Publicité
Marchés français ouverture 4 h 37 min
  • Dow Jones

    37 775,38
    +22,07 (+0,06 %)
     
  • Nasdaq

    15 601,50
    -81,87 (-0,52 %)
     
  • Nikkei 225

    36 876,96
    -1 202,74 (-3,16 %)
     
  • EUR/USD

    1,0617
    -0,0029 (-0,28 %)
     
  • HANG SENG

    16 242,30
    -143,57 (-0,88 %)
     
  • Bitcoin EUR

    56 680,96
    -1 282,34 (-2,21 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 263,46
    +377,92 (+40,48 %)
     
  • S&P 500

    5 011,12
    -11,09 (-0,22 %)
     

Accord historique de l’Opep pour réduire sa production

Après des mois de dissensions, les membres du cartel ont fini par se mettre d’accord sur une baisse de la production indispensable pour réduire la surabondance des stocks de pétrole et faire remonter les prix. A compter du 1er janvier, l’Opep va donc diminuer sa production de 1,2 million de barils par jours. En limitant la production de ses membres, l’Opep ouvre en outre la voie à un accord plus large incluant également des pays extérieurs à l’organisation. “Cet accord est lié à une réduction de 600 000 barils par jour par les producteurs non-membres de l’Opep. La fédération de Russie s’est engagé à réduire sa production de 300 000 barils”, a déclaré le président de l’Opep Mohammed bin Saleh al-Sada. L’Iran, qui n’a repris ses exportations qu’au début de l’année, après la levée des sanctions internationales, est parvenu à être exempté d’une réduction de sa production, comme le sont la Libye et le Nigéria. #Opec #oil #oott deal + Russia pic.twitter.com/UITC9PPoKn— Ellen R Wald, Ph.D. (@EnergzdEconomy) 30 novembre 2016 Onze mois après avoir réintégré l’Opep après sept ans d’absence, l’Indonésie en est à nouveau exclue, car le pays refuse de soumettre à l’effort de réduction de la production qui lui était demandé. “L’Indonésie était censée réduire sa production d’une certaine quantité, mais comme elle ne l’a pas accepté, cette réduction a été répartie entre les autres pays”, a expliqué Mohamed Hamel, le président du conseil d’administration de l’Opep. Cet accord du cartel est une première depuis 2008. L’Arabie Saoudite avait assuré qu’elle n’accepterait de réduire sa production que si Bagdad et Téhéran, 2e et 3e producteurs du cartel, faisaient de même. Or, l’Iran est exempté. Elle a donc cédé. Les titres pétroliers ont bondi à l’annonce de l’accord.