Publicité
La bourse ferme dans 4 h 30 min
  • CAC 40

    7 990,76
    -32,50 (-0,41 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 909,44
    -27,13 (-0,55 %)
     
  • Dow Jones

    37 775,38
    +22,07 (+0,06 %)
     
  • EUR/USD

    1,0650
    +0,0003 (+0,03 %)
     
  • Gold future

    2 397,20
    -0,80 (-0,03 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 867,36
    +2 715,71 (+4,67 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 329,09
    +16,46 (+1,27 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,27
    -0,46 (-0,56 %)
     
  • DAX

    17 707,49
    -129,91 (-0,73 %)
     
  • FTSE 100

    7 827,17
    -49,88 (-0,63 %)
     
  • Nasdaq

    15 601,50
    -81,87 (-0,52 %)
     
  • S&P 500

    5 011,12
    -11,09 (-0,22 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2437
    -0,0002 (-0,01 %)
     

Wall Street finit en net recul, nouvelles craintes sur la Chine

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Caroline Valetkevitch

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé mardi en nette baisse, affectée par la rechute des cours des matières premières liée aux inquiétudes concernant la Chine et aux incertitudes sur la calendrier sur le relèvement des taux de la Réserve fédérale.

Le Dow Jones a reculé de 179,72 points, soit 1,09%, à 16.330,47 points. Le S&P-500, plus large, a perdu 24,23 points, soit 1,23%, à 1.942,74 points. Le Nasdaq Composite a reculé de 72,23 points (-1,50%) à 4.756,72 points.

L'indice CBOE de volatilité du marché, reflet de la nervosité des investisseurs, bondit de près de 11% à 22,34 à ce stade, au-dessus de sa moyenne de long terme qui est à 20.

PUBLICITÉ

Les investisseurs peinent toujours à voir clair dans la stratégie de la Fed. Celle-ci s'est abstenue de relever ses taux jeudi en invoquant les risques liés à la volatilité des marchés, mais les déclarations de certains responsables de la Fed, notamment du président de la Fed d'Atlanta Dennis Lockhart, ont depuis relancé l'hypothèse d'un prochain resserrement monétaire aux Etats-Unis, ce qui a raffermi le dollar.

Tandis que 13 des 17 membres du Comité de Politique monétaire de la Fed prévoient encore au moins une hausse de taux en 2015 et que les économistes interrogés par Reuters accordent une probabilité de 60% à une hausse des taux en décembre, les traders ne parient qu'à 41% sur ce scénario.

"Les investisseurs sont nerveux parce qu'il y a un sentiment que la Fed en sait plus qu'elle ne le fait savoir concernant la santé de l'économie mondiale", dit Art Hogan, responsable de la stratégie de marché chez Wunderlich Securities à New York.

Les intervenants vont donc éplucher les déclarations des responsables de la Fed pour tenter de se faire une idée plus précise. Sa présidente Janet Yellen doit s'exprimer jeudi.

LES FOURNISSEURS DE VW DÉLAISSÉS

La baisse a été généralisée. Les 30 composants du Dow Jones ont baissé, tout comme les dix grands indices sectoriels du S&P 500, tiré vers le bas par l'indice des ressources naturelles (-1,82%) et des technologiques (-1,58%).

Les inquiétudes sur la demande mondiale de matières premières, notamment chinoise, ont entraîné le cuivre en baisse de 3,6%, à ses plus bas niveaux depuis trois semaines, tandis que le baril de pétrole perdait près de 2%.

Le dollar a touché un pic de deux semaines face à un panier de devises de référence, porté par le retour des anticipations d'un relèvement des de la Fed d'ici fin 2015.

Le repli des actions et des matières premières à profité aux obligations du Trésor américain et autres obligations souveraines à faible risque comme le Bund à 10 ans allemand.

Aux valeurs, Apple, plus gros volume de S&P 500, a perdu 1,78% et pesé sur l'indic, ainsi que sur le Nasdaq..

Goldman Sachs a abandonné 1,98% alors que son directeur général Lloyd Blankfein a annoncé mardi qu'il souffrait d'une forme "bénigne" de lymphome.

Bank of America a réduit ses pertes pour terminer en repli de 0,83% après que les actionnaires ont autorisé le directeur général Brian Moynihan à conserver la fonction de président malgré la campagne lancée par un groupe d'investisseurs contre ce cumul de mandats.

Le secteur des biotechnologies, dont l'indice sectoriel sur le Nasdaq a perdu 1,68%, a continué de souffrir des déclarations de Hillary Clinton. Cette dernière, en tête des intentions de vote pour l'investiture démocrate à la présidentielle de 2016, a promis un plan de lutte contre le "prix exorbitant" des médicaments spécialisés.

Les fournisseurs du constructeur automobile allemand Volkswagen, qui a reconnu avoir truqué les tests anti-pollution sur 11 millions de voitures dans le monde, ont perdu du terrain. BorgWarner a cédé 7,60%, Honeywell 1,74% et Delphi Automotive 3,61%.

(Tanya Agrawal, Juliette Rouillon pour le service français)