Les 10 matchs marquants de Didier Deschamps à la tête des Bleus en images

Une première pas franchement réussie. Le 15 août 2012, au stade Océane du Havre, Didier Deschamps fait ses débuts dans le costume de sélectionneur des Bleus, lors d'un amical face à l'Uruguay. Ce jour-là, "DD" n'avait pas hésité à lancer des petits nouveaux comme Etienne Capoue, Christophe Jallet ou encore Mapou Yanga M'Biwa. La première compo de Deschamps sélectionneur ? Lloris - Debuchy, Yanga M'Biwa, Sakho, Evra - Mavuba, Gonalons - Valbuena, Ribéry - Giroud, Benzema. Score final ? 0-0, au bout de l'ennui. On a connu de meilleurs débuts. (crédit Getty)

Un match nul au goût de victoire. Ce 16 octobre 2012, l'équipe de France se déplace à Madrid pour y affronter l'Espagne lors de la campagne des éliminatoires à la Coupe du Monde 2014. Face aux champions du monde en titre, les hommes de Didier Deschamps sont rapidement menés au score. Le sélectionneur fait alors entrer Olivier Giroud à la 87e minute. Et à la 93e minute, l'attaquant égalise d'une tête rageuse. Un match nul qui permet alors aux Bleus de passer devant l'Espagne au classement. (crédit Getty)

Didier Deschamps peut remercier Mamadou Sakho ! Sans le défenseur, le futur de Didier Deschamps aurait sans doute été bien différent. Le 19 novembre 2019, au Stade de France, les Bleus reçoivent l'Ukraine, lors du barrage pour la qualification au Mondial 2014. À l'aller, les Ukrainiens l'avaient emporté 2-0. Les espoirs sont minces mais ils sont rapidement décuplés par un but de Benzema (34e) et surtout par un doublé inespéré de Mamadou Sakho (22e et 72e). Victoire finale 3-2 et qualification à la Coupe du Monde au Brésil. Mamadou Sakho devient l'emblème de DD, qui peut alors préparer plus sereinement le Mondial. (crédit Getty)

Soir de record ! Le 8 juin 2014, au stade Pierre-Mauroy de Lille, l'équipe de France affronte la Jamaïque pour un match de préparation à la Coupe du Monde 2014. Et ce sera un festival offensif : 8-0, avec des buts de Cabaye, Matuidi (X2), Benzema (X2), Giroud et Griezmann (X2). Il s'agit de la plus large victoire de l'équipe de France sous Didier Deschamps. (crédit Getty)

Mettons le sportif de côté. Le 13 novembre 2015 restera une date gravée dans la mémoire des Français, et de Didier Deschamps. Alors que se joue le match amical entre la France et l'Allemagne, des détonations se font entendre en dehors du stade. Des attentats viennent de toucher Paris et la France entière. Sur la photographie ci-contre, Didier Deschamps enlace son collègue allemand Joachim Löw. Deux ans plus tard, avant un Allemagne -France, Didier Deschamps déclarera, à propos de ce 13 novembre 2015 : "Je n'oublierai jamais ces moments d'angoisse, de tristesse, de larmes, je n'oublierai pas non plus cette formidable chaîne de solidarité qui a suivi cet événement, en France et au delà de nos frontières". (crédit Getty)

"Une démonstration". Voici comment les médias ont décrit la victoire 4-0 de l'équipe de France face aux Pays-Bas le 31 août 2017, en éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Cette 400e victoire dans l'histoire des Bleus est sans doute l'une des plus probantes de l'ère Didier Deschamps. Et est-elle celle qui a lancé les Bleus vers la victoire finale au Mondial 2018 ? (crédit Reuters)

L'une des plus grandes désillusions de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Le 4 juillet 2014, en quart de finale du Mondial brésilien, l'équipe de France affronte l'Allemagne. Les Allemands dominent globalement la rencontre sur le plan du jeu et ils ouvrent le score via une tête de Mats Hummels à la 13e minute. Au fur et à mesure de la rencontre, Didier Deschamps tentera bien d'inverser la tendance, en faisant entrer Loïc Rémy et Olivier Giroud en cours de match, pour le terminer à quatre attaquants. En vain. Une élimination qui ne porte pas un coup fatal aux Bleus et à Deschamps, au contraire. L'équipe de France, sous l'impulsion de son coach, remonte la pente après la catastrophe du Mondial 2010. (crédit Getty)

De la Coupe du Monde 2018, on retient bien sûr la victoire finale des Bleus mais également un match en particulier : celui des huitièmes de finale contre l'Argentine. Ce jour-là, l'équipe de France l'emporte 4-3 au terme d'une rencontre spectaculaire. Notamment grâce à un but de Benjamin Pavard, un joueur à qui Didier Deschamps a su faire confiance au poste de latéral droit, lui qui était défenseur central en club. (crédit Getty)

Sans conteste la plus grande désillusion de Didier Deschamps chez les Bleus. Pour son Euro à domicile, la France accueille le Portugal en finale de la compétition, après des derniers matchs probants. Vous connaissez la suite : une défaite des Bleus suite à un but d'Eder pendant les prolongations. Didier Deschamps repart avec la médaille du perdant, mais avec les honneurs. La veille de la finale, Hugo Lloris vantait son sélectionneur : "La personne qu'il faut mettre en valeur, c'est le coach, c'est lui l'architecte. Il a monté cette équipe depuis quatre ans. Il a cette faculté à ne jamais rien lâcher, il nous inculque cela et ça correspond au foot qu'on joue actuellement". Pour lui, l'aventure continue. (crédit Getty)

La consécration. Le 15 juillet 2018, l'équipe de France devient championne du monde en battant la Croatie 4 buts à 2. Didier Deschamps devient le seul Français double champion du monde de football, une fois en tant que joueur, et l'autre en tant que sélectionneur. Un pied de nez pour tous ses détracteurs, qui lui reprochaient un manque de style et une équipe pas assez portée vers l'offensive. Après le Mondial, il répondra que son équipe de France a été "chirurgicale". (crédit Getty)