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Wall Street termine en nette hausse une semaine volatile

par Noel Randewich

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette hausse vendredi, poursuivant le rebond entamé la veille en s'appuyant sur celui du pétrole, à la faveur d'une vague de froid dans l'Est des Etats-Unis.

L'indice Dow Jones a gagné 210,83 points, soit 1,33%, à 16.093,51. Le Standard & Poor's 500, plus large, a pris 37,91 points (+2,03%) à 1.906,90 et le Nasdaq Composite a progressé de 119,12 points (+2,66%) à 4.591,18.

Les dix grands secteurs du S&P ont terminé la journée dans le vert. Celui de l'énergie affiche la meilleure performance sectorielle avec un bond de 4,31%.

Sur le marché pétrolier, le brut léger (West Texas Intermediate, WTI) a bondi de 9% sur la journée et le Brent de 10%, le prix du baril remontant à près de 32 dollars.

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L'imminence d'une tempête de neige sur la côte Est des Etats-Unis a dopé les cours du fioul domestique et du brut, prenant à contre-pied une partie des investisseurs qui avaient misé sur la poursuite de la baisse.

Ce rebond marqué de l'or noir s'est ajouté à l'effet positif des déclarations de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), laissant entendre que celle-ci pourrait encore assouplir sa politique monétaire en mars.

Au chapitre des indicateurs économiques, les reventes de logements ont enregistré en décembre un bond de près de 15%, dépassant nettement les attentes, après une chute de 10,5% en novembre.

Sur la semaine, réduite à quatre séances puisque les marchés étaient fermés lundi, le Dow a progressé de 0,66%, le S&P de 1,41% et le Nasdaq 2,29%.

APPLE EN VEDETTE, AMEX SANCTIONNÉ

Mais depuis le 1er janvier, le S&P accuse encore un recul de 6,7% et reste proche de ses niveaux de fin août. Car si la semaine s'achève en fanfare, elle aura surtout été marquée par une forte volatilité et par le retour à des plus bas datant de 2014.

"Je ne crois pas qu'il y ait grand monde qui soit convaincu qu'on a touché le fond", prévient Warren West, associé de Greentree Brokerage Services. "C'est un joli rebond mais il s'est opéré à des niveaux proches des plus bas d'août et on ne peut pas vraiment appeler ça un rally."

Aux valeurs, Apple a gagné 5,32%, la plus forte contribution à la progression du S&P 500 et du Nasdaq, la recommandation d'achat de l'intermédiaire Piper Jaffray ayant pris le pas sur les inquiétudes liées aux ventes d'iPhone, à quelques jours de la publication des résultats du groupe.

A la baisse, General Electric a cédé 1,22% après la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes des analystes et l'annonce d'une accélération des restructurations.

Mais la plus forte baisse du jour au sein du Dow est celle de 12,1% subie par American Express après des prévisions jugées décevantes.

Schlumberger, le numéro un mondial des services au secteur pétrolier, a lui bondi de 6,1% après un bénéfice trimestriel meilleur qu'attendu et le lancement d'un programme de rachats d'actions de 10 milliards de dollars.

La volatilité a continué de profiter aux volumes: environ 9,1 milliards d'actions ont changé de mains sur les différentes places américaines sur la journée, contre 8,0 milliards en moyenne sur les 20 précédentes, selon les données Thomson Reuters.

Sur le marché des changes, le dollar a profité du rebond des actions et du pétrole mais aussi de la perspective d'un nouvel assouplissement des politiques monétaires dans la zone euro et au Japon. Il s'est apprécié de 0,5% sur la journée face à un panier de devises de référence et de 0,7% face à l'euro, revenu à 1,08 dollar.

Les emprunts d'Etat américains, eux, ont souffert du regain d'appétit pour le risque, le rendement à 10 ans remontant à 2,057%, en hausse de près de quatre points de base sur la séance. Il était tombé à 1,939% mercredi, au plus bas depuis début octobre.

(avec Abhiram Nandakumar; Marc Angrand pour le service français)