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Wall Street rebondit avec la consommation et les "techno"

par Noel Randewich

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a rebondi mardi après deux séances de baisse, revigorée par une amélioration inattendue du moral des consommateurs américains et par une série de relèvements d'objectif de cours sur les valeurs technologiques.

Autre facteur de soulagement chez nombre d'investisseurs: l'issue du premier débat télévisé entre Hillary Clinton et Donald Trump lundi soir en vue de l'élection présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis. Pour les observateurs et les instituts de sondage, la candidate démocrate, dont une victoire serait perçue comme un gage de stabilité, a dominé son adversaire républicain, considéré comme une source d'incertitudes.

L'indice Dow Jones a fini en hausse de 133,47 points, soit 0,74%, à 18.228,30. Le S&P-500, plus large et principale référence des investisseurs, a gagné 13,83 points, soit 0,64%, à 2.159,93. Avec sa forte pondération technologique, le Nasdaq Composite a connu une progression plus vigoureuse, de 0,92%, soit 48,22 points, à 5.305,71.

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"Sur le marché, à tort ou à raison, on considère que Mme Clinton, ce serait sécurisant, qu'il y aurait très peu d'incertitudes", dit Brad McMillan, responsable de l'investissement chez Commonwealth Financial.

Le débat télévisé de lundi soir a néanmoins coûté cher aux gestionnaires de prisons Corrections Corp et Geo Group, qui ont perdu respectivement 7,39% et 3,82%, Hillary Clinton ayant critiqué le recours à de tels opérateurs privés.

Après avoir ouvert en petite hausse, Wall Street a accéléré sa progression lorsque les investisseurs ont appris que la confiance des consommateurs américains avait été bien meilleure que prévu en septembre, au point d'atteindre son niveau le plus élevé depuis août 2007, selon l'enquête mensuelle de l'organisation patronale Conference Board.

AMAZON BRILLE

Cette annonce a logiquement profité au secteur des biens de consommation discrétionnaire (+0,99%), qui a perdu 2,5% au cours des deux derniers mois.

"La statistique (du Conference Board) a été bien meilleure que prévu et donc les titres liés à la consommation semblent rattraper un peu de terrain après avoir connu une période difficile depuis un ou deux mois", a commenté Mark Spellman, gestionnaire de portefeuilles chez Alpine Funds à New York.

La meilleure performance sectorielle du jour est néanmoins à mettre à l'actif des valeurs technologiques (+1,15%), dans le sillage de Facebook (+1,08%) et d'Alphabet (+1,01%), maison-mère de Google, qui ont, parmi d'autres, bénéficié d'un relèvement d'objectif de cours de la part de JPMorgan.

Le géant du commerce en ligne Amazon, au confluent de la consommation et des nouvelles technologies, a lui aussi tiré parti d'une décision favorable de JPMorgan à son égard avec une progression de 2,12%.

A l'inverse, le secteur de l'énergie a cédé 0,46% avec le recul de près de 3% des cours du pétrole, plombés par l'incapacité apparente des membres de l'Opep à s'entendre sur un gel des niveaux de production pour résorber l'excédent d'offre sur le marché mondial.

La chute a été particulièrement rude pour Chesapeake, qui a perdu 5,89%, plus forte baisse du S&P-500, les investisseurs ayant accueilli avec inquiétude l'annonce du départ de deux de ses administrateurs, dont l'un représentait l'investisseur Carl Icahn.

Les loueurs de voitures Avis (-8,12%) et Hertz (-10,03%) ont été encore plus lourdement sanctionnés après les déclarations du directeur financier d'Avis faisant état d'un chiffre d'affaires décevant cet été en Europe en raison notamment des attentats et du vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne.

Le laboratoire Gilead Sciences en recul de 1,7%, a été le principal frein à la progression du S&P-500 et du Nasdaq à la suite d'un abaissement de recommandation de la part de Leerink.

Environ 6,2 milliards d'actions ont été échangés au cours de la séance sur les différents marchés américains, contre 6,9 milliards en moyenne sur les 20 séances précédentes.

Sur le marché des changes, le dollar s'est raffermi après la performance d'Hillary Clinton dans le débat télévisé pour la présidentielle américaine. Le billet vert a progressé de 0,18% face à un panier de devises de référence et de 0,32% face à l'euro, revenu un peu au-dessus de 1,12 dollar.

Les déboires juridiques de Deutsche Bank, menacée d'une amende de 14 milliards de dollars aux Etats-Unis, incitent néanmoins les investisseurs à une forme de prudence et à se tourner vers les emprunts d'Etat allemands et américains. Le rendement à 10 ans des obligations du Trésor américain a ainsi reculé de trois points de base à 1,558%, un plus bas de plus de deux semaines.

(Avec Yashaswini Swamynathan à Bangalore; Bertrand Boucey pour le service français)