Vols annulés, grèves: coup de chaud cet été dans l'aérien
Vols annulés, pilotes et hôtesses de l’air en grève, embouteillage dans les aéroports… les week-ends du printemps ont été chaotiques pour les passagers français et européens et l’été risque aussi d’être chaud.
L’été va-t-il virer au cauchemar pour les voyageurs en avions ? Entre les appels à la grève des personnels navigants, les vols annulés à la dernière minute, les embouteillages dans les aéroports qui demandent aux compagnies aériennes -notamment à Londres et à Amsterdam- de réduire leurs capacités, faute de pouvoir gérer l’afflux de passagers, .
Un tiers des vols de Ryanair seront supprimés ce week-end ! Après EasyJet en Espagne, Volotea en Italie, SAS en Scandinavie, c’est au tour des hôtesses et stewards de la low cost irlandaise d’appeler à la grève et de réclamer une amélioration de leurs conditions de travail. Un mouvement qui touche à la fois la Belgique, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France, du 24 au 26 juin.
En début de semaine, à cause d’une grève du personnel de sécurité. Le même jour, EasyJet annonçait une réduction de son programme d’été, rabaissé de 97 à 90% de juillet à septembre. Soit plusieurs milliers de vols annulés, après plusieurs week-ends chaotiques dans les aéroports londoniens.
Trafic à 85% de l'année record 2019
Pourquoi cette avalanche de problèmes ? Reparti à plein gaz, , l’année record de référence. En France, certaines compagnies, notamment les low cost ont même dépassé leur niveau de 2019. "Le paradoxe, observe Paul Chiambaretto, professeur à la Montpellier Business School et spécialiste du secteur, c’est que personne n’avait parié sur une reprise aussi rapide, après avoir vécu une crise sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale". Au pire de la pandémie, l’activité aérienne en France s’était réduite jusqu’à 99% ! Et jusqu’au printemps dernier, , après avoir largement réduit leurs effectifs au cours des deux années précédentes.
"Il y a deux problématiques différentes, selon l’économiste, d’une part celle des compagnies aériennes qui font face à des tensions sociales sur les salaires mais qui n’ont pas de mal à recruter. Même si elles l'ont fait trop tardivement, d’où les pénuries actuelles de personnels. Et puis il y [...]