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Wall Street finit en hausse malgré le FMI

LA CLÔTURE DE WALL STREET

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en petite hausse mardi, l'espoir de voir les grandes banques centrales accentuer ou prolonger leur soutien à l'économie l'ayant emporté sur la baisse des prévisions de croissance du FMI.

L'indice Dow Jones a gagné 3,66 points, soit 0,02%, à 17.515,23. Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 3,13 points (+0,15%) à 2.022,55 et le Nasdaq Composite a progressé de 20,46 points (+0,44%) à 4.654,85.

Le Fonds monétaire international a annoncé n'attendre désormais que 3,5% de croissance mondiale cette année et 3,7% l'an prochain, soit 0,3 point de moins qu'auparavant dans chacun des deux cas.

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Il en a profité pour renouveler son appel au maintien de politiques monétaires accommodantes afin d'éviter la hausse des taux d'intérêt réels, la baisse des cours du pétrole alimentant le risque de déflation.

"Cela augmente à l'évidence la probabilité de voir les banques centrales prendre de nouvelles mesures. L'aspect positif du ralentissement de la croissance mondiale, c'est qu'il est désormais très peu probable que la Réserve fédérale relève ses taux en milieu d'année", explique Paul Nolte, gérant de Kingsview Asset Management.

La Banque centrale européenne (BCE), elle, pourrait annoncer dès jeudi le lancement d'un nouveau programme d'achats d'obligations pour tenter de relancer l'économie de la zone euro.

Le début de la séance avait été plombé par un nouveau repli marqué des valeurs de l'énergie sur fond de baisse continue des cours du pétrole. Le brut léger américain (WTI) a cédé 4,7% sur le Nymex à 46,39 dollars le baril après un plus bas à 45,89 et le Brent a cédé 1,8% à 47,99 dollars.

L'indice S&P de l'énergie a toutefois effacé ses pertes au fil des heures et affichait même en clôture une hausse de 0,1%, grâce aux bonnes performances de certains grands noms du secteur.

JOHNSON & JOHNSON SANCTIONNÉ APRÈS SES RÉSULTATS

Ainsi Halliburton et Baker Hughes, qui ont annoncé leur fusion il y a quelques mois, ont pris respectivement 1,79% et 1,24% après leurs résultats trimestriels et l'annonce de réductions d'effectifs.

Le géant de la pharmacie Johnson & Johnson a abandonné 2,64%, la plus forte baisse du Dow Jones, après l'annonce d'un chiffre d'affaires inférieur aux attentes, conséquence de la vigueur du dollar.

La banque d'affaires Morgan Stanley a cédé 0,4%, ses trimestriels étant marqués par la chute de 81% des revenus de ses activités de trading obligataire, de devises et de matières premières.

Le courtier en devises FXCM, lui, a vu son cours s'effondrer de 87,33% dans des volumes sans précédents. Le titre n'avait pas pu être coté vendredi après les lourdes pertes liées à la décision de la Banque nationale suisse d'abandonner le cours du plancher du franc. FXCM ne poursuivra ses activités que grâce à un prêt de Leucadia National, la maison mère de la banque Jefferies.

Les volumes d'échange globaux sont restés limités avec environ 7,2 milliards de titres échangés sur les différents marchés selon BATS Global Markets, un chiffre en ligne avec la moyenne de janvier (7,2 milliards).

Sur le marché des changes, le dollar a progressé, porté entre autres par les chiffres de la croissance chinoise et les spéculations sur les banques centrales.

Il a pris 0,45% face à l'euro pour remonter à près de 1,1550 et atteint un plus haut d'une semaine face au yen à 118,87 yens à quelques heures de la fin de la réunion de politique monétaire de la Banque du Japon.

Les Treasuries ont gagné du terrain eux aussi, la perspective d'achats massifs de dette européenne par la BCE favorisant les titres américains, qui offrent de meilleurs rendements. Le 10 ans a fini la journée sous 1,79%.

(avec Ryan Vlastelica, Marc Angrand pour le service français)