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Quelles conséquences si la France perdait son AAA ?

INFOGRAPHIE - Conserver la note de la France : c'est un des enjeux de la campagne présidentielle. Mais que se passerait-il pour les citoyens et contribuables si nous la perdions? Des finances de l'État au porte-monnaie du consommateur, itinéraire d'un effet domino.

La France profite toujours des bons soins des agences de notation, qui lui ont conservé jusqu'à présent la meilleure de leur note, le «AAA». Les investisseurs, en revanche, ont moins de mansuétude : les taux qu'ils exigent de la France ne sont plus compatibles avec un AAA. Les agences vont-elles suivre le verdict des marchés et dégrader la note?

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Si la France venait à perdre ce «trésor national» , selon la formule d'Alain Minc, les ménages français pourraient le ressentir, sous certaines conditions, sur leurs finances. Via les taux d'intérêt immobiliers et l'accès au crédit bancaire, par exemple. Mais aussi à travers les taxes et impôts, notamment ceux fixés par les collectivités territoriales. Quel lien entre les taxes foncières et la note de la France ?

Effet domino La sanction éventuelle de Standard & Poor's, Moody's ou Fitch provoquerait un effet domino, explique Norbert Gaillard, spécialiste des agences de notation et expert auprès de la Banque mondiale : «La note du pays sert de référence nationale. Si elle est abaissée, toutes celles des entreprises, des banques et surtout des collectivités locales seront remises en cause. Parmi ces dernières, celles dotées d'un AAA, comme la ville de Paris ou la région Ile-de-France, seront automatiquement dégradées.»

Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l'État (via l'allocation globale de fonctionnement), elles ne peuvent pas bénéficier d'une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d'intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et, en bout de chaîne, «pourrait provoquer une (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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