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La City s’inquiète après le veto de Cameron

Le premier ministre britannique suscite des doutes croissants chez des représentants de la première place financière européenne.

David Cameron a brandi son veto bruxellois vendredi au nom des intérêts de la City. Défendu lundi par le premier ministre à Westminster, le coup d'éclat a provoqué de vives critiques de l'opposition . Il suscite aussi des doutes croissants chez des représentants de la première place financière européenne.

Le poumon économique britannique - 10% du PIB, 300.000 emplois - a-t-il finalement plus à gagner ou à perdre dans ce coup de poker? «Nous n'avons rien gagné: nous n'avons pas obtenu ce que nous voulions et nous avons perdu notre crédibilité», charge Phillip Souta, directeur de Business for New Europe, un organisme rassemblant des patrons pro-européens. L'association des banques britanniques British Bankers Association s'interroge quant à «l'impact de ce nouvel arrangement sur la capacité du Royaume-Uni à obtenir des accords sur des réglementations sensibles». Une incertitude née du nouvel isolement du pays face au reste de l'Union européenne. «Cette position va considérablement compliquer la tâche du gouvernement, estime Simon Tilford, économiste au Centre for European Reform. Ayant perdu la confiance de ses partenaires européens, Londres va avoir plus de mal à résister à toute législation menaçant la City.»

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Les observateurs sont sceptiques sur ce non à un traité qui ne contenait rien de nature à menacer la finance britannique et sur l'absence de bénéfice concret retiré de cette position. «Une considérable confusion» s'est emparée de la City depuis vendredi, selon Phillip Souta. «On a du mal à comprendre l'intérêt de cette tactique de négociation». «La taxe sur les transactions financières n'était pas sur la table et de toute façon déjà soumise à un droit de veto s'agissant de questions fiscales», note Mats Persson, du think-tank Open Europe.

Le sauvetage de l'euro perdu de vue Les milieux d'affaires redoutent donc que (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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