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Wall Street a pâti du brut et des statistiques macro-économiques

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Noel Randewich

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse de 0,5% lundi, sous le coup de la chute des valeurs pétrolières après le creux de six mois touché par les cours du brut dans la foulée d'indicateurs macro-économiques chinois et américains inférieurs aux attentes.

L'indice Dow Jones a cédé 0,52%, soit 91,66 points, à 17.598,20. Sur la totalité du mois de juillet, il avait reculé de 0,95% et, depuis le début de l'année, l'indice est en repli de 1,26%.

Après avoir perdu 0,69% en juillet, le S&P-500, plus large, a s'est replié de 5,80 points, soit 0,28%, à 2.098,04, ce qui ramène ses gains depuis le début de l'année à 1,9%.

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Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 12,90 points (-0,25%) à 5.115,38. Depuis le début de l'année, la hausse de l'indice revient à 8,01%.

L'indice S&P regroupant les valeurs pétrolières a cédé 2,01% dans un contexte de plongeon de quelque 4% des cours du brut léger américain (WTI). Ce dernier, tout comme le Brent, se dirigent tout droit vers leur pire troisième trimestre depuis la crise financière de 2007-2009.

Le titre Chevron a accusé la baisse la plus prononcée du Dow Jones, avec un recul de 3,26% à 85,60. L'action ExxonMobil a pour sa part perdu 1,45% à 78,06 dollars.

La baisse du pétrole a surtout été provoquée par un indicateur suggérant que l'activité du secteur manufacturier chinois a subi en juillet une contraction plus marquée qu'estimé initialement, la plus forte depuis deux ans, sur fond de baisse des commandes.

Cette mauvaise nouvelle macro-économique en provenance de Chine, premier consommateur mondial de matières premières, a pesé sur quantité d'actifs : le cours du cuivre, tombé en séance à un creux de six mois, le dollar canadien, fortement corrélé aux ressources de base, à un plus bas de six mois face au dollar américain ou encore le titre Caterpillar (-1,74%)

BONNE TENUE DU COMPARTIMENT AUTOMOBILE

Mais les craintes d'un ralentissement économique chinois a également pesé sur des poids lourds de la technologie, comme Apple (-2,36% à 118,44 dollars) et IBM (-2,02% à 158,71 dollars).

Le cours du fabricant des iPhone a également pâti d'un rapport du cabinet d'études Canalys montrant qu'Apple avait perdu des parts de marché dans les smartphones en Chine au cours du deuxième trimestre.

"C'est une combinaison des valeurs énergétiques, industrielles et technologiques", a estimé Donald Selkin, chargé de la stratégie chez National Securities.

Le compartiment automobile à évolué contre la tendance, avec des gains de respectivement 2,15%, 0,74% et 0,54% pour les actions Fiat Chrysler, Ford et General Motors à la suite de données montrant que les ventes d'automobiles ont été plus importantes que prévu en juillet aux Etats-Unis.

D'autres statistiques publiées ce lundi ont cependant suggéré que la croissance économique américaine avait perdu un peu d'élan vers la fin du deuxième trimestre.

Le rythme de croissance du secteur manufacturier a, contre toute attente, ralenti en juillet, selon l'indice d'activité de l'Institute for Supply Management (ISM) publié dans la journée.

Les dépenses des consommateurs américains ont enregistré en juin leur hausse la plus faible en quatre mois, la demande d'automobiles en particulier s'étant tassée, laissant penser que l'économie a perdu un peu d'élan à la fin du deuxième trimestre.

Dans le secteur immobilier, les dépenses de construction ont connu en juin leur plus faible croissance depuis le mois de janvier, ce qui n'empêche cependant pas la tendance de fond de rester positive pour le secteur.

Ces données pourraient inciter la Réserve fédérale à prendre son temps avant de relever ses taux d'intérêt, ce qui serait a priori favorable au marché actions. La plupart des économistes tablent pour un premier tour de vis monétaire depuis 2006 lors de la prochaine réunion de la Fed, en septembre.

D'autres pensent qu'elle pourrait attendre jusqu'en décembre.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)