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Wall Street finit en hausse avec le secteur de l'énergie

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en légère hausse mardi, soutenue par les valeurs liées à l'énergie et après des résultats de poids lourds qui ont dépassé les estimations des analystes, qui les avaient récemment revues en baisse en raison du dollar fort.

Les bénéfices des composantes du S&P-500 sont attendus en repli de 2,9% au premier trimestre, selon les données Thomson Reuters. Au 1er janvier, les analystes prévoyaient encore une croissance de 5,3%. Cette révision souligne l'incertitude pour la suite de la "saison" des résultats, moins de 10% des grandes entreprises ayant publié leurs comptes jusqu'à présent.

Le Dow Jones a pris 59,66 points, soit 0,33%, à 18.036,70 points. Le S&P-500, plus large, a gagné 3,41 points, soit 0,16%, à 2.096,08 points. Mais le Nasdaq Composite a reculé de 10,96 points (-0,22%) à 4.977,29 points.

L'indice sectoriel de l'énergie est arrivé en tête, avec un gain de 1,77%, soutenu par la hausse des cours du pétrole brut.

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La première banque américaine par l'actif JPMorgan Chase a pris 1,56% après avoir fait état d'un bénéfice net trimestriel supérieur aux attentes grâce au rebond de ses revenus sur les marchés obligataires.

La banque Wells Fargo, numéro un des prêts immobiliers aux Etats-Unis, a perdu 0,73% malgré des résultats trimestriels légèrement meilleurs que prévu.

Les deux banques évoluent dans un environnement difficile car le trading est en recul depuis la crise et les régulateurs ont demandé aux grandes banques de réduire leurs risques, en augmentant leurs fonds propres et en renforçant leurs contrôles.

Johnson & Johnson a fini sur une note stable (-0,03%) malgré l'annonce d'une baisse de 8,6% de son bénéfice en raison notamment d'un dollar fort.

"Nous observons les groupes internationaux pour voir comment ils ont été affectés par le dollar et les chiffres de (Johnson & Johnson) laissent penser que l'impact a été plus fort que prévu", dit Terry Morris, chez National Penn Investors Trust.

"Beaucoup d'entreprises font mieux que prévu mais c'est dû aux réductions de coûts et pas à l'augmentation de la demande. Jusqu'ici, cette saison n'apporte rien d'exaltant au marché."

Intel a cédé 0,76% mais le titre prenait 2,4% après Bourse à la suite de l'annonce d'un chiffre d'affaires conforme à son objectif, récemment revu en baisse.

En revanche, Altera a perdu 2,99%. Plusieurs de ses actionnaires ont prié le groupe de reprendre langue avec le géant américain des semi-conducteurs, rapporte Bloomberg, citant des sources proches du dossier.

Norfolk Southern a cédé 4,18% après une prévision de recul inattendu du résultat et des ventes trimestriels.

L'action Nokia cotée à New York a cédé 4,1% et celle d'Alcatel-Lucent a bondi de 13,3% après l'annonce de négociations pour un rapprochement entre les deux équipementiers télécoms, qui ale soutien de l'Etat français.

En Europe, Nokia a perdu 3,6% et Alcatel-Lucent a pris 16%.

Sur le plan macroéconomique, les ventes au détail ont augmenté de 0,9% en mars, une première depuis la fin de l'année dernière, à la faveur d'achats de voitures et d'autres biens de consommation, confortant l'hypothèse que le net ralentissement au premier trimestre était temporaire.

Les prix à la production ont rebondi en mars, après quatre mois de repli, ce qui conforte le scénario d'un relèvement des taux de la Réserve fédérale dès cette année.

(Ryan Vlastelica et Noel Randewich, Juliette Rouillon pour le service français)