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Wall Street en ordre dispersé, record pour le Nasdaq

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

NEW YORK (Reuters) - Les indices à Wall Street ont terminé la semaine en ordre dispersé, le Nasdaq composite ayant été porté par les solides résultats de Google au point d'enregistrer un record en clôture, tandis que le Dow Jones a été entraîné dans le rouge par Boeing et les valeurs énergétiques.

L'indice sectoriel de l'énergie a touché en séance son plus bas niveau depuis janvier 2013 et a fini sur la plus forte perte de la journée, de 1,07%, juste devant celui des "utilities" (-1,06%).

Tout au contraire, Google a flambé, gagnant 16,3% à 699,62 dollars, après avoir inscrit en séance un record de 703 dollars, au lendemain de la publication de ses comptes. Le groupe internet a réalisé en avril-juin un bénéfice supérieur aux attentes des analystes pour la première fois depuis six trimestres.

Google a entraîné dans son sillage le réseau social Facebook, qui doit publier ses comptes la semaine prochaine et dont l'action a gagné 4,5% à 94,97 dollars, après avoir inscrit en séance un record de 95,39 dollars.

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Le seul indice sectoriel a finir dans le vert est précisément celui des valeurs high tech qui a gagné 1,75%.

Le Dow Jones a perdu 33,80 points (0,19%) à 18.086,45 points. Le S&P-500 a pris 2,35 points (0,11%) 2.126,64. Le Nasdaq Composite a gagné 46,96 points (0,91%) à 5.210,14 points.

Sur l'ensemble de la semaine, le Nasdaq a gagné 4,3%, son plus fort gain hebdomadaire depuis octobre 2014. Le Dow a progressé de 1,8% et le S&P de 2,4%.

La "saison" des résultats bat son plein aux Etats-Unis et pour David O'Malley (Penn Mutual Asset Management) il faut qu'ils soient vraiment bons pour que la Bourse parte vraiment vers le haut et en finisse avec cette indécision qui s'impose depuis le début de l'année.

Malgré de bons débuts cette semaine, les sociétés américaines ont peut-être subi au deuxième trimestre leur plus forte baisse du chiffre d'affaires en près de six ans, en partie à cause du dollar fort, tandis que leur bénéfice aurait diminué de 2,9%, selon des estimations de Thomson Reuters.

"Ce sera meilleur que ce que laissent deviner les consensus", estime toutefois Kurt Brunner (Swarthmore Group). "Notre économie va bien; nous n'avons pas des taux de croissance de 5% mais nous avons une croissance lente et régulière et ça durera à mon avis".

Aux valeurs encore, Boeing a laissé 1,11%. Le constructeur aéronautique a annoncé vendredi qu'il passerait une charge de 536 millions de dollars sur ses comptes du deuxième trimestre, liée à des problèmes ayant émergé pendant les tests du circuit carburant de son nouvel avion de ravitaillement en vol KC-46.

General Electric a gagné 0,74%, ayant relevé les perspectives 2015 de ses activités industrielles dont il a annoncé vendredi qu'elles avaient dégagé un bénéfice trimestriel en hausse de 5% grâce aux solides performances de la division électrique, lesquelles ont compensé la faiblesse du segment pétrolier.

(Tanya Agrawal et Noel Randewich, Wilfrid Exbrayat pour le service français)