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Wall Street finit en forte hausse, rassurée sur les taux

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Sinead Carew

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en nette hausse mercredi après la publication du compte rendu de la réunion d'octobre de la Réserve fédérale qui a ancré les anticipations d'un tour de vis monétaire en décembre tout en rassurant sur le rythme des hausses de taux à venir.

L'indice Dow Jones a gagné 247,66 points, soit 1,42%, à 17.737,16 points, avec ses 30 composantes en territoire positif. Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 33,14 points ou 1,62% à 2.083,58, non loin de son plus haut du jour à 2.085, et le Nasdaq Composite des valeurs de croissance s'est adjugé 89,19 points (1,79%) à 5.075,20, emmené par Apple qui a grimpé de plus de 3%.

Les "minutes" de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed confirment son communiqué du 28 octobre ouvrant la porte à une hausse de taux le mois prochain pour la première fois depuis près de 10 ans, mais elles révèlent aussi que les banquiers centraux s'attendent à une diminution du potentiel à long terme de l'économie américaine, ce qui paraît exclure un cycle de resserrement agressif.

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Plusieurs responsables de la banque centrale avaient préparé le terrain auparavant en estimant que les marchés, depuis les annonces d'octobre, sont désormais prêts pour une rupture avec les taux zéro pratiqués depuis la crise financière.

"Je pense que le marché est maintenant à l'aise avec l'idée d'une hausse du taux des fed funds", confirme Alan Rechtschaffen, gérant chez UBS Wealth Management Americas à New York. "Il faut juste faire changer de cap ce porte-avions, sortir de cette économie zombie droguée aux taux bas et entamer enfin le processus de normalisation."

Pour Randy Frederick, responsable du trading chez Charles Schwab à Austin (Texas), le message de la Fed est "positif en ce qu'il montre qu'elle est davantage confiante dans l'économie à présent".

Une hausse de taux le 16 décembre, date de la prochaine annonce de la Fed, ne fait plus guère de doute pour les investisseurs mais des incertitudes demeuraient sur son ampleur et sur le calendrier des resserrements suivants.

Le compte rendu de la réunion monétaire des 27 et 28 octobre montre que plusieurs banquiers centraux ont dit penser que le taux d'intervention pourrait devoir rester bas compte tenu du moindre potentiel de croissance de l'économie, confortant ainsi le sentiment que le cycle de resserrement sera très graduel.

APPLE BRILLE, SPRINT ET QUALCOMM SANCTIONNÉS

Les dix grands indices sectoriels S&P ont fini en hausse avec en tête le compartiment de la santé (+2,0%) emmené par des valeurs comme Allergan (+4,53%) ou Gilead (+3,44%).

Apple, la première capitalisation boursière mondiale, a apporté la plus forte contribution à la hausse du Dow, du S&P et du Nasdaq en gagnant 3,17% à 117,29 dollars. Goldman Sachs a ajouté le fabricant de l'iPhone à sa liste des valeurs spécialement recommandées à l'achat en considérant que le titre pouvait gagner jusqu'à 43% par rapport à ses niveaux actuels.

Aux semi-conducteurs, Fairchild Semiconductor a bondi de 8,50% à 19,40 dollars en réaction à une offre d'achat de 2,4 milliards de dollars de son concurrent On Semiconductor, lequel a cédé 7,91%.

Qualcomm, accusé de violation de brevet en Corée du Sud, a chuté de 9,40% contre la tendance, à 48,00 dollars.

Egalement sanctionné, l'opérateur de téléphonie mobile Sprint a décroché de 9,32% après l'annonce de promotions qui réduiront ses marges.

Dans la distribution, Target a rendu 4,29%. L'enseigne discount a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes mais la croissance de ses ventes en ligne a ralenti à 20%, au lieu d'une prévision de +30%, et le groupe a reconnu que son objectif d'une hausse de 40% sur l'ensemble de l'exercice était désormais hors de portée.

(avec Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)