"Wethenew veut devenir le leader européen sur le marché secondaire de la basket"
Michael Holzmann, diplômé d’Audencia, a cofondé en 2018 avec David Benhaïm cette plateforme spécialisée dans l’achat-vente de baskets. En mars, il s’installe aux Galeries Lafayette Haussmann. Il est l'invité du Club Entrepreneurs Challenges Grant Thornton.
Challenges. Pourquoi avoir décidé de vous lancer sur le marché secondaire de la basket?
Michael Holzmann. Nous sommes deux grands passionnés de sneakers et de culture urbaine. A l’été 2017, nous avons commencé à développer le concept Wethenew. Il y avait une place à prendre en Europe, alors que ce marché émergeait aux Etats-Unis. Nous voulions créer un site sur lequel les clients achètent des baskets neuves en édition limitée, authentifiées et garanties. Lancée en mars 2018, la plateforme a été financée avec deux prêts étudiants de 20.000 euros.
En quoi Wethenew se distingue de la concurrence?
La plupart des sites vendent uniquement les produits qu’ils ont en stock. Or, grâce à notre communauté de plus de 50.000 revendeurs dans l’Hexagone et sur le Vieux Continent, nous sommes capables de trouver un modèle demandé sous 24 à 48 heures. Wethenew est donc progressivement devenu une marketplace où les clients achètent un produit que nous n’avons pas encore en stock. Ce qui nous permet d’afficher une offre largement supérieure à la concurrence : plus de 3.000 références.
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Pourquoi vous ouvrir au commerce physique?
Nous souhaitons créer un écosystème autour de notre marque pour permettre aux vendeurs de déposer leurs produits et aux clients de retirer facilement leur commande. L’an dernier, nous avons ouvert un espace de dépôt-vente à Paris, ainsi qu’un nouvel entrepôt en Seine-Saint-Denis. Les corners que nous ouvrons aux Galeries Lafayette sont un premier pas avant l’ouverture d’un magasin en propre.
Allez-vous étendre votre gamme aux produits non "limités"?
Depuis deux ans, nous proposons du streetwear sous notre marque. Nous avons aussi étoffé notre catalogue, avec des baskets qui ne sont pas en édition limitée, mais sur lesquelles il y a une forte désirabilité. Nous faisons donc plus de volumes avec des articles moins chers. Aujourd’hui, la part de nos produits "limités" est descendue à 40%.
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