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Wall Street baisse avec la Grèce, malgré la santé

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Tanya Agrawal

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse une séance globalement calme jeudi malgré la progression des valeurs du secteur de la santé, portées par une décision de la Cour suprême des Etats-Unis favorable à l'Obamacare, la loi généralisant l'assurance-maladie.

Après avoir ouvert en hausse modeste, Wall Street a finalement basculé dans le rouge en raison des incertitudes continuant à entourer la Grèce et du recul du secteur de l'énergie avec la baisse des cours du pétrole.

L'indice Dow Jones a perdu 75,71 points, soit 0,42%, à 17.890,36. Le Standard & Poor's-500, plus large, a cédé 6,27 points (0,30%) à 2.102,31 et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a reculé de 10,22 points (0,20%) à 5.112,19 points.

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Par six voix contre trois, les magistrats de la Cour suprême ont jugé que l'"Affordable Care Act", loi destinée à étendre la couverture maladie aux Américains les moins favorisés et surnommée Obamacare, n'instituait pas une restriction aux aides fiscales reçues par certains Etats.

Cette décision, qui supprime un frein à la progression des résultats des entreprises du secteur, a profité aux valeurs de la santé, dont l'indice, en hausse de plus de 11% depuis le début de l'année, a pris 0,47%.

"Nous aimons les valeurs de la santé. Même si l'économie devait se contracter un peu, les valeurs de la santé ne seraient pas autant affectées que d'autres secteurs comme le tourisme ou les biens de consommation", dit Jeff Carbone, cofondateur et associé de Cornerstone Financial Partners.

Prestataire de services auprès de particuliers et de nombreux acteurs du secteur de la santé, UnitedHealth Group a vu son titre gagner 2,65% à 122,33 dollars. Il a été, de loin, le principal contributeur positif au Dow Jones sur la séance.

Du côté des valeurs hospitalières, la hausse a été encore plus spectaculaire, avec des gains de 12,97% pour Community Health Systems, de 8,82% pour HCA Holdings et de 12,24% pour Tenet Healthcare, plus forte hausse du S&P-500.

LE TÉLÉCOMS RÉSISTENT AUSSI

Les assureurs santé ont eux aussi tiré parti de la décision de la Cour suprême. Ils sont surtout en pleine effervescence depuis plusieurs semaines en raison des projets de rachats ou de cessions prêtés aux uns et aux autres.

Bloomberg a rapporté jeudi qu'Aetna était sur le point de racheter son concurrent Humana et qu'un accord pourrait être conclu dès ce week-end. Le titre Aetna a gagné 3,99% et celui de Humana a pris 7,13%.

Depuis l'adoption de la loi Obamacare en 2010, l'indice sectoriel de la santé s'est envolé de 133% alors que le S&P-500 a pris dans le même temps 80%.

Le titre Zoetis, société spécialisée dans les thérapies pour animaux, en particulier le bétail, a bondi en toute fin de séance pour terminer sur un gain de 11,4%, Dow Jones ayant fait état d'une approche préliminaire de la part du groupe pharmaceutique canadien Valeant en vue d'un rachat.

La seule autre hausse sectorielle du jour a été enregistrée par les télécoms (+0,37%), avec notamment la progression du titre AT&T (+1,12%), qui a bénéficié d'un relèvement de recommandation de BofA Merrill.

Tous les autres indices sectoriels ont fini dans le rouge, le recul le plus fort étant subi par l'énergie (-1,02%).

Optimistes en début de semaine, les investisseurs sont désormais prudents quant à l'issue de la crise grecque.

Les discussions entre la Grèce et ses créanciers ont été interrompues jeudi sans qu'un accord ait été trouvé et les ministres des Finances de la zone euro se réuniront de nouveau samedi, trois jours seulement avant une échéance de remboursement au Fonds monétaire international qui pourrait placer Athènes en défaut.

"On a les yeux rivés sur les informations au sujet de la Grèce. Cela freine les marchés", dit Vassili Serebriakov, spécialiste des marchés de changes chez BNP Paribas à New York.

Les indicateurs économiques du jour ont confirmé la tendance au retour de la croissance aux Etats-Unis au deuxième trimestre, alors que la Réserve fédérale suit l'évolution de l'activité économique avant de relever ses taux d'intérêt pour la première fois en près de dix ans.

Les dépenses des ménages américains ont ainsi enregistré leur plus forte hausse en près de six ans en mai tandis que les données sur les inscriptions hebdomadaires au chômage suggèrent que le marché du travail tend à s'améliorer.

(Bertrand Boucey pour le service français)