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A Wall Street, les résultats vont reprendre leurs droits

Les prévisions des analystes en matière de résultats des sociétés américaines cotées au deuxième trimestre étant au plus bas, bon nombre d'entreprises pourraient bien surpasser les attentes et donc favoriser la progression de Wall Street au cours des prochaines semaines. /Photo d'archives/REUTERS/Brendan McDermid

par Caroline Valetkevitch

NEW YORK (Reuters) - Les prévisions des analystes en matière de résultats des sociétés américaines cotées au deuxième trimestre étant au plus bas, bon nombre d'entreprises pourraient bien surpasser les attentes et donc favoriser la progression de Wall Street au cours des prochaines semaines.

Les investisseurs ont revu en nette baisse leurs estimations de bénéfices pour la période avril-juin afin de prendre en compte la vigueur du dollar, qui pèse sur les profits des multinationales, et la faiblesse des cours du pétrole, qui devrait se traduire par un troisième trimestre consécutif de baisse des résultats dans le secteur de l'énergie.

Le producteur d'aluminium Alcoa sera le premier à publier ses comptes, mercredi après la clôture de Wall Street. Au total, le marché s'attend à une baisse de 3% des bénéfices de l'indice Standard & Poor's-500 par rapport à l'an dernier, ce qui marquerait leur premier recul en rythme annuel depuis le troisième trimestre 2009, selon les données Thomson Reuters.

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Mais les estimations pour le premier trimestre s'étaient révélées exagérément pessimistes, et les sociétés composant le S&P-500 ont en fait vu leurs profits augmenter de 2,2% sur janvier-mars.

Cela a convaincu certains investisseurs de tabler sur de bonnes surprise pour le deuxième trimestre, ce qui constituerait un soutien bienvenu au marché.

"Si les bénéfices surprennent à la hausse, ce que je crois, cela va convaincre certains que nous n'avons pas un problème de croissance, que la situation est meilleure qu'on ne le craignait, ce qui devrait être bon pour les actions", dit Jonathan Golub, responsable de la stratégie de marché pour les Etats-Unis de RBC Capital Markets.

Le secteur de l'énergie mis à part, les résultats du S&P-500 sont attendus en hausse de 4,9% sur un an.

DE LA MARGE POUR DE BONNES SURPRISES

Les perspectives de profits pour le second trimestre ont aussi été plombées par les inquiétudes liées à la crise grecque, qui a pesé sur les marchés actions ces derniers temps: le S&P-500 a perdu 1,57% sur les deux dernières semaines et les trois grands indices de Wall Street affichent une performance négative pour l'ensemble du mois de juin.

L'incertitude sur le dossier grec devrait rendre les investisseurs particulièrement sensibles aux résultats des multinationales exposées au marché européen, comme McDonald's par exemple.

Parmi les autres secteurs à surveiller figure celui des semi-conducteurs, secoué la semaine dernière par les prévisions jugées décevantes de Micron Technology. L'indice sectoriel accuse un repli de 8,7% en juin, plus de quatre fois plus marqué que celui du S&P.

Plus largement, les entreprises de hautes technologies ont publié davantage de prévisions négatives que tout autre secteur du S&P.

Les valeurs financières devraient enregistrer une hausse de 14,8% de leurs bénéfices par rapport au deuxième trimestre 2014, la plus forte progression tous secteurs confondus, grâce principalement à Citigroup, dont les résultats avaient été plombés l'an dernier par de lourdes charges liées à des litiges.

A l'opposé, le secteur de l'énergie devrait subir une chute de 63% sur un an de ses bénéfices, la plus marquée tous secteurs confondus.

Mais même en prenant en compte cette forte baisse, Jonathan Golub et d'autres investisseurs estiment que la faiblesse des prévisions signifie tout simplement que les entreprises pourront facilement faire mieux qu'attendu.

"Le deuxième trimestre a été marqué par une certaine stabilisation pour ce qui concerne le dollar et le pétrole; les multinationales et le secteur de l'énergie peuvent donc nous réserver de bonnes surprises", explique Mark Kepner, directeur exécutif des ventes et du trading de Themis Trading.

(avec Noel Randewich et Sinead Crew; Marc Angrand pour le service français)