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Et si Arnaud Lagardère était fauché ?

L'héritier s'est beaucoup endetté pour augmenter sa participation dans le capital de son groupe. La dégringolade de l'action Lagardère le met donc aujourd'hui en fâcheuse posture.

Cool… Début août, Arnaud Lagardère se relaxait avec sa jeune compagne dans le sud de Long Island, lieu de villégiature favori des VIP new-yorkais, à trente minutes en hélico de Manhattan. Loin des sarcasmes suscités par l'incroyable vidéo mise en ligne le 19 juillet par le journal bruxellois «Le Soir»… L'énorme buzz aidant, plus de 2 millions d'internautes ont regardé ces trois minutes glamour pendant lesquelles le patron de Lagardère affiche son bonheur, dans sa propriété de Rambouillet, avec la mannequin belge âgée de 20 ans, Jade Foret.

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De quoi consterner bon nombre des 29 000 salariés du groupe français diversifié (Europe 1, Paris Match, Relay, droits sportifs…) ainsi que les cadres d'EADS, dont Lagardère est l'actionnaire de référence français. Qu'importe : les deux tourtereaux semblaient sur un nuage. «Enjoying my holidays with the man of my life… Arnaud», écrivait ainsi Jade sur son compte Twitter le week-end du 6 août.

Pourtant, l'homme de sa vie aurait de quoi broyer du noir. L'affaire est peu connue mais, malgré les apparences, le patron de 50 ans à l'allure juvénile est dans une situation financière délicate. Il s'est en effet lourdement endetté à titre personnel. Après la mort de son père, Jean-Luc Lagardère, en 2003, Arnaud avait emprunté 440 millions d'euros auprès du Crédit agricole et de BNP Paribas afin d'augmenter sa participation personnelle dans son groupe, dont la forme juridique de commandite le protège pourtant d'une OPA hostile. Il détient ainsi aujourd'hui 9,62% des actions, via sa holding personnelle LCM (Lagardère Capital & Management), contre 5,5% il y a huit ans. Malheureusement, depuis quatre ans, le titre Lagardère a dévissé de 60%.

Le 9 août dernier, la participation de l'héritier valait en Bourse 270 millions d'euros. «Il est cuit, et à la merci de ses deux banques créancières»… Lire la suite sur Capital.fr

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