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Volvo prévoit un ralentissement du marché poids lourds aux USA

Volvo projette un ralentissement plus marqué du marché des poids lourds aux Etats-Unis cette année et en conséquence y réduira la production après avoir annoncé pour le quatrième trimestre 2015 une hausse un peu plus faible que prévu de son bénéfice d'exploitation. /Photo d'archives/REUTERS/Lucy Nicholson

STOCKHOLM (Reuters) - Volvo projette un ralentissement plus marqué du marché des poids lourds aux Etats-Unis cette année et en conséquence y réduira la production après avoir annoncé pour le quatrième trimestre 2015 une hausse un peu plus faible que prévu de son bénéfice d'exploitation.

Volvo est confronté à une baisse de la demande d'utilitaires aux Etats-Unis et au Brésil et à un plongeon des achats de ses matériels de chantier en Chine.

Même si les ventes de poids lourds augmentent en Europe, la capacité du groupe suédois à amortir des conjonctures moins favorables ailleurs vient éprouver le modèle allégé qu'il a tenté de mettre au point par des réductions de coûts égrenées au fil des années et qui doivent atteindre en 2016 10 milliards de couronnes (1,06 milliard d'euros).

La première entreprise suédoise par le chiffre d'affaires a précisé que son bénéfice d'exploitation ajusté a augmenté à 4,57 milliards de couronnes (486 millions d'euros) contre 3,02 milliards un an auparavant et un consensus Reuters le donnant à 4,72 milliards.

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Le ralentissement économique des Etats-Unis, une mauvaise passe pour le fret et le déstockage ont affecté les commandes de camions ces derniers mois encore que celles de Volvo, reposant sur un copieux carnet de commandes, ont bien résisté. En Europe, où la situation s'est bien améliorée pour de nombreux constructeurs, les ventes restent solides.

Volvo, qui vend des poids lourds de marque Volvo, Mack, Renault et UD, a relevé sa prévision pour le marché européen mais a fait l'inverse pour l'Amérique du Nord et le Brésil, où il anticipe dorénavant un tassement de 14%.

Il projette un marché européen de 280.000 poids lourds cette année contre une précédente prévision de 275.000, de 260.000 pour l'Amérique du Nord contre 280.000 et de 35.000 au Brésil contre 40.000.

"Durant le premier trimestre, nous adapterons la production au nouveau niveau de la demande en Amérique du Nord et au Brésil, qui est plus bas", a dit le nouveau directeur général Martin Lundstedt, nommé l'an dernier après le limogeage de son prédécesseur Olof Persson.

Les prises de commandes ont diminué de 20% durant le trimestre, à 49.088 unités, alors que les analystes anticipaient un recul de 16%.

S'agissant du segment matériels de chantier, qui représente 20% du chiffre d'affaires total, Volvo accuse une perte alors que les analystes projetaient un maigre profit. Le constructeur suédois confirme sa prévision d'une baisse de 10% à 20% du marché chinois.

Volvo propose enfin un dividende inchangé de trois couronnes par action, inférieur au consensus qui le donnait à 3,18 couronnes.

(Niklas Pollard et Johannes Hellstrom, Wilfrid Exbrayat pour le service français)