Volkswagen accusé de pratiques "esclavagistes" durant la dictature brésilienne
Le deuxième constructeur automobile mondial, le groupe allemand Volkswagen, fait face à de nouvelles accusations liées à la dictature au Brésil, cette fois pour des pratiques "esclavagistes" entre 1974 et 1986, a affirmé ce dimanche 29 mai plusieurs médias allemands. Selon la chaîne de télévision publique ARD et le quotidien Süddeutsche Zeitung, Volkswagen est convoqué le 14 juin devant un tribunal des prud'hommes à Brasilia, suite à une notification qui lui a été envoyée par la justice locale le 19 mai.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Volkswagen a assuré que l'entreprise prenait "très au sérieux"" cette affaire et les "éventuels incidents" qui se seraient produits "et sur lesquelles se basent les investigations des autorités judiciaires brésiliennes". Le groupe n'a toutefois pas voulu à ce stade en dire plus "en raison d'une possible procédure judiciaire".
Les faits qui lui sont reprochés remontent à la période 1974-1986, durant la dictature militaire qui a sévi au Brésil entre 1964 et 1985. Cela fait déjà plusieurs années que d'anciens employés du groupe durant cette période demandent des indemnisations, mais jusqu'ici sans succès. Les plaintes examinées par la justice brésilienne font état, selon les médias allemands, de recours par le constructeur automobile à des "pratiques esclavagistes", à de la "traite d'êtres humains" et accusent le groupe d'avoir été complice de "violations systématiques des droits de l'Homme". À l'époque le groupe avait eu pour projet de construire (...)
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