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Wall Street ouvre en légère baisse, le facteur Brexit pèse

(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en légère baisse mercredi, le déclenchement officiel du processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne incitant les investisseurs à la prudence aux Etats-Unis comme en Europe.

Quelques minutes après le début des transactions, l'indice Dow Jones perd 50,09 points, soit 0,24%, à 20.651,41 et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,17% à 2.354,57 tandis que le Nasdaq Composite gagne 0,1% à 5.881,35.

Neuf mois après le référendum britannique sur l'Union européenne, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a reçu la lettre signée de la Première ministre Theresa May invoquant l'article 50 du traité de Lisbonne, une démarche qui ouvre un processus de négociation censé durer deux ans au maximum sur les modalités du "Brexit".

Cette étape symbolique et largement anticipée se traduit par une baisse de la livre sterling comme de l'euro et par une hausse du dollar, tandis que les marchés actions sont hésitants.

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"Ce geste officialise les négociations de retrait de l'Union européenne, ce qui signifie que les marchés financiers sont susceptibles de devenir plus sensibles aux commentaires émis par des responsables européens et/ou britanniques sur l'état d'avancement, bon ou mauvais, des discussions initiales", explique Michael Metcalfe, directeur de la stratégie Global Macro chez State Street Global Markets.

"Le risque médiatique revient sur le devant de la scène, si tant est qu'il l'ait jamais quitté."

Au moment de l'ouverture des marchés américains, les principaux indices boursiers européens évoluent en ordre dispersé. Le Stoxx 600 gagne 0,11% et l'EuroStoxx 50 0,17% tandis que le CAC 40 à Paris prend 0,19%. A Londres, le FTSE est stable.

Wall Street reste sur une nette progression mardi qui a permis au Dow Jones de mettre fin à une série de huit baisses consécutives.

Sur le front de la politique monétaire américaine, le président de la Réserve fédérale de Chicago, Charles Evans, l'un des partisans les plus constants d'une politique de taux bas, s'est déclaré favorable à un ou deux relèvements supplémentaires du taux des "fed funds" cette année. Son homologue de Boston, Eric Rosengren, doit s'exprimer à 15h30 GMT.

Parmi les valeurs en vue en début de séance, le laboratoire Vertex Pharmaceuticals bondit de 23% après les résultats positifs d'un essai clinique d'un nouveau traitement de la fibrose kystique.

A la baisse, Twitter cède 1,07% après une opinion défavorable d'un analyste.

Les investisseurs surveilleront à 14h30 GMT les chiffres hebdomadaires des stocks pétroliers aux Etats-Unis que doit publier l'Energy Information Administration (EIA). En attendant, les cours du brut sont légère hausse, soutenus entre autres par une baisse de la production libyenne et des espoirs de prolongation de l'accord conclu par l'Opep pour réduire ses pompages.

(Marc Angrand, avec Yashaswini Swamynathan, édité par Patrick Vignal)