Welcome to the Jungle lève 50 millions d'euros et continue son expansion à l'international
Welcome to the Jungle a bouclé un tour de table de 50 millions d’euros. L'entreprise, moteur de recherche d’emploi et éditeurs de logiciels dédiés aux recruteurs, continue son expansion à l’international et souhaite ouvrir des bureaux aux États-Unis.
"Poster des offres, aujourd’hui, ça n’est plus suffisant". Jérémy Clédat, le fondateur de Welcome to the Jungle, débite par cœur le triptyque qui a une nouvelle fois réussi à séduire les investisseurs. Un "média" à peu près unique sur le marché, qui concocte depuis 2015 un mélange mêlant marque employeur et expérience candidat et qui, en plus, se porte bien. Ce jeudi 26 janvier, la plateforme a annoncé avoir levé 50 millions d’euros, auprès de partenaires historiques - comme Revaia, XAnge et Bpifrance – et de nouveaux. Mené par Blisce et Cipio Partners, qui ont à eux seuls, bouclé 25 millions d’euros, le tour de table introduit aussi le Groupe ADP, Kostorgri ou encore Raise Sherpas.
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Les États-Unis dans le viseur
Des investisseurs, "alignés sur les engagements" de la société estampillée "B corp" depuis 2019, qui lui permettront surtout de regarder outre-Atlantique. Après le Royaume-Uni, l’Allemagne, et la République Tchèque, "les États-Unis, c’est le bon match", espère Jérémy Clédat. Et pour cause. C’est en effet de l’autre côté de l’océan que le concept de "marque employeur" a fait ses premières apparitions, au début des années 1990, avant de se s’étendre vers l’Est. "Là-bas, les candidats américains partagent notre vision de la recherche d’emploi", assure-t-il.
Une période propice à son développement
C’est une vision qui fait un pied de nez au "quoi qu’il en coûte" de la recherche d’emploi. À l’heure où la notion de "grande démission" agite les débats, l’employeur - tout autant, si ce n’est plus que le candidat au poste - a tout intérêt à plaire à son interlocuteur. Et la conjoncture ne devrait pas changer les choses immédiatement. Comme dans l’Hexagone, 2022 a été une année noire pour le recrutement aux Etats-Unis. "Actuellement, on y compte 2 offres pour un seul candidat", souligne Jérémy Clédat. La start-up se frotte les mains à l’idée de ce défi qu’elle s’apprête à relever.[...]
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