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Le référendum grec fait chuter les marchés

L'annonce d'un référendum en Grèce sur le plan d'aide trouble les opérateurs, déjà inquiétés par la capacité du plan de sauvetage européen à atteindre ses objectifs. Les bancaires sont en souffrance.

Après avoir encaissé une baisse de plus de 3% hier, la Bourse de Paris récidive en ce mardi férié. Le CAC 40 a débuté la séance sur une forte baisse de 1,89% à 3185,30 points avant d'accentuer ses pertes. Il plonge de 3,09% à 3142,59 points dans les minutes qui suivent l'ouverture des transactions. Dans son sillage, le Dax de Francfort est en baisse de 3,37% et le Footsie-100 de Londres perd 1,71%. Madrid plonge de près de 3%.

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Les traders présents ne sont pas rassurés par les clôtures en baisse desmarchés d'Asie ce matin et de celles des places financières américaines la veille. Ils sont à nouveau assaillis par les doutes quant à la situation de la dette européenne. Les opérateurs s'interrogent notamment sur la capacité des banques à se recapitaliser. Ils cherchent également à savoir si des crédits supplémentaires pourront être alloués au Fonds européen de stabilité financière (FESF).

Bref, «les investisseurs commencent à prendre conscience de l'absence de précisions dans l'accord conclu lors du sommet européen de la semaine dernière», a estimé Michael James, de Wedbush Securities. «Des informations suggèrent que les plans pour le FESF n'ont pas été simples à vendre à la Chine et au Japon», a remarqué de son côté Patrick O'Hare, du site d'analyse financière Briefing.com. De plus, «il y a un problème de croissance, une très mauvaise orientation du chômage, une inflation à 3%, donc pas de baisse de taux, et maintenant l'Allemagne qui a une croissance réelle des ventes au détail de 0,3%, donc ce n'est pas elle qui va sauver la zone euro», a énuméré son côté Evariste Lefeuvre, économiste chez Natixis. «Sans véritable soutien de l'économie, l'accord sur la Grèce n'aura pas de réel effet», a souligné Michael James.

La Grèce inquiète encore

La Grèce, justement, a placé son sort entre les mains du peuple en décidant d'organiser un référendum sur les décisions adoptées du sommet européen du 26 octobre. «La volonté du peuple grec s'imposera à nous», a déclaré le premier ministre Georges Papandréou, qui va aussi demander un vote de confiance au Parlement sur l'accord sur la dette. Si le «non» l'emporte, la constitution grecque impose la tenue d'élections législatives anticipées. «Cela plongera le pays dans un marasme économique et politique sans précédent», ajoute également un député de gauche sous couvert d'anonymat. La nouvelle est accueillie froidement par les marchés ce mardi.

Les opérateurs attendent également (...)Lire la suite sur Figaro.fr