Publicité
La bourse ferme dans 27 min
  • CAC 40

    8 031,12
    +7,86 (+0,10 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 923,75
    -12,82 (-0,26 %)
     
  • Dow Jones

    37 905,16
    +129,78 (+0,34 %)
     
  • EUR/USD

    1,0673
    +0,0027 (+0,26 %)
     
  • Gold future

    2 404,80
    +6,80 (+0,28 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 408,29
    +586,54 (+0,98 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 377,52
    +64,89 (+5,21 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,20
    +0,47 (+0,57 %)
     
  • DAX

    17 746,79
    -90,61 (-0,51 %)
     
  • FTSE 100

    7 887,11
    +10,06 (+0,13 %)
     
  • Nasdaq

    15 454,65
    -146,85 (-0,94 %)
     
  • S&P 500

    4 995,09
    -16,03 (-0,32 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2436
    -0,0002 (-0,02 %)
     

Wall Street compte sur le consommateur US pour garder son élan

par Lewis Krauskopf

NEW YORK (Reuters) - Après avoir atteint de nouveaux sommets vendredi grâce à des chiffres de l'emploi nettement meilleurs que prévu, Wall Street compte sur de bonnes nouvelles sur le front de la consommation pour préserver sa dynamique retrouvée.

Les résultats trimestriels de plusieurs enseignes de grands magasins comme Macy's, mais aussi du fabricant d'accessoires Kors et du géant du divertissement Disney, permettront d'en savoir plus sur les tendances de consommation cette semaine, avant la statistique importante des ventes au détail vendredi.

"Nous pensons que le consommateur est un levier susceptible d'apporter une orientation haussière au marché", commente Terry Sandven, stratège chez U.S. Bank Wealth Management à Minneapolis. "La semaine sera importante à cet égard. Si les ventes au détail nous disent que les dépenses des ménages commencent à accélérer, ce sera de bon augure pour la performance (des actions)."

PUBLICITÉ

Le marché débutera la semaine sur une note positive après la hausse de 0,86% du Standard & Poor's 500 vendredi et surtout son nouveau record absolu, à 2.182,87 points, inscrit en clôture.

Après deux semaines de surplace, le marché a été porté par l'annonce de 255.000 créations d'emplois en juillet qui a fait oublier la déception causée une semaine plus tôt par la première estimation de la croissance américaine du deuxième trimestre. La statistique du produit intérieur brut, plombée par un recul des stocks des entreprises, comportait d'ailleurs une bonne nouvelle avec un bond de 4,2% de la consommation des ménages, son niveau le plus élevé depuis près de deux ans.

"Tout ce qui suggère que le consommateur dépense davantage peut nous laisser espérer une amélioration des résultats", note Bruce McCain, responsable des investissements chez Key Private Bank à Cleveland, dans l'Ohio.

Après un premier semestre sans relief, l'indice sectoriel S&P de la consommation discrétionnaire a bondi de plus de 4% depuis la fin juin, en tête des hausses du marché avec les secteurs des hautes technologies et de la santé.

85% DES ENTREPRISES DU S&P ONT PUBLIÉ

Parce qu'il regroupe des entreprises vendant des biens et services non essentiels (luxe, automobiles, divertissement, médias, restauration, hôtels...), par opposition à la consommation de base (alimentation notamment), le secteur des biens discrétionnaires est sensible à l'évolution de l'économie : à la moindre difficulté, les ménages coupent en priorité dans ces dépenses qui ne sont pas vitales.

Les deux tiers des entreprises du secteur ont publié leurs résultats du deuxième trimestre à ce jour, et ils font ressortir des bénéfices en hausse de 12,5% en moyenne, soit davantage que la progression de 9% qui était attendue au début juillet, selon les données de Thomson Reuters I/B/E/S.

Les investisseurs espèrent que les publications de Disney et de Coach mardi, de Michael Kors mercredi, de Macy's et de Kohl's jeudi puis de Nordstrom et de J.C. Penney vendredi confirmeront cette embellie.

Au total, après publication des résultats de 85% des sociétés du S&P-500, les résultats du deuxième trimestre ressortent en baisse de 2,6%, soit moins que ce qui était redouté début juillet. Les estimations pour le troisième trimestre, par contre, sont désormais négatives.

Les ventes au détail de juillet, attendues en hausse de 0,4% après déjà un gain de 0,6% en juin, devraient confirmer la solidité des dépenses des ménages mais elles risquent aussi d'apporter des munitions à la Réserve fédérale pour relever ses taux en fin d'année.

Après les bons chiffres de l'emploi, les traders étaient plus nombreux vendredi à penser que la Fed pourrait durcir sa politique monétaire dès le mois de décembre.

"On reste dans une configuration où on a besoin d'un consommateur vigoureux, mais pas trop quand même", dit Jeff Weniger, stratège chez BMO Wealth Management à Chicago.

Les valorisations élevées du S&P inquiètent aussi certains investisseurs. L'indice se paie 17,1 fois les résultats estimés à un horizon de 12 mois, à comparer à une moyenne de 14,5 fois sur les cinq dernières années.

Il reste néanmoins soutenu par l'environnement de taux bas qui rend les actions plus attrayantes que les obligations, surtout celles offrant de généreux dividendes.

(Véronique Tison pour le service français)