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Le zirconium 80, un noyau doublement "magique"

Une équipe de scientifiques s'est penchée sur un isotope du zirconium, le zirconium 80. Celui-ci, considéré comme "doublement magique" par les chercheurs, s'est révélé plus léger que ce à quoi ils s'attendaient.

Au sein du National Superconducting Cyclotron Laboratory (NSCL) et de la Facility for Rare Isotope Beams (FRIB), tous deux implantés sur le site de l’Université d’État du Michigan (MSU), des scientifiques créent des isotopes rares et étudient leurs propriétés. Expérimentateurs et théoriciens se rencontrent dans l’espoir de réaliser de nouvelles percées scientifiques, et de mieux comprendre le noyau atomique et les phénomènes qui s’y déroulent.

Au sein du noyau atomique, de nombreux processus physiques sont en jeu

C’est ainsi qu’un isotope du zirconium, ce matériau présent sous forme d’ sur de nombreux bijoux, le zirconium dit "80" car son noyau possède 80 nucléons (neutrons + protons), a été sondé en détails par une équipe de chercheurs. Dans une étude publiée dans la revue le 25 novembre 2021, l’équipe est parvenue pour la première fois à mesurer précisément la masse de cet isotope rare et instable. Et surprise, leur résultat montre une différence avec la mesure précédente : le noyau de zirconium 80 serait plus léger que prévu. "L'interaction entre les théoriciens nucléaires et les expérimentateurs est comme une danse coordonnée", a déclaré l'assistant de recherche au FRIB et premier auteur de l'étude Alec Hamaker dans un . "Chacun à tour de rôle mène et suit l'autre."

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De la même façon que les électrons évoluent au sein d’un nuage électronique, les protons et les neutrons se déplacent dans des structures appelées "orbitales" au sein du : c'est l'hypothèse du modèle en couches. Celles-ci peuvent prendre différentes formes, la majeure partie d’entre elles étant sphériques ou quasi-sphériques. "La structure de l'enveloppe nucléaire varie, en raison des changements du champ nucléaire moyen, avec le nombre de neutrons N et de protons Z", détaille l’étude. Et c’est précisément en mesurant la masse précise des atomes qu’il est possible de déduire la forme du noyau atomique.

Celle-ci reflète le contenu énergétique des noyaux, comme notamment l’énergie de liaison, qui per[...]

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