Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    37 892,79
    -568,13 (-1,48 %)
     
  • Nasdaq

    15 472,60
    -240,15 (-1,53 %)
     
  • Nikkei 225

    37 628,48
    -831,60 (-2,16 %)
     
  • EUR/USD

    1,0723
    +0,0022 (+0,20 %)
     
  • HANG SENG

    17 284,54
    +83,27 (+0,48 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 722,11
    -552,05 (-0,92 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 381,31
    -1,26 (-0,09 %)
     
  • S&P 500

    5 015,92
    -55,71 (-1,10 %)
     

Pétrole et résultats ont dopé Wall Street

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Abhiram Nandakumar et Noel Randewich

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en nette hausse mardi, stimulée par de solides résultats de société et par une reprise des cours pétroliers portée par l'espoir que l'Opep et les producteurs extérieurs à l'organisation s'entendent pour régler le problème d'un marché saturé.

Le Qatar, pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a dit mardi s'attendre à une remontée des prix de l'or noir avant la fin de l'année en raison de la baisse des investissements dans le secteur et de la multiplication du nombre d'entreprises sur le point de faire faillite.

Des responsables de l'Opep estimaient la veille que le marché pétrolier allait bientôt amorcer son rééquilibrage après avoir chuté à des niveaux sans précédent depuis 2003, ce qui implique que l'organisation n'entend pas revenir sur politique de non réduction de la production si les producteurs concurrents n'y mettent pas du leur.

PUBLICITÉ

Le début d'année est très agité pour Wall Street. Il a même été le pire que le New York Stock Exchange (Nyse) ait connu. La reprise survenue à la fin de la semaine passée a été pour l'essentiel annihilée lundi avec le recul des valeurs de l'énergie et des ressources naturelles.

"C'est un marché schizophrène: il plonge un jour et remonte en force le lendemain; aucune vraie direction dans tout cela", a lancé Tim Ghriskey (Solaris Group).

"Nous avons un rally et ce n'est pas à cause d'un événement particulier", a dit Jeffrey Saut (Raymond James Financial). "Je pense que le marché est juste survendu, sur une base de court terme".

L'indice Dow Jones a gagné 282,01 points (1,78%) à 16.167,23 points. Le S&P-500 a pris 26,55 points (1,41%) à 1.903,63 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 49,18 points (1,09%) à 4.567,67.

Les 10 grands indices sectoriels de l'indice S&P-500 terminent tous en hausse notable et surtout celui de l'énergie, qui avance de 3,78%.

La Réserve fédérale a entamé ce mardi sa réunion de politique monétaire qui se terminera demain mercredi. Le statu quo est considéré comme acquis mais les investisseurs étudieront son communiqué pour voir si les dernières déconvenues économiques et financières mondiales ont des répercussions sur ses objectifs et perspectives.

Quant aux sociétés qui ont publié leurs comptes trimestriels aujourd'hui, elles ont souvent dépassé le consensus.

C'est le cas de 3M, fabricant, entre autres, du Scotch et des Post-it, qui a aussi confirmé sa prévision annuelle de résultats.

L'action gagne 5,24% à 144,78 dollars, plus forte hausse de l'indice Dow Jones.

Même chose pour Sprint, le quatrième opérateur américain de téléphonie mobile, et ce grâce à la réduction des coûts et à l'augmentation du nombre de ses nouveaux abonnés.

L'action bondit de 18,65% à 2,99 dollars.

Le constat s'applique aussi au chimiste DuPont qui a accéléré ses réductions de coûts avant la fusion annoncée avec son concurrent Dow Chemical.

L'action a beaucoup moins monté toutefois, de 0,9% à 53,46 dollars.

C'est le cas aussi de Procter & Gamble, à la faveur des mesures de réduction des coûts mises en oeuvre dans le cadre de son plan de recentrage sur ses marques les plus rentables, et de Johnson & Johnson, principal contributeur à la hausse de l'indice S&P-500.

Procter & Gamble gagne 2,55% à 78,81 dollars et J&J près de 5% à 101,18 dollars.

Apple, qui a publié ses trimestriels après la clôture, a vendu moins d'iPhone que prévu au premier trimestre de son exercice, la firme à la pomme commençant à ressentir les effets du tassement économique du très important marché chinois, et prévoit pour le trimestre en cours un chiffre d'affaires en deçà du consensus de Wall Street.

L'action était en légère hausse en après-Bourse mais dans des échanges très heurtés.

Les prévisions ne sont pas très optimistes pour l'ensemble de la "saison" des résultats. Selon des données de Thomson Reuters, les bénéfices des sociétés du S&P-500 sont attendus en baisse de 4,9% en moyenne. En faisant abstraction du secteur de l'énergie, ils sont en revanche attendus en hausse de 1,1%.

Quelque 7,9 milliards de titres ont changé de mains, en deçà de la moyenne quotidienne de 8,2 milliards des 20 dernières séances, selon des données de Thomson Reuters.

On compte sur le Nyse 2.591 hausses contre 507 baisses et sur le Nasdaq 2.010 hausses pour 809 baisses.

La remontée du pétrole a poussé le dollar à la hausse face à des monnaies considérée comme des valeurs refuge telles que le yen et le franc suisse.

Mais, face à un panier de devises de référence, le billet vert a fléchi en raison de la progression du sterling et du dollar canadien, une monnaie très dépendante des évolutions des cours de l'or noir et qui avait souffert ces dernières semaines.

Les Treasuries ont modérément progressé, anticipant une réunion monétaire de la Fed sans grande conséquence. Mais leur progression a été freinée par la remontée des cours pétroliers.

Le Trésor a vendu 26 milliards de dollars de notes à deux ans avec un certain succès.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français)