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High tech et énergie ont soutenu Wall Street

par Sinead Carew

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé en hausse mardi, portée par le retour en grâce des valeurs high techs, à nouveau recherchées après leur coup de bambou post-électoral, et par les valeurs de l'énergie, dopées par une vive hausse des cours pétroliers, de près de 6%.

Le Dow Jones est pour sa part revenu dans le vert en fin d'après-midi, ayant marqué une pause durant la plus grande partie de la séance après un rally de six séances.

L'indice Dow Jones a pris 54,37 points (0,29%) à 18.923,06 points, soit un quatrième record de clôture d'affilée. Le S&P-500, plus large, a gagné 16,19 points (0,75%) à 2.180,39 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 57,23 points (1,10%) à 5.275,62 points.

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Les dix indices sectoriels du S&P-500 ont fini en hausse à l'exception de celui de l'immobilier qui a cédé 0,65%.

L'indice S&P des technologiques, qui avait perdu dans les 3% depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle du 8 novembre, a regagné 1,31%.

Microsoft, Amazon et Alphabet ont été les plus fortes hausses du Nasdaq, ainsi que du S&P-500 avec Apple.

A l'inverse, l'indice S&P des financières, qui avait gagné plus de 10% depuis le scrutin, a été en recul une bonne partie de la séance en raison de prises de bénéfice mais termine stable (+0,05%).

L'indice des valeurs de l'énergie affiche un gain de 2,68%, le plus important des indices sectoriels, tiré vers le haut par une forte hausse des cours pétroliers, les traders espérant la mise en oeuvre d'un accord de réduction de la production.

Le ministre saoudien de l'Energie devrait se rendre cette semaine au Qatar pour des entretiens avec des représentants d'autres pays producteurs de pétrole en marge d'un forum sur le gaz, a-t-on appris de trois sources informées de ce projet.

"Les secteurs dont on pensait qu'ils tireraient parti de la présidence Trump, soit la santé et les financières, cèdent un peu du terrain gagné la semaine passée", a observé en séance Marcelle Daher (John Hancock Financial Services).

"Les fondamentaux de l'économie n'ont pas vraiment changé et une économie forte ça veut dire plus d'investissements en biens d'équipement, ce qui est de bon aloi pour les valeurs high techs", a dit Mark Watkins (Private Client Group at U.S. Bank).

Pour autant, les investisseurs voudraient bien en savoir plus sur le programme économique du vainqueur, laissé pour l'heure dans le flou.

En attendant, ils ont pu apprécier des ventes au détail qui ont augmenté plus que prévu en octobre, notamment d'automobiles, entres autres catégories de marchandises.

Cette statistique apporte de l'eau au moulin de ceux qui anticipent une remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale le mois prochain. La probabilité d'un durcissement monétaire en décembre, selon les traders, est de 86%, révèle le baromètre FedWatch de CME Group.

De ce point de vue, Eric Rosengren, président de l'antenne de la Fed à Boston, a jugé que la banque centrale devrait relever ses taux plus énergiquement que prévu si le futur gouvernement met en oeuvre une politique budgétaire de relance.

Les ventes au détail ont également eu pour effet de propulser le dollar à un pic de 11 mois contre une panier de devises et de porter le rendement des Treasuries à deux ans au plus haut depuis début janvier.

L'indice du dollar a progressé sept séances d'affilée, engrangeant un gain de 3,23%, au plus haut depuis un an environ.

Toutefois, la hausse des volatilités implicites des parités du dollar laisse penser que les cambistes restent prudents, redoutant une brusque descente du billet vert malgré ses gains spectaculaires depuis la semaine dernière, observe Kazushige Kaida (State Street).

Par ailleurs, l'activité manufacturière dans la région de New York a rebondi de manière inattendue en novembre pour atteindre un pic de cinq mois, montre l'enquête publiée mardi par l'antenne régionale de la Réserve fédérale.

Aux valeurs, Home Depot a cédé 2,56%, le numéro un américain du bricolage n'ayant pas relevé sa prévision de ventes annuelles malgré des résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre, ce qui suggère un quatrième trimestre plus faible qu'attendu en dépit d'un redressement du marché de l'immobilier et de la hausse des dépenses de consommation aux Etats-Unis.

Le volume a été de 8,4 milliards de titres échangés, un peu moins que lundi mais au-dessus de la moyenne quotidienne de 7,8 milliards des 20 dernières séances.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français)