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Wall Street marque une pause, Allergan en vedette

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Lewis Krauskopf

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en léger repli jeudi, dans un marché qui réintègre la perspective d'une hausse des taux de la Réserve fédérale en décembre et qui a éprouvé le besoin de souffler après la nette hausse de la veille.

L'indice Dow Jones des 30 grandes valeurs a cédé 23,72 points, soit 0,13%, à 17.755,80 au lendemain d'un bond de 1,13%. Le Standard & Poor's-500, aidé par une remontée d'Apple (+1,06%) en fin de séance, a limité son recul à 0,95 point ou 0,05%, terminant à 2.089,40 points, mais le Nasdaq Composite a reculé plus nettement de 21,42 points (0,42%) à 5.074,27, plombé par les valeur des semi-conducteurs.

Dans son communiqué de politique monétaire publié mercredi, la Réserve fédérale a comme attendu maintenu ses taux mais insisté sur la bonne santé de l'économie américaine et nuancé les risques à l'international, ouvrant ainsi la porte à un premier resserrement depuis près de 10 ans lors sa prochaine réunion dans six semaines.

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Wall Street, rassurée sur l'état de l'économie, a réagi avec des gains de plus de 1% pour les principaux indices mercredi mais le marché n'a pu conserver cet élan jeudi, d'autant que plusieurs résultats de sociétés ont déçu.

"On a beaucoup monté hier et on avait juste besoin de faire une pause", commente Jason Ware, directeur des investissements chez Albion Financial à Salt Lake City.

Selon le programme FedWatch de l'opérateur boursier CME Group, la probabilité d'une hausse de taux en décembre est remontée à 43% jeudi contre 38% avant la publication du communiqué de la Fed.

L'annonce d'une croissance qui a décéléré à 1,5% au troisième trimestre aux Etats-Unis, contre 3,9% en avril-juin, n'a pas inquiété outre mesure, cette première estimation étant à peu près conforme aux attentes et appelée à être révisée de toute façon. Le ralentissement est dû essentiellement aux variations de stocks, dont l'impact sera temporaire, alors que la consommation des ménages est restée soutenue avec une hausse de 3,2%, un bon point pour Wall Street.

"C'est un élément positif, dû à la baisse des prix de l'essence, à l'amélioration du marché du logement et à la vigueur du marché du travail", explique Janelle Nelson, analyste chez RBC Wealth Management à Minneapolis.

Malgré la pause de jeudi, les trois grands indices restent bien partis pour réaliser leur meilleur mois en quatre ans, aidés en grande partie par de solides résultats de grosses capitalisations au troisième trimestre, notamment dans le secteur technologique.

Au vu des résultats déjà publiés par 60% des entreprises du S&P-500, les analystes n'attendent plus qu'un repli modeste de 1,7% des bénéfices au troisième trimestre globalement, à comparer à une prévision de -4,9% avant le début de la saison des résultats, selon les données de Thomson Reuters.

NXP TIRE À LA BAISSE LES SEMI-CONDUCTEURS

Signe de l'hésitation du marché, cinq des dix grands indices sectoriels S&P ont fini en hausse et les cinq autres en baisse, le plus gros écart étant pour les services aux collectivités qui ont cédé 0,63%.

En vedette, Allergan a bondi de 5,98% à 304,38 dollars après avoir confirmé la tenue de négociations de fusion avec le géant Pfizer, lequel a cédé 1,92%. Le rachat par Pfizer du fabricant du Botox créerait le numéro un mondial de la pharmacie, avec une capitalisation boursière d'environ 330 milliards de dollars (301 milliards d'euros), mais les analystes mettent en garde contre la complexité d'une telle transaction dans un secteur en pleine consolidation.

Le producteur d'hydrocarbures Anadarko Petroleum, en hausse de 3,10%, s'est également distingué à la faveur de rumeurs d'OPA récurrentes.

A la baisse, le fabricant de puces NXP Semiconductors a plongé de 19,71% à 73,00 dollars, dans de gros volumes, à la suite de résultats et de prévisions qui ont déçu les investisseurs. Le titre a entraîné l'ensemble du secteur des semi-conducteurs qui, il est vrai, restait sur un beau parcours ces dernières semaines grâce à des opérations de fusion-acquisition. Intel a décroché de 1,96%, la plus forte baisse du Dow Jones, et l'indice sectoriel SOX a lâché 3%, sa plus mauvaise séance depuis deux mois.

Le fabricant de caméras portables GoPro (-15,2%), le site de recherche d'emploi Monster Worldwide (-13,8%) et l'équipementier des réseaux F5 Networks (-9,3%) ont aussi été lourdement sanctionnés après des publications qui ont déçu. Goodyear Tire, le spécialiste du pneu, a rétrogradé de son côté de 4,6% à 31,79 dollars après l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes, pénalisé par le dollar fort.

Starbucks, Western Union, LinkedIn et Electronic Arts publiaient à leur tour à la clôture.

(avec Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)