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5 choses à savoir sur Adidas

Chaque mercredi, Yahoo vous invite à mieux connaître une entreprise. Petits secrets, anecdotes, histoires insolites, ne manquez pas l’occasion d’épater vos amis. Pour ce 42e épisode, coup de projecteur sur l’une des plus grandes marques de sport au monde : Adidas.

1 - Une dispute à l’origine d’Adidas

Se brouiller avec un membre de sa famille peut parfois avoir du bon. Suite à une dispute avec son frère à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemand Adolf Dassler a posé la première pierre de l’empire Adidas. Pour mieux comprendre la genèse de l’histoire, il faut remonter en 1927, au temps de la bonne entente entre Adolf et son frère Rudolf. Cette année-là, les deux frangins ouvrent leur première usine : la "Gebrüder Dassler Schuhfabrik" où sont produites des chaussures de course. Leur complémentarité fait des merveilles et l'entreprise prospère. Mais la belle machine s’enraye après la guerre à cause de conflits d’ordre personnel liés notamment aux activités nazis de Rudolf.

Adolf Dassler récupère alors la moitié de la société et fonde Adidas - contraction de son surnom Adi et de son patronyme - en 1949. De son côté, Rudolf profite de cette scission familiale pour bâtir un autre géant : Puma. Comme vous vous en doutez, les relations entre les deux entreprises n'ont jamais été très cordiales. La ville d'Herzogenaurach, qui accueille le siège des deux géants, est divisée en deux et chaque entreprise a ses partisans et ses détracteurs parmi les habitants.

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Après des années de guerre froide, Adidas et Puma ont finalement enterré la hache de guerre en 2009 à l'occasion d’un match de football opposant des employés des deux camps dans le cadre de la Journée internationale de la paix. Décédés respectivement en 1978 et 1974, Adolf et Rudolf Dassler auraient sûrement apprécié ce rapprochement.

Adolf Dassler, le fondateur d'Adidas
Adolf Dassler, le fondateur d'Adidas (ullstein bild via Getty Images)

2 - Les trois bandes en échange d’un chèque et de whisky

Si l’on vous dit Adidas, vous pensez immédiatement aux trois bandes qui ornent ses chaussures et vêtements. Figurez-vous que la firme allemande n’est pas à l’origine de ce signe distinctif qui a largement participé au succès de la marque. Adolf Dassler a en effet acheté le symbole et l’idée à la marque finlandaise Karhu en 1952 contre un chèque équivalent à environ 1600 euros et deux bouteilles de whisky.

3 - Son best-seller a été inventé par un Français

Année après année, son style épuré ne se démode pas. La Stan Smith reste LA paire de sneakers qu’il faut avoir dans son placard pour un confort maximal. Première chaussure de tennis en cuir issue des trois bandes emblématiques, la paire de sneakers est lancée pour la première fois en 1964 sous le nom de Robert Haillet, du nom du meilleur joueur français de tennis de l'époque. À la demande d’Adidas, le sportif tricolore aide à la création d’une chaussure destinée dans un premier temps aux pratiquants de la petite balle jaune.

Pour des raisons commerciales, l’entreprise allemande jette ensuite son dévolu sur le numéro un mondial américain Stan Smith, vainqueur de l’US Open (1971) et Wimbledon (1972). La paire Robert Haillet est finalement rebaptisée Stan Smith en 1978. Ce modèle s’est vendu à près de 70 millions d’exemplaires dans le monde depuis son lancement.

4 - Ils n’ont pas cru en Michael Jordan

Si la marque aux trois bandes a eu le nez creux pour la Stan Smith, elle a cruellement manqué de flair au milieu des années 80. En 1984, Michael Jordan, 21 ans, vient d’être drafté par les Chicago Bulls et cherche un sponsor. Coup de chance pour Adidas : MJ ne jure que par l'équipementier aux trois bandes. Sauf que la réciproque est loin d’être vraie. L’entreprise allemande refuse de signer avec ce jeune joueur qui deviendra plus tard le plus grand basketteur de l’histoire et l’un des plus grands sportifs de tous les temps. La suite ? L’Américain s’engage à reculons pour Nike et donne naissance aux Air Jordan. Certains ont dû se mordre les doigts chez Adidas.

Le jeune Michael Jordan en 1984
Le jeune Michael Jordan en 1984 (Bettmann Archive)

5 - Adidas retire des baskets jugées racistes

Des baskets peuvent-elles être racistes ? À en croire le tollé provoqué par les JS Roundhouse Mid sneakers lors de leur divulgation sur les réseaux sociaux en 2012, la réponse est oui. Taxé de racisme et sous pression, Adidas a renoncé à commercialiser cette paire de basket. Des anneaux de cheville orange reliés à la chaussure par une chaîne ont suscité la colère des internautes. Pour beaucoup, le parallèle avec les chaînes d'esclaves était trop évident.

Pour sa défense, le designer Jeremy Scott a précisé qu’il avait puisé l’inspiration auprès d’un héros de dessin animé décliné en peluche, My Pet Monster. Visiblement, son explication n’a pas suffi. "Nous nous excusons si des personnes ont pu être choquées par le design de cette chaussure, et nous annulons sa commercialisation", a justifié Adidas pour expliquer son rétropédalage.

Ces chaussures ont été jugés racistes par de nombreux internautes
Ces chaussures ont été jugés racistes par de nombreux internautes (Adidas)

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