Volvo fera uniquement de la vente en ligne en 2030
Révolution dans les réseaux, où le lien avec le client, hier primordial, apparaît superflu au suédois, qui vise, demain, un Deliveroo auto avec menu et carte.
Volvo conteste-t-il la notion de « voisin utile » si chère à Renault, fort d'un réseau solidement constitué en France ? On peut le penser à la suite de sa décision de ne plus vendre ses voitures à l'horizon 2030 que par le canal d'Internet. Cette corne d'abondance qui ne se tarit jamais, notamment en période de crise comme on le vit actuellement avec la pandémie, est devenue crédible pour l'automobile après que Tesla a administré la preuve de l'efficacité de cette méthode de vente et de distribution.
Pour se justifier, le président de Volvo, marque certes suédoise mais adossée au groupe chinois Geely avec lequel il collabore étroitement après avoir renoncé la semaine dernière à une fusion totale, avance ses arguments.
« Les gens peuvent être irrités par le manque de transparence sur les prix. Le parcours d'achat est encore trop compliqué, on va simplifier le menu », avec des prix fixes dans chaque pays, assure Hakan Samuelsson. « Au lieu de milliers d'options, vous aurez une sorte de plat du jour avec de bonnes combinaisons que nos clients pourront choisir, avec une livraison rapide. Mais nous pourrons aussi construire des voitures à la carte », a précisé le PDG de Volvo.
La marque va transformer son service d'abonnement « Care by Volvo » en une plateforme de commande de véhicules, suivant en cela l'exemple de Tesla, mais aussi de sa propre marque sportive, Polestar. Volvo a bien résisté à une année 2020 dramatique pour l'industrie automobile, avec une baisse [...]
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