Yaël Braun Pivet souhaite une reprise "au plus tôt" du dialogue avec les syndicats

AFP - Ludovic MARIN

Invitée dimanche du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la présidente de l'Assemblée nationale a plaidé pour une reprise du dialogue le plus vite possible pour actionner tous les chantiers proposés par Emmanuel Macron lors de son interview télévisée.

La présidente de l'Assemblée nationale nationale, Yaël Braun-Pivet, a plaidé ce dimanche 26 mars pour une reprise au "plus tôt" des négociations avec les syndicats, sur les sujets de reconversion ou de pénibilité du travail, déplorant de ne pas avoir réussi à "créer un consensus large" sur la réforme des retraites.

"On a besoin de mettre beaucoup de sujets sur la table, qui sont des sujets qui nous ont finalement sauté au visage pendant cette réforme des retraites. Et il ne faut pas attendre pour discuter de pénibilité, de reconversion", a estimé Yaël Braun-Pivet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

Faut-il attendre la décision d'ici trois semaines du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites pour renouer le dialogue? "Le plus tôt sera le mieux", a estimé la présidente (Renaissance) de l'Assemblée nationale, soulignant qu'il ne fallait pas mettre "des préalables ou des conditions à la discussion".

Plusieurs élus cibles de courriers malveillants

Répondant à une demande du patron de la CFDT Laurent Berger, Emmanuel Macron s'était lui-même dit vendredi "à disposition de l'intersyndicale" pour avancer "tout de suite" sur les conditions de travail ou de rémunération des salariés. "Nous le savons, nous n'avons pas réussi à convaincre. Nous n'avons pas réussi à créer un consensus large", a déploré dimanche Mme Braun-Pivet. "Mais moi je suis convaincue que nous devions faire cette réforme et qu'il s'agissait d'un acte de responsabilité et également un acte qui nous permettait de remplir la promesse vis-à-vis de nos compatriotes lorsque nous avons été élus", a-t-elle poursuivi.

L'élue des Yvelines s'est dite par ailleurs "très frappée par notre incapacité" en France "à aboutir à des consensus". "Je crois qu'il faut tous que nous nous interrogions sur notre capacité, ou plutôt parfois notre incapacité, à mener de grandes réformes", a-t-elle insisté.

L'ancienne socialiste a également déploré la violence dont les élus sont victimes ces derniers mois, en raison du cont[...]

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