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Wall Street finit en nette baisse avec le PIB et la Grèce

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Sinead Carew

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse de près de 1,5% vendredi, sous le coup de la publication d'un produit intérieur brut (PIB) américain inférieur aux attentes et des craintes des conséquences d'une possible instabilité dans la zone euro en raison de la Grèce.

L'indice Dow Jones a cédé 1,45%, soit 251,90 points, à 17.164,95. Le S&P-500, plus large, a perdu 26,26 points, soit 1,3%, à 1.994,99. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 48,17 points (-1,03%) à 4.635,24.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones et le S&P ont perdu 2,8% et le Nasdaq 2,6.

Pour la totalité du mois de janvier, le Dow Jones accuse un repli de 3,6%, le S&P un recul de 3,1% et le Nasdaq une baisse de 2,1%. C'est la première fois depuis la période avril-mai 2012 que le S&P 500, qui avait perdu 0,42% en décembre, enchaîne deux mois consécutifs de pertes. C'est également sa plus mauvaise performance mensuelle en un an, tout comme pour le Dow.

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En 2014, le Dow avait gagné plus de 7,5%, le S&P près de 11,5% et le Nasdaq 13,4%.

La croissance de l'économie américaine a nettement ralenti au quatrième trimestre, le tassement de l'investissement des entreprises et le creusement du déficit commercial ayant occulté la hausse de la consommation des ménages, la plus forte depuis 2006, selon la première estimation en la matière publiée dans la journée.

Le PIB a progressé de 2,6% en rythme annualisé sur octobre-décembre, après le bond spectaculaire de 5,0% enregistré sur les trois mois précédents, a annoncé le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 3,0%.

"Les consommateurs ne semblent pas inquiets au sujet des perspectives de l'économie américaine", a déclaré Paul Zemsky, chargé des investissements chez Voya Investment Management.

Les ménages américains semblent ainsi sur la même longueur d'ondes que la Réserve fédérale, qui avait estimé mercredi que la croissance restait "solide" aux Etats-Unis malgré les perturbations ailleurs dans le monde.

Le dollar est resté quasiment inchangé face à un panier de devises international à la suite des données du PIB. Sur l'ensemble de janvier, il affiche néanmoins une hausse et ce pour le septième mois de suite, du jamais vu depuis la mise en place de cours de change flottants en 1971.

CRAINTES LIÉES À LA GRÈCE

Les investisseurs redoutent cependant une possible période d'instabilité dans la zone euro en raison de l'arrivée au pouvoir, il y a près d'une semaine, du parti anti-austérité Syriza en Grèce, le pays où la crise de la dette de la région avait commencé.

Le nouveau gouvernement grec n'a pas l'intention de coopérer avec la mission de la "troïka" formée par l'Union européenne, la BCE et le Fonds monétaire international et ne demandera pas une extension du programme d'assistance financière, a déclaré dans la journée le nouveau ministre des Finances grec.

Du côté des valeurs, Visa, avec un gain de 2,79% à 254,91 dollars, a inscrit la seule hausse du jour du Dow Jones, après que le premier émetteur mondial de cartes de crédit et de débit a fait état jeudi des résultats supérieurs aux attentes tout en annonçant une division par quatre du nominal de son action.

Amazon.com a de son côté, avec un bond de 13,71% à 354,53 dollars, signé la progression la plus marquée du S&P 500 après que le géant de commerce en ligne a également publié des chiffres du quatrième trimestre meilleurs que prévu.

Google avait annoncé jeudi après la clôture un chiffre d'affaires inférieur aux attentes, mais cela n'a pas empêché l'action du groupe de finir en hausse de 4,74% à 537,55 dollars.

Après avoir perdu jusqu'à 1,5% en séance, l'indice S&P de l'énergie a fini sur une hausse de 0,74%, porté par un bond de plus de 7% des cours du pétrole après une enquête montrant que le nombre de plates-formes de forage avait fortement baissé cette semaine.

C'est d'ailleurs le seul compartiment du S&P 500 qui fini en territoire positif.

Le prix des emprunts du Trésor, comme souvent en cas de repli de Wall Street, a augmenté, les investisseurs se ruant vers des valeurs refuge.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)