Voyages: Londres va lancer un "ESTA" à l'automne
Le Royaume-Uni va lancer cet automne un nouveau système d'autorisations de voyage électroniques, inauguré pour les visiteurs venant du Qatar avant d'être déployé à tous les arrivants, notamment européens et canadiens.
Le Royaume-Uni a indiqué jeudi 9 mars qu'il allait lancer à partir de l'automne son nouveau système d'autorisations de voyage électroniques, inauguré pour les visiteurs venant du Qatar avant d'être déployé à tous les arrivants, notamment européens et canadiens. Selon le nouveau programme détaillé dans un communiqué du gouvernement, les Qataris souhaitant se rendre au Royaume-Uni à partir d'octobre 2023 devront demander à l'avance une autorisation de voyage électronique (ETA) en ligne avant d'entrer sur le territoire.Le système sera étendu d'ici la fin 2024 à tous les voyageurs pouvant se rendre au Royaume-Uni sans visa ou statut d'immigration, sur le modèle de ce qui existe pour voyager aux Etats-Unis.
A l'heure actuelle, les voyageurs en provenance de la plupart des pays européens, des Etats-Unis et d'Australie n'ont pas besoin d'une quelconque autorisation avant de se rendre au Royaume-Uni. "Les ETA renforceront la sécurité de nos frontières en nous permettant de mieux connaître les personnes qui cherchent à entrer au Royaume-Uni, en empêchant l'arrivée de celles qui représentent une menace", a déclaré le secrétaire d'Etat britannique en charge de l'immigration, Robert Jenrick.
La protection des frontières constitue une priorité pour le gouvernement conservateur britannique depuis le Brexit.Comme aux Etats-Unis où un système similaire est en place, les visiteurs devront faire leur demande d'autorisation en ligne. Selon le communiqué, une application sera lancée et une "décision rapide" sera prise.
Programme similaire en UE
Une fois cette ETA en poche -dont le coût pour le voyageur n'a pas été précisé- les visiteurs pourront se rendre à leur guise au Royaume-Uni pendant deux ans. Les Irlandais, frontaliers du Royaume-Uni, n'auront toutefois pas besoin de faire ces demandes car ils partagent une zone de libre circulation - Common Travel Area - avec le Royaume-Uni.
De son côté, l'Union européenne prévoit aussi de mettre en place un programme similaire l'année prochai[...]
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