sera "un pas énorme" vers "la construction d'une relation meilleure, plus saine, entre la police et des communautés qu'elle respecte".>> À lire aussi : "La mort de George Floyd marque 'la fin des illusions nées avec l’élection de Barack Obama'"Pas question, en revanche, de couper net dans les budgets de la police, comme le réclamaient de nombreux manifestants avec le slogan "Defund the Police". Le texte voté la semaine dernière au Congrès n’y fait aucunement référence. Et localement, certaines villes qui s’étaient aventurées sur ce terrain ont fait machine arrière. Le conseil municipal de Minneapolis, où George Floyd est mort, avait annoncé le 7 juin qu’il allait démanteler sa police. Celle-ci n’a finalement subi qu’une baisse de 8 millions de dollars sur un budget de 179 millions de dollars. À New York, les coupes d'un milliard de dollars dans le budget de la police, décidées en juin, ont finalement été significativement réduites et étalées dans le temps."L’issue du procès aura des conséquences importantes, prédit Jean-Éric Branaa. La crainte de tout le monde, c’est que ça se termine comme Rodney King [l’acquittement en 1992 de quatre policiers ayant tabassé un an plus tôt cet Afro-Américain à Los Angeles avait provoqué des émeutes sans précédent]. L’affaire Floyd est devenue totalement emblématique de la lutte inachevée pour les droits civiques. Or, pour la communauté noire, la lutte pour l’égalité passe aujourd’hui par une condamnation de Derek Chauvin."Le mandat de Joe Biden sous le signe de l’action antiraciste ?D’autant que sur le terrain, la situation n'a pas évolué : un millier de personnes ont encore succombé sous les balles de la police en 2020, dont 28 % d'Afro-Américains, alors qu'ils ne représentent que 12 % de la population. Et la justice a renoncé à poursuivre des agents responsables de la mort d'Afro-Américains non armés, comme Breonna Taylor, abattue dans son appartement du Kentucky, ou Daniel Prude, étouffé pendant une crise psychotique près de New York. De même que le policier ayant tiré à sept reprises à bout portant sur Jacob Blake, qui n’a pas succombé à ses blessures, dans le Wisconsin.Joe Biden est donc attendu au tournant. Pour une partie de la communauté blanche, la mort de George Floyd a marqué "la fin des illusions nées avec l’élection de Barack Obama en 2008, lorsqu’on parlait d’Amérique ‘post-raciale’ et ‘colorblind’", analysait en juin l’historien des États-Unis Romain Huret, interrogé par France 24.>> À lire aussi : "En huit ans de mandat, qu'a fait Obama pour apaiser les tensions raciales ?"Or, Barack Obama s’était toujours présenté comme le président de tous les Américains, refusant ainsi de devenir celui qui prendrait à bras le corps la lutte contre le racisme aux États-Unis. "Aujourd’hui, le contexte a changé, note Jean-Éric Branaa. Les Américains qui ont voté pour Joe Biden attendent des actions fortes de sa part. Et comme il est à la fois blanc et vieux, et qu’il a clairement laissé entendre qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat, il peut se permettre de faire ce qu’il veut sans se soucier de sa cote de popularité.""Il est temps d'agir parce que la foi et la morale l'imposent", parce que le racisme est "corrosif, destructeur et coûteux" pour les États-Unis, a déclaré le 26 janvier le 46e président des États-Unis au moment de signer plusieurs décrets pour lutter contre le racisme.
Ce lundi 8 mars, Novak Djokovic a entamé sa 311e semaine à la tête du classement, effaçant le record que Roger Federer détenait depuis près de 9 ans. Depuis sa première prise de pouvoir au cours de l'année 2011 jusqu'à ce record établi après la pandémie, retour sur les 311 semaines de règne de Novak Djokovic.
Communiqué – 9 mars 2021 – 8h00 LANCEMENT DU NOUVEAU SITE INTERNET RIBER Un nouveau site Internet qui reflète l’image, l’expertise et l’étendue de l’offre du leader mondial d’équipement MBE pour l’industrie des semi-conducteurs Tout en conservant son identité visuelle, RIBER fait évoluer son site internet www.riber.com avec une architecture améliorée qui place l’expertise de la société, ses produits et ses services au cœur du sujet. Le contenu et l’ergonomie ont été intégralement repensés pour une meilleure lisibilité. A travers ce site, RIBER propose une nouvelle expérience qui invite le visiteur à une immersion dans le monde de l’épitaxie par jets moléculaires (MBE) et des équipements de haute technologie. Entièrement libellé en anglais, le site est orienté commercial à destination d’une clientèle internationale composée des plus grands laboratoires universitaires et centres de recherche ainsi que les principaux industriels de l’électronique. Plus interactif, le site met à disposition aussi facilement que possible des ressources complémentaires d’ordre techniques. Créé pour une meilleure expérience utilisateurs, le site comprend ainsi de nombreuses nouvelles fonctionnalités pour faciliter la navigation et trouver le système ou le composant dont le client a besoin. Ces nouvelles fonctionnalités incluent notamment une navigation intuitive qui permet d’accéder en quelques clics à l’essentiel de l’information et des filtres produits qui permettent aux utilisateurs de sélectionner, à travers le portefeuille de produits RIBER, les attributs de performance recherchés. Avec son design adaptatif développé pour répondre au mieux à tout type de navigation, le site est entièrement consultable depuis tous les terminaux : smartphone, tablette, écran d’ordinateur ou projecteur. En outre, cette nouvelle version du site contribuera à favoriser l’optimisation du référencement de RIBER sur Internet. « Véritable vitrine commerciale de notre société, cette nouvelle plateforme répond aux besoins de nos clients en quête d’informations précises et immédiates dans un contexte de marché exigeant et en constante évolution » déclare Philippe Ley, Président du Directoire de RIBER. A propos de RIBER RIBER est le leader mondial d’équipement MBE (épitaxie par jets moléculaires). L’entreprise conçoit et fabrique des systèmes MBE ainsi que des évaporateurs destinés à l’industrie des semi-conducteurs. Elle offre également à ses clients un support technique et scientifique en assurant la maintenance de ses équipements, l’optimisation de leurs performances et de leurs rendements. A travers ses équipements de haute technologie, RIBER joue un rôle essentiel dans le développement de dispositifs semi-conducteurs avancés qui sont utilisés dans de nombreuses applications grand public, notamment dans les technologies de l’information, les réseaux de télécommunications 5G, les écrans OLED ou les nouvelles générations de cellules solaires.RIBER est labellisée Entreprise innovante par BPI France et est cotée sur le marché Euronext Growth Paris (ISIN : FR0000075954).www.riber.com Contacts RIBER tél. : 01 39 96 65 00 invest@riber.comCALYPTUS Cyril Combe tél. : 01 53 65 68 68 cyril.combe@calyptus.net Pièce jointe RIBER_Lancement_site_internet_Vdef
Press release – March 9, 2021 – 8am RIBER LAUNCHES ITS NEW WEBSITE A new website that reflects the image, expertise and extensive offering of the global market leader for MBE equipment serving the semiconductor industry While retaining its visual identity, RIBER has transformed its website www.riber.com with an enhanced architecture, focused on the company’s expertise, products and services. Its content and its look and feel have been completely rethought to deliver a clearer browsing experience. Through this site, RIBER is able to offer a new experience, inviting visitors to immerse themselves in the world of molecular beam epitaxy (MBE) and high-tech equipment. Exclusively in English, the site has a clear commercial focus, aimed at an international clientele of leading university laboratories and research centers, as well as major players from the electronics industry. More interactive, the site also offers easy access to additional technical resources. Created for a better user experience, the site includes a range of new features to facilitate browsing and enable clients to find the systems or components they need. These new features include intuitive browsing, providing access to essential information in just a few clicks, and product filters, enabling users to select the performance attributes they are looking for within RIBER’s product portfolio. With its adaptive design developed to effectively respond to all types of browsing, the site can be consulted on any device, from smartphones to tablets, computer screens or projectors. This new version of the site will also help optimize RIBER’s online referencing. “An outstanding commercial showcase for our company, this new platform is aligned with the needs of our clients who are looking for immediate access to specific information in a demanding and constantly evolving market environment”, confirms Philippe Ley, Chairman of RIBER’s Executive Board. About RIBER RIBER is the global market leader for MBE - molecular beam epitaxy - equipment. It designs and produces MBE systems and evaporators for the semiconductor industry. It also provides technical and scientific support for its clients, maintaining their equipment and optimizing their performance and output levels. Through its high-tech equipment, RIBER performs an essential role in the development of advanced semiconductor systems that are used in numerous consumer applications, from information technologies to 5G telecommunications networks, OLED screens and next-generation solar cells.RIBER is a BPI France-approved innovative company and is listed on the Euronext Growth Paris market (ISIN: FR0000075954).www.riber.com Contacts RIBER tel: +33 (0)1 39 96 65 00 invest@riber.comCALYPTUS Cyril Combe tel: +33 (0)1 53 65 68 68 cyril.combe@calyptus.net Attachment RIBER_Lancement_site_internet_Vdef_E
COMMUNIQUE DE PRESSEParis, le 9 mars 2021 (8h00) ADLPartner prend une participation dans la start-up Grand-Mercredi Le Groupe ADLPartner annonce son entrée au capital de Grand-Mercredi, spécialiste media, data et conseil sur la cible senior, dont le rapprochement stratégique avec la marque ADLPerformance doit lui permettre de devenir le premier acteur français capable d’apporter des solutions concrètes aux entreprises et institutions sur tous les enjeux de la transition démographique. « Nous sommes convaincus que l'approche moderne et innovante des équipes de Grand-Mercredi pour parler à la cible senior, couplée à notre savoir-faire en data marketing cross-canal, va nous permettre de créer un acteur majeur capable d’accompagner tout le tissu économique et social sur ses enjeux seniors. Notre rapprochement avec Grand-Mercredi illustre notre souhait de développer des approches marketing de plus en plus affinitaires sur des cibles spécifiques, comme par exemple les plus de 50 ans, pour créer davantage de ‘’customer engagement’’ » déclare Bertrand Laurioz, Président Directeur Général du Groupe ADLPartner. Créée en 2015, Grand-Mercredi est la première agence media et marketing en France à se positionner sur le marché des seniors. Avec aujourd'hui une quarantaine de collaborateurs passionnés et la confiance d’une centaine de partenaires fidèles, la start-up s'organise autour de deux activités principales : - le pôle média & data, notamment autour de la marque éponyme Grand-Mercredi qui accompagne aujourd’hui 5 millions de seniors dans leur rôle de grand-parent, Projection le premier média dédié à la préparation à la retraite, et très bientôt 50+, une plateforme bien-être & santé dédiée à cette génération. - le cabinet de conseil intégré, Âgile, qui s’appuie entre autres sur la data propriétaire pour accompagner les entreprises dans l’ensemble de leurs enjeux sur la cible senior. En écho à la crise sanitaire, le cabinet lancera prochainement une nouvelle offre de formation et d’accompagnement entièrement dédiée aux acteurs des résidences senior et des EHPAD. Le partenariat stratégique entre Grand-Mercredi et ADLPerformance doit permettre de créer des synergies industrielles autour de trois axes : La croissance des audiences média en capitalisant sur les leviers de génération de trafic et les bases de plus de 35 millions de Français d’ADLPerformance.L'élargissement des solutions “data” proposées par Grand-Mercredi à ses partenairesLa création de nouveaux services BtoC et BtoB à destination des seniors, notamment en matière de santé et de bien-être. La cible senior est extrêmement diverse par les âges, les usages, les intérêts. L’Intelligence Senior déclinée dans les deux activités principales de Grand-Mercredi, couplée aux expertises en data marketing d’ADLPerformance, devrait permettre à la start-up de devenir le partenaire incontournable des stratégies marketing seniors. Grand-Mercredi sera consolidée dans les comptes 2021 du Groupe ADLPartner par mise en équivalence. La prise de participation de 38% dans Grand Mercredi, qui a vocation à devenir majoritaire dans quelques années, est autofinancée par le Groupe ADLPartner. ADLPartner en bref Acteur historique du marketing cross-canal avec de fortes expertises en data, le Groupe ADLPartner dont la marque commerciale est ADLPerformance, conçoit, commercialise et met en œuvre, pour son propre compte ou celui de ses partenaires, des services d’acquisition, de fidélisation et d’animation de la relation clients sur l'ensemble des canaux de distribution. Le Groupe travaille aujourd’hui avec 50 % des entreprises du CAC 40 et de nombreuses ETI. Le Groupe ADLPartner a réalisé 139 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 et emploie plus de 500 personnes. ADLPartner est cotée sur le marché réglementé d'Euronext Paris – Compartiment C.Codes ISIN : FR0000062978–ALP - Bloomberg : ALP:FP – Reuters : ALDP.PA www.adlperformance.com CONTACTS ADLPartnerRelations Investisseurs & Information financièretel : +33 1 41 58 72 03relations.investisseurs@adlpartner.fr CalyptusCyril Combe tel : +33 1 53 65 68 68adlpartner@calyptus.net Pièce jointe ADLPartner_prise participation Grand Mercredi Vdef
Pour la journée internationale des droits des femmes, ce lundi 8 mars, Shy'm s'est emparée de son compte Instagram pour relayer un message fort en hommage aux luttes éprouvantes auxquelles celles-ci font face au quotidien.
Le président des États-Unis, Joe Biden, a renvoyé ses deux chiens qui gambadaient jusqu'ici à la Maison Blanche dans sa résidence personnelle de Wilmington au Delaware. Selon des médias américains, le plus jeune des deux bergers allemands a eu des comportements agressifs et un "incident de morsure" a été déploré.
Des millions de femmes défilaient ce 8 mars pour la journée des droits des femmes dans le monde entier. Au Mexique, la marche était imprégnée d’une puissante colère. Dans un pays où plus de dix femmes sont assassinées chaque jour en moyenne, le président multiplie les marques d’indifférence face à la gravité de la situation. Les Mexicaines exigent plus que jamais d’être entendues. Avec notre correspondante à Mexico, Alix HardyCelles qui détruisent les vitrines à coups de marteau, cagoulées de noir, sont toujours minoritaires. Mais un cri va crescendo dans la foule : « Nous sommes toutes responsables ». La violence de certaines canalise la colère de toutes. Elles font désormais bloc face à l’indifférence du gouvernement mexicain. « Ici, on protège les violeurs et pas les femmes »Dernier affront en date : le soutien indéboulonnable du président de la République à un cacique de son parti qui brigue le poste de gouverneur de l'État de Guerrero aux prochaines élections. Le candidat est pourtant accusé de viol et de violences sexuelles par cinq femmes.Cette militante au chignon blanc en a honte. « C’est un copain du président, déplore-t-elle. Ici, on protège les violeurs et pas les femmes. Ici, la police n’enquête pas. Les juges sont aveugles. C’est très dur de survivre en tant que femme. Moi, je ne veux plus être mexicaine ».En amont de la marche, les autorités ont barricadé les alentours du Palais national. Tout un symbole, souligne Lizbeth, venue manifester en famille et pour qui « le gouvernement sait parfaitement ce qui se passe et combien de femmes sont assassinées chaque jour. Le gouvernement ne veut pas écouter. Il veut nous faire taire. Il protège ses monuments. On va voir si ce pays peut vivre avec des murs et pas des femmes alors que ce sont elles qui le font tourner ».Sur les parois de métal, elles ont peint, un à un, les noms des femmes assassinées au Mexique, en guise de rappel glaçant. ► À lire aussi : Les violences faites aux femmes au Mexique, une pandémie selon l'ONU
Un mois après le lancement de la plateforme anti-discriminations du gouvernement, Europe 1 dresse un premier bilan de son action. Le centre d'appels a reçu près de 3.000 appels, qui concernent essentiellement les discriminations à l'embauche ou au logement. Mais d'après le sociologue Jean-François Amadieu, antidiscriminations.fr a quelques défauts.
Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : le point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.
Au lendemain de l'interview choc des Sussex chez Oprah Winfrey, Valérie Trierweiler a de nouveau exprimé son admiration pour Meghan Markle.
TOKYO (Reuters) - Le gouvernement japonais a choisi mardi Junko Nakagawa, la première femme occupant la direction du groupe de gestion d'actifs Nomura Asset, pour rejoindre le conseil des gouverneurs de la banque centrale alors que celle-ci fait face au défi de contrer les effets secondaires de sa politique monétaire ultra-accomodante prolongée. Si sa nomination à la Banque du Japon (BoJ) est confirmée par les deux chambres du parlement, Junko Nakagawa rejoindra un conseil dont les neufs membres sont partagés entre ceux favorables à des mesures supplémentaires de soutien à l'économie et d'autres préoccupés par le coût croissant d'un assouplissement prolongé.
Raids et arrestations se sont poursuivis mardi, en Birmanie, après une nuit où les forces de sécurité ont été déployées à Rangoun pour neutraliser les manifestants. Les Nations unies ont exhorté le régime à "la retenue maximale" et à "la libération" des manifestants. Les tensions se poursuivent en Birmanie. Les forces de sécurité se sont déployées de nouveau, mardi 9 mars, à Rangoun, après avoir encerclé des centaines de manifestants pro-démocratie dans le centre-ville la nuit précédente, multipliant les raids contre des habitations et les arrestations. Des axes de la capitale économique ont été bloqués par les militaires et les commerçants se sont dépêchés d'écouler leur marchandise avant d'éventuelles nouvelles violences, ont constaté des journalistes de l'AFP. Dans la nuit de lundi à mardi, des centaines de contestataires, dont de nombreuses Birmanes venues célébrer la Journée internationale des droits des femmes, ont été acculés pendant des heures dans le quartier de Sanchaung, théâtre de multiples rassemblements anti-junte ces derniers jours. Fouille des appartements Les forces de sécurité ont fouillé les appartements à la recherche de manifestants et des détonations ont été régulièrement entendues. Quiconque sera surpris en train de cacher des protestataires sera puni, ont averti les médias d'État. "La police a inspecté toutes les habitations de la rue une par une. Ils sont venus dans notre appartement, mais nous n'avions caché personne" et ils sont repartis, a relaté un résident. "Ils nous ont dit de ne pas les regarder, sinon ils allaient tirer", a raconté un autre, ajoutant que les logements qui avaient hissé le drapeau rouge de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi, avaient été particulièrement ciblés. Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, selon des témoignages recueillis par l'AFP. Pour soutenir les manifestants assiégés, des centaines d'habitants ont bravé le couvre-feu imposé par les autorités en descendant dans les rues. "Libérez les étudiants", ont-ils scandé, les forces de sécurité tirant, notamment des grenades assourdissantes, pour tenter de les disperser. Les protestataires ont pu quitter le quartier aux premières heures du jour. "La patience du gouvernement est épuisée", ont mis en garde les médias d'État après cinq semaines de manifestations pro-démocratie quotidiennes. Protestations internationales Les événements de Sanchaung ont conduit à un nouveau concert de protestations internationales, les Nations Unies exhortant à "la retenue maximale" et à "la libération" des manifestants. La représentation de l'Union européenne en Birmanie, les ambassades des États-Unis et du Royaume-Uni, l'ancienne puissance coloniale, ont diffusé des messages similaires. La junte poursuit plus que jamais sa répression pour tenter d'éteindre l'insurrection pacifique contre le coup d'État qui a renversé Aung San Suu Kyi le 1er février. Trois manifestants ont été tués lundi, et plusieurs blessés. À Myitkyina (nord), des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des contestataires inanimés et couverts de sang, l'un d'entre eux gisant face contre terre, une partie du crâne arrachée. Une religieuse catholique en habit blanc s'est mise à genoux dans la rue, suppliant la police de ne pas tirer. À Mandalay (centre), deux véhicules militaires ont heurté des protestataires, six ont été blessés, dont deux grièvement. L'armée plonge tous les jours davantage le pays "dans un climat de peur", déplore l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP) qui recense au moins 60 civils tués depuis le putsch et plus de 1 800 arrêtés. "Nous travaillons dans la peur" ONG, médias, responsables politiques : les raids se sont multipliés ces derniers jours. Une opération de police a eu lieu lundi contre l'agence de presse Myanmar Now. "Nous sommes la première salle de rédaction attaquée par le régime. Nous travaillons dans la peur", a relevé son rédacteur en chef Swe Win. Ce média et d'autres organes de presse indépendants se sont vus retirer leur licence de publication. La LND est aussi particulièrement ciblée avec de nombreux responsables arrêtés ces derniers jours et un représentant local tué. Les militaires ont confirmé avoir pris le contrôle d'hôpitaux publics et de campus universitaires "à la demande de citoyens qui ne veulent pas d'instabilité". Médecins, enseignants, avocats, cheminots se sont mis en grève depuis le coup d'État, perturbant de nombreux secteurs de la fragile économie birmane avec des bureaux ministériels vides, des écoles et des hôpitaux fermés et des banques dans l'incapacité de fonctionner. >> La junte a mis en garde les fonctionnaires : ceux qui n'auront pas repris le travail à partir du 8 mars seront licenciés. "Libération d'Aung San Suu Kyi" Un nouveau coup diplomatique a été porté aux généraux putschistes : l'ambassadeur de Birmanie en Grande-Bretagne a suivi son homologue de l'ONU et d'autres diplomates birmans. Il s'est désolidarisé lundi du régime, appelant "à la libération d'Aung San Suu Kyi". Les militaires font la sourde oreille face au concert de protestations de la communauté internationale, divisée sur la réponse à apporter. La Grande-Bretagne, les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont imposé des sanctions ciblées. Mais la Chine et la Russie, alliées traditionnelles de l'armée birmane, ne condamnent pas formellement le coup d'État. Du coup, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à se mettre d'accord sur une déclaration commune. Des négociations doivent se poursuivre cette semaine. Avec AFP
Une jeune fille de 14 ans est morte noyée hier soir à Argenteuil, dans le Val d'Oise, après un différend avec deux autres adolescents de son lycée. Les deux suspects, un garçon et une fille de 15 ans qui ont été interpellés, auraient frappé la victime en bord de Seine et l'auraient poussée dans le fleuve. Selon la mère de la victime, les deux suspects harcelaient sa fille.
Les vétérinaires "pratiquent la vaccination quotidiennement", souligne le député LREM Loïc Dombreval. En mars 2020, ils étaient 4.637 à se porter volontaires pour faire partie de la réserve sanitaire.
Les États-Unis ont enregistré, lundi, moins de 1 000 morts lors des dernières 24 heures. Il faut remonter au 29 novembre pour trouver un bilan journalier équivalent. Pendant ce temps, la campagne d'injection se poursuit : près de 10 % de la population a été vaccinée. C'est une nouvelle encourageante sur le front de la lutte contre le Covid-19. Pour la première fois depuis près de trois mois et demi, les États-Unis ont recensé moins de 1 000 morts, lundi 8 mars, selon les données de l'université Johns Hopkins, qui font référence.En 24 heures, 749 personnes sont décédées des suites du coronavirus, loin du pic de 4 473 morts enregistré sur la seule journée du 12 janvier. Il faut remonter au 29 novembre pour trouver un nombre de victimes sous la barre du milliers, à 822 morts.Le ralentissement de l'épidémie se poursuit donc aux États-Unis, qui retrouvent des niveaux de contaminations et de décès similaires à ceux d'avant Halloween, Thanksgiving et autres fêtes de fin d'année synonymes de nombreux déplacements, de larges rassemblements et d'une propagation accrue du virus.Pour le président Joe Biden, dont le colossal plan d'aide de 1 900 milliards a franchi avec succès l'étape du Sénat samedi, c'est une deuxième bonne nouvelle, qui vient conforter sa stratégie de vaccination à très grande échelle.Vent d'optimismeLa campagne d'injection des vaccins lancée en décembre aux États-Unis bat en effet son plein, avec près de 10 % de la population américaine, soit environ 31,5 millions de personnes, ayant désormais reçu les deux doses nécessaires pour les vaccins de Pfizer ou Moderna, ou la dose unique dans le cas du vaccin de Johnson & Johnson.Et les autorités sanitaires ont participé, lundi, à l'optimisme ambiant en annonçant que les personnes vaccinées pourraient se réunir entre elles par petits groupes en intérieur sans porter de masque et sans respecter la distanciation sociale.Elles devront toutefois continuer à respecter ces mesures de précaution en présence de personnes non vaccinées de plusieurs foyers différents, et dans les espaces publics.Avec AFP
Le nombre des nouvelles contaminations s'envole en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne. Face à l'afflux des malades du coronavirus, les hôpitaux sont dans l'obligation de déprogrammer les opérations d'autres patients. Sur le terrain, les élus restent opposés à un reconfinement.
Le procès de Derek Chauvin, qui s’est ouvert ce 8 mars à Minneapolis, aux États-Unis, reprend ce mardi. Malgré une vidéo accablante qui a fait le tour du monde montrant ce policier blanc étouffer George Floyd avec son genou pendant près de neuf minutes, beaucoup à Minneapolis craignent qu'il soit acquitté. Avec notre envoyé spécial à Minneapolis, Éric de SalveIls sont venus devant le tribunal de Minneapolis dès l’ouverture du procès de Derek Chauvin pour se rappeler au bon souvenir de la justice en laquelle la plupart de ces manifestants ont perdu confiance.Michael, un masque du mouvement Black Lives Matter sur le visage, craint un acquittement du policier responsable de la mort de George Floyd. « Je ne m’attends pas à ce que justice soit rendue, déclare-t-il. Quand il s’agit des Noirs, notre système judiciaire n’est jamais cohérent. Dans cette affaire, Derek Chauvin va s’en tirer. Parce que c’est presque toujours comme cela que cela se passe aux États-Unis ».Pour ce procès ultrasensible, le tribunal de Minneapolis où est jugé Derek Chauvin a été transformé en camp retranché. D’immenses grilles en fer et des fils barbelés ont été installés tout autour du bâtiment.Il s'agit d'un très mauvais signal pour ces manifestants, juge Stéphanie, une militante antiraciste. « C’est ridicule, estime-t-elle. C’est inutile. Et c’est une façon de nous faire passer, nous, les habitants de Minneapolis, comme des criminels alors que le criminel, c’est celui qui se trouve dans ce bâtiment. C’est Derek Chauvin ». Le verdict est attendu pour fin avril. De l’avis général, un acquittement provoquerait le retour des protestations.► À lire aussi : États-Unis: début à haut risque du procès de Derek Chauvin, le policier qui a tué George Floyd
Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce mardi, Virginie Phulpin s'intéresse au retour de Roger Federer sur les courts ce mercredi à Doha après plus d'un an d'absence. Selon elle, c'est un retour risqué mais qui se veut passionnant.