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Wall Street espère un sursaut malgré la tempête

Wall Street n'est nullement épargnée par les turbulences qui secouent les marchés financiers depuis le début de l'année mais certains traders n'en prédisent pas moins un rebond imminent des actions américaines. /Photo prise le 12 février 2016/REUTERS/Brendan McDermid

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - Wall Street n'est nullement épargnée par les turbulences qui secouent les marchés financiers depuis le début de l'année mais certains traders n'en prédisent pas moins un rebond imminent des actions américaines.

Le Standard & Poor's a cédé environ 13% depuis son record établi en mai dernier, les cours du pétrole se maintiennent sous les 30 dollars le baril, l'instabilité des banques inquiète et la Réserve fédérale américaine entretient le doute quant au rythme des hausses de taux à venir.

Tout cela, auquel il faut ajouter la panne de la croissance chinoise, la déprime des cours des ressources de base, une inflation qui s'obstine à rester basse dans les économies développées et une grande nervosité sur le marché des changes, entretient un climat de forte aversion au risque et alimente la volatilité sur les places financières mondiales.

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Pourtant, l'étude des récents échanges intrajournaliers ("intraday trading"), soit les transactions engagées et dénouées au cours d'une même journée, suggère que les investisseurs américains pourraient bientôt repasser à l'achat.

Dans trois des quatre dernières séances terminées à la baisse, Wall Street a ainsi atténué ses pertes grâce à des achats en fin de séance réalisés par des professionnels désireux d'envoyer au marché un signal positif, explique Jack Amblin (BMO Private Bank). Cette stratégie peut provoquer un redressement, prédit-il.

Un avis que partage Bill Stone, responsable de la stratégie de marché de PNC Wealth Management. "Cela peut paraître contre-intuitif mais quand des sentiments négatifs et positifs s'affrontent fortement, c'est souvent le prélude à une remontée des actions", dit-il.

LES BANQUES CENTRALES SUR LA SELLETTE

Wall Street surveillera aussi la semaine prochaine des résultats, dont ceux de Priceline et Wal-Mart qui donneront des indications sur le moral des ménages.

Egalement au programme, sur un plan macroéconomique, l'indice manufacturier de la Fed de New York, le compte rendu ("minutes") de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed et des chiffres de l'inflation.

Les données sur l'évolution des prix ailleurs qu'aux Etats-Unis, notamment en Grande-Bretagne, au Canada et en Chine, seront également étudiées de près à Wall Street et ailleurs.

Les secousses sur les actions, les changes, les ressources de base et les rendements obligataires, qui résultent d'un sentiment de ralentissement de l'économie mondiale, font douter de plus en plus les investisseurs de la capacité des banques centrales à relancer les prix.

"La plupart des gens ne comprennent pas ce qui a effrayé les marchés", fait valoir l'économiste Jeavon Lolay (Lloyds Banking Group). "C'est maintenant aux indicateurs économiques de démontrer que les marchés se sont emballés avec leurs projections d'inflation basse. L'une des raisons est certainement que les marchés ne considèrent plus que la réponse des décideurs monétaires soit appropriée".

Ce n'est pas que les prévisions d'inflation pour les économies développées aient tellement changé depuis trois mois. Mais une chute de 75% des cours du brut depuis mi-2014 et une baisse de la demande mondiale provoquée par le ralentissement de la Chine ont pesé sur les témoins de l'inflation sur les marchés que sont les swaps et les rendements de la dette souveraine.

A Wall Street comme sur les autres places, on suivra avec une certaine appréhension le retour de la Chine sur la scène. Les marchés chinois rouvrent en effet lundi après une semaine de pause pour cause de nouvel an lunaire et de nombreux indicateurs sont au programme de la semaine, à commencer, lundi, par les chiffres du commerce.

(Avec Sumanta Dey; Patrick Vignal pour le service français)