Les 20 villes les plus stressantes au monde et Paris en fait partie

20e - Barcelone (Espagne). La capitale de la Catalogne n’est pas zen. En cause : l’explosion du tourisme de masse (entre 1990 et 2017, le nombre de visiteurs ayant logé dans un hôtel barcelonais est passé de 1,7 million à 8,8 millions) qui met à rude épreuve les nerfs des résidents. Sans oublier l’épidémie de Covid-19 qui a durement frappé la deuxième ville d’Espagne. Notamment à la fin du mois de juillet qui a connu une forte augmentation des cas obligeant de très nombreux habitants à se confiner de nouveau et les commerçants à baisser le rideau. ©Getty Images

19e - Miami (États-Unis). Malgré les paysages de carte postale, les habitants de cette ville de Floride sont stressés. Notamment à cause du temps de transport entre le domicile et le lieu de travail (43 minutes par trajet) et du coût du logement (5,4 fois plus élevé que le revenu médian par foyer). Difficile pour eux de se détendre quand on sait qu’ils ne disposent, en moyenne, que de 12 jours de congés payés par an. Devenue au début de l’été l’un des épicentres de l’épidémie de Covid-19, Miami est indubitablement sous pression. ©Getty Images

18e - Pékin (Chine). Selon le classement sur le bonheur établi par Gallup, Beijing se situe à la 134e place (sur 186) des endroits où l’on se sent heureux dans le monde. Avec 40 heures de travail hebdomadaire et seulement 9 jours de congés par an, on comprend que les Pékinois soient un peu angoissés. ©Getty Images

17e - Paris (France). D’après ce classement, les habitants de la Ville Lumière voient la vie en gris et n’échappent pas aux troubles de santé mentale (18,3% pour les femmes et 14,3% pour les hommes). Le mal-être est tel que 8 cadres sur 10 envisagent de quitter la capitale (selon une étude du site spécialisé Cadremploi publiée le 25 août 2020). Pour 75% d’entre eux, le souhait de subir moins de stress au quotidien fait partie de leurs principales motivations. ©Getty Images

16e - New York (États-Unis). Le rythme de la "Ville qui ne dort jamais" affecte la santé mentale de ses habitants (18.3% des femmes et 16.3% des hommes). Et ce n’est pas le coût du logement (5,4 fois plus élevé que le revenu médian par foyer new-yorkais) qui va faire baisser leur taux de cortisol. D’après USA Today, la pandémie qui a frappé durement Big Apple, l’augmentation du chômage et les troubles civils qui secouent la ville expliquent pourquoi de plus en plus de personnes ont choisi de déménager. ©Getty Images

15e - Toronto (Canada). Très étonnamment, la capitale économique du pays figure dans ce classement alors qu’elle grimpait, en 2019, à la 7e marche du top 10 des villes les plus agréables du monde et se classait même à la 13e place des endroits les plus heureux sur terre. Pourrait-on donc connaître le bonheur tout en étant stressé ? Le coût élevé du logement et la durée du trajet domicile-bureau (90 min/jour) peuvent justifier ce ressenti. ©Getty Images

14e - Auckland (Nouvelle-Zélande). Abritant plus d’un tiers de la population nationale, cette grande ville néo-zélandaise est généralement plébiscitée pour sa qualité de vie. Mais un sondage mené en 2019 par l’organisme de santé Southern Cross et le groupe de défense des entreprises BusinessNZ a révélé que les Aucklandais souffraient de stress lié notamment à une surcharge de travail et à des problèmes relationnels. Un constat appuyé par les chiffres suivants : 20,1% des femmes et 17,2% des hommes habitant dans cette zone urbaine connaissent des troubles de santé mentale. ©Getty Images

13e - Bogota (Colombie). Passant plus de 10 heures par semaine dans les transports pour rejoindre leur emploi et leur temps de travail hebdomadaire étant de 45 heures, on peut comprendre pourquoi les habitants de la capitale colombienne souffrent de stress. ©Getty Images

12e - Séoul (Corée du Sud). Située à moins de 57 km de la frontière avec la Corée du Nord, la capitale sud-coréenne est de par sa situation géographique déjà soumise à quelques tensions… Vient s’ajouter à cela une durée du travail hebdomadaire non négligeable et estimée, en moyenne, à 44 heures. Elle est l’une des plus élevées parmi les 190 villes étudiées pour ce classement. Selon la police locale, la pression ressentie au travail serait responsable de plus de 500 suicides par an. ©Getty Images

11e - Buenos Aires (Argentine). Danser le tango ne permet pas aux habitants de la capitale argentine d’oublier leurs soucis qui participent à la montée du stress. Au menu de leurs sources d’angoisse : plus d’une heure et demie par jour dans les transports pour aller travailler, 10% de la population nationale est touchée par le chômage et le taux de pauvreté s’élève à 32%. ©Getty Images

10e - Mexico (Mexique). Pas étonnant que la capitale figure dans ce classement puisqu’en 2019, le Mexique trustait déjà la première place des pays où l’on souffre le plus de stress professionnel. Les habitants travaillent en moyenne 50 heures par semaine et ne peuvent compter que sur 19 jours de congés par an pour se ressourcer. Difficile aussi d’être mentalement apaisé quand on sait qu’à moins de 30km du centre-ville s’étend Nezahualcóyotl, l’un des plus grands bidonvilles du monde où les taux de pauvreté et de criminalité sont très élevés. ©Getty Images

9e - Sydney (Australie). Si en 2019, elle grimpait sur le podium des mégapoles les plus agréables du monde, cette année, Sydney rime avec stressée. Les habitants de la ville la plus peuplée du 6e continent angoissent notamment devant le coût du logement, qui est 11 fois plus élevé que le revenu médian d’un foyer. Le prix du titre de transport mensuel est également très cher et impacte le moral puisqu’il est de 184 dollars australiens… environ 114 euros ! Ce tarif est le deuxième plus onéreux de toutes les villes analysées pour ce classement. ©Getty Images

8e - Sao Paulo (Brésil). La ville la plus peuplée du deuxième pays au monde le plus touché par l’épidémie de Covid-19 suffoque. Ses habitants passent plus de 100 minutes par jour dans les transports pour aller travailler et constatent que l’écart de revenus entre les riches et les pauvres n’arrête pas de se creuser. En plus de gérer la crise sanitaire, ils doivent faire face à une nouvelle menace de pénurie d’eau, liée à la sécheresse. ©Getty Images

7e place - Nairobi (Kenya). Les paisibles girafes et éléphants qui peuplent le National Park, situé à seulement 8 km de la capitale, ne semblent pas se douter du stress que connaissent les Nairobiens. Pour travailler 44 heures par semaine, ils sont obligés de subir des embouteillages monstrueux et de passer près de deux heures par jour dans les transports pour rejoindre ou traverser la mégapole. Parmi les autres facteurs d’angoisse des habitants de cette ville de la Corne de l’Afrique, on constate une criminalité en hausse : cambriolages, vols de voiture à main armée et kidnappings. ©Getty Images

6e - Los Angeles (États-Unis). Entre les fréquents et dévastateurs incendies, le taux élevé d’émission de CO², les interminables embouteillages des Freeways, la durée du trajet domicile-travail (plus de deux heures par jour) et le coût exorbitant du logement (9 fois plus élevé que le revenu médian par foyer), les habitants de la Cité des Anges ont dû mal à trouver la zénitude. ©Getty Images

5e - Istanbul (Turquie). Deux ans après la levée de l’état d’urgence qui avait été instauré dans le pays suite à une tentative de putsch, la capitale économique et culturelle continue de souffrir d’angoisse. Les longues semaines de travail (45 heures), le temps passé dans les transports pour prendre son poste (106 minutes par jour), un taux de chômage qui s’approche de 14% et la menace terroriste toujours présente… Tels sont les facteurs qui peuvent expliquer pourquoi Istanbul fait partie du classement des villes les plus stressées au monde. ©Getty Images

4e - Athènes (Grèce). On a beau vivre dans la patrie-berceau de la philosophie, cela n’empêche pas d’être atteint par le stress. Comme le prouvent les Athéniens qui sont, en moyenne, 15% à souffrir de troubles liés à la santé mentale. Il faut dire qu’avec un taux de chômage national de plus de 17%, il y a de quoi être angoissé. D’ailleurs, suite à la crise économique qu’a connu le pays en 2010, des "salles de rage" ont été aménagées dans la capitale afin que les habitants puissent évacuer leurs émotions négatives en détruisant à coups de battes de baseball tout ce qui leur tombe sous la main. ©Getty Images

3e -Le Caire (Égypte). La métropole, dont le nom signifie pourtant "La Victorieuse", récolte la 9ème place des villes les "plus malheureuses au monde", d’après le sondage Gallup. Elle figure également dans le triste classement des lieux les plus pollués de la planète. Des palmarès peu glorieux qui, avec l’instabilité politique et la recrudescence de la menace terroriste, expliquent sans doute cette troisième position dans la liste des villes les plus stressantes. Est-ce pour cela qu’une nouvelle capitale égyptienne est en train de voir le jour à 45 km du Caire, comme l’a souhaité le président Al-Sissi ? ©Getty Images

2e - Johannesburg (Afrique du Sud). Avec un taux de chômage national de plus de 28,5% (le plus élevé parmi les pays dont les villes figurent sur la liste établie par 24/7 Tempo), une septième place dans le palmarès des villes les plus dangereuses au monde et une 18e place dans celui des métropoles les plus affectées par le burnout, "Joburg" monte sur la deuxième marche de ce podium consacré au stress en zone urbaine. ©Getty Images

1ère - Hong Kong (région administrative spéciale de la république populaire de Chine). En janvier 2020, la revue médicale The Lancet publiait une étude révélant qu’un adulte hongkongais sur 3 souffrait de stress ou de dépression. Une statistique inquiétante qui s’explique par les troubles sociaux et les importantes manifestations pro-démocratie que connaît, depuis 2019, l’île rétrocédée à la Chine par le Royaume-Uni (1997). De plus, cette ancienne colonie britannique, également touchée par l’épidémie de Covid-19, est minée par une récession (la première fois en 10 ans). Par conséquent, ses habitants sont à la fois confrontés à une crise politique, économique et sanitaire. On comprend aisément cette première place dans le classement des villes les plus stressantes au monde… ©Getty Images