Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 986,40
    +211,02 (+0,56 %)
     
  • EUR/USD

    1,0661
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • Gold future

    2 406,70
    +8,70 (+0,36 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 870,06
    +2 407,83 (+4,19 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 371,97
    +59,34 (+4,52 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,24
    +0,51 (+0,62 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 282,01
    -319,49 (-2,05 %)
     
  • S&P 500

    4 967,23
    -43,89 (-0,88 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2370
    -0,0068 (-0,55 %)
     

A Toulon, Sarkozy défend une Europe germano-française

Le discours de Nicolas Sarkozy, avec un parfum de campagne électorale, est resté vague sur la réforme de l'Union européenne. Même s'il a fait des concessions à Berlin, les discussions sont loin d'être abouties.

"Dire la vérité aux Français." C'est avec ce leitmotiv que Nicolas Sarkozy, de retour à Toulon pour un discours très attendu, a voulu annoncer « le passage » de notre pays d'un grand cycle d'endettement" à un "grand cycle de désendettement". Dans un propos au goût très prononcé de campagne électorale, le président de la république a, encore une fois, fustigé "la retraite à 60 ans" et "les 35 heures" comme sources des difficultés actuelles de la France, comme "des fautes graves dont nous payons aujourd'hui lourdement les conséquences". Comment sortir de cette crise ?

PUBLICITÉ

Rejetant l'option de l'immobilisme et celle de l'austérité à tous crins, le locataire de l'Elysée propose de répondre "par le travail, par l'effort et par la maîtrise de nos dépenses". Il a donc appelé à une réduction des déficits publics - qui sont passés de 2,7% du PIB en 2007 à 7% en 2010 -, mais aussi à la réaction des Français eux-mêmes. "Ce n'est pas le moment de nous décourager, de nous rétracter. [...] C'est le moment de travailler, investir, entreprendre", a-t-il martelé. Mais l'on cherchera en vain des éléments concrets pour accompagner le mouvement.

La grande déception de ce discours, ce sera sans doute l'Europe. Elle est le parent pauvre de ce texte, alors que c'est sur la gouvernance de la zone euro et de l'Union européenne que le président de la République était attendu. Nicolas Sarkozy a tenté de ménager la chèvre et le chou. Flattant les adversaires de la mondialisation, refusant "d'effacer nos frontières, condition de notre liberté, de notre démocratie et de notre solidarité", insistant enfin sur la maîtrise de l'immigration - notamment par une "refonte" de l'accord de Schengen - le chef de l'Etat a néanmoins insisté sur la nécessité de partager la souveraineté avec l'Europe. "La souveraineté ne s'exerce qu'avec les autres", a-t-il ainsi proclamé avant de justifier : "l'Europe, ce n'est pas moins de souveraineté, mais davantage de souveraineté parce que c'est davantage de capacité d'agir." Il a ainsi réaffirmé son engagement vers la "convergence" franco-allemande, nécessaire pour construire "une zone de stabilité et de confiance qui sera le moteur de la compétitivité européenne". Mais par quels moyens ? La "solidarité" et la discipline budgétaire. Là encore, le concret manque. La solidarité ? Elle est certes "nécessaire" et "sans faille", grâce à la proposition française d'un "Fonds monétaire européen" qui ressemble au mécanisme européen de stabilité (MES) qui remplacera en 2013 l'actuel Fonds européen de stabilité (FESF) dont le renforcement a échoué en début de semaine lors du dernier sommet Ecofin.

Quant au rôle très discuté de la Banque centrale européenne (BCE), Nicolas Sarkozy a refusé "d'entrer dans les débats" et n'a pas dit un mot des obligations européennes. C'est là très clairement une concession à Angela Merkel qui s'exprimera devant le Bundestag ce vendredi et qui a déjà fermé la porte à toute... Lire la suite sur LaTribune.fr

Hollande face au piège de la question européenne

Bruxelles et les députés européens veulent peser sur le gouvernement économique

"Les Français s'angoissent d'une crise qu'ils ne comprennent pas"